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POUR VOS APPELS D’OFFRE Pierre-Michel Roth,


Directeur Supply Chain chez Wienerberger S.A.S. « Il a fallu informer et faire adhérer nos transporteurs à la démarche »


Equipe transport chez Wienerberger


Lorsque nous avons lancé notre projet TMS en 2011, nous étions parmi les précur- seurs en France de la plate-forme Transporeon, déjà utilisée par notre maison mère en Autriche et en Allemagne. Le périmètre que nous avions choisi est celui de l’achat transport pour notre activité de fabrication et de distribution de briques de structure en terre cuite. Avec le double objectif d’accompagner le développement d’un service de livraison aux clients sans passer par nos dépôts, mais aussi de résoudre les problèmes de qualité en limitant les manutentions pour nos briques de structure, des produits rela- tivement fragiles. Pour la plupart des transporteurs avec lesquels nous avions l’habitude de travailler, c’était la première fois qu’ils entendaient parler de Transporeon, alors qu’au- jourd’hui beaucoup d’entre eux utilisent également la plate-forme pour les besoins d’au- tres clients chargeurs. Il a donc fallu les informer, les faire adhérer à notre démarche et les convaincre qu’ils avaient tout à y gagner, en ayant accès à une visibilité sur tous les lots de transport et non plus sur leurs lignes habituelles. Ensuite, c’est Transporeon qui a formé les transporteurs et nos collaborateurs à l’utilisation de l’outil. La mise en place a été très rapide, la plate-forme a pu être opérationnelle en l’espace d’un mois (pour le moment, elle n’est pas interfacée avec notre ERP). Et avec le développement de notre solution de service vers les clients, le nombre de transporteurs dans notre base Transporeon est passé en trois ans d’une trentaine à 80 et le nombre de livraisons clients quotidiennes de 15 à près de 50. Nous avons atteint le R.O.I. au bout d’un an, grâce à une baisse significative du coût du trans- port lors de la mise en œuvre, mais aussi en gagnant un temps précieux dans le processus d’af- frètement. En revanche, nous n’avons pas entièrement automatisé le processus de sélection car nous désirons que l’exploitant garde le contrôle et puisse développer des relations de partena- riat avec nos différents transporteurs. Le but n’est évidemment pas de choisir systématiquement le moins disant car le risque est de se retrouver sans transporteur disponible pendant les mois d’été. Par ailleurs, les fonctionnalités de traçabilité ont été testées mais la fiabilité et la régularité des informations remontées par les transporteurs laissaient parfois à désirer. Nous avons donc préféré laisser de côté cette partie du projet, d’autant que le taux de service, à 98%, est très satis- faisant. C’est logique, puisque les transporteurs qui ne sont pas fiables et génèrent beaucoup de litiges sont rapidement écartés de notre sélection.


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70 N°86 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2014


©WIENERBERGER


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