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115 %


Une


efficience hors normes C’est selon le Département US des Transports l’exploit réussi par


Daimler Trucks dans la cadre du pro- gramme et du concours Super Truck qui visait une efficience de consommation de seulement 50 %. Ceci se traduirait par une consommation de 19 l/100 km pour un 30 t (PTC) rou- lant en moyenne à 100 km/h. Ceci a été permis grâce à une multitude d’in- novations : tracteur et remorque plus aérodynamiques, pneus à faible résis- tance, transmission hybride, panneaux solaires… bref, la totale. Tellement totale que Daimler Trucks avec sa filiale moto- riste Detroit Diesel nous informe que cer- taines des innovations annoncées peuvent ne pas être commercialement viables. Mais le chèque de 50 M$, lui, reste acquis.


10.000 Md


10


Quelques lignes pour vous doper ? C’est un autre pari qu’Amazon vient de lancer. Pas plus de 10 lignes de code (et non de coke) suffiront pour doper les ventes de ses clients industriels. Prenons un


exemple : supposons que vous vous appeliez Breizta et que vous vendiez des « carafes filtrantes pour tous les goûts » (sic) ou que vous vous appeliez Sister et vendiez des imprimantes à jet d’encre. Bien entendu, c’est sur les cartouches que vous ferez votre marge. Quoi de plus simple que d’installer sur votre site ces 10 lignes de code et, pour vos clients, un bouton « commandez, c’est livré ». En un clic, la commande est transférée sur Amazon qui se charge de la livraison sans que vous n’ayez rien à faire. Dash Replenishment Service, c’est la nouvelle offre d’Amazon qui intéresse les industriels précités sans oublier Whirlpool, le célèbre fabricant de lave-linges. Toutefois, pour ce dernier, le nom du service peut prêter à confusion sauf s’il ne propose pas de Dash !


Amazon veut même aller plus loin : en proposant le réapprovi- sionnement automatique, basé sur une prévision de consom- mation des cycles de lavage par exemple. N’oubliez pas de le déconnecter si vous partez pour un tour du monde !


Etiquette vs. code-barres : la guerre est-elle déclarée ? Par leur capacité à stocker et com- muniquer un grand nombre d’in- formations, les étiquettes RFID


présentent un avantage indiscutable sur les codes-barres. Mais, jusqu’à présent leur utilisation était limitée car les métaux et les liquides interfé- raient avec le signal RFID et le rendaient trop souvent inutilisable. En outre, avec un prix de revient plus de 100 fois supérieur à celui du code- barres, ce dernier pouvait couler des jours heureux. Mais il semblerait que « down under » l’université australienne de Monash (Etat de Victoria) soit en train de rebattre les cartes. En effet, Nemai Karmakar, Chef du Département « Electrical and Computer Sys- tems Engineering » vient d’annoncer qu’après de longues années de recherche (pendant lesquelles Motorola s’est cassé les dents), il sera pos- sible d’imprimer des étiquettes RFID avec une simple imprimante à jet d’encre. Cette étiquette pourra être fixée aussi bien sur les canettes en métal de Breizh Cola que sur les bouteilles en plastique de Plancoët ou celles en verre de l‘Auganaise (une bière faite par des ch’tis et célèbre dans ma seule commune bretonne). Avec un coût de revient équivalent à celui du code-barres mais avec un volume d’information incomparablement supérieur, ce nouveau type de RFID est appelé à se substituer aux 10.000 Md de codes-barres. Seul bémol, car il y en a un, il faut un lecteur spécifique. Si cette découverte se concrétise, c’est un bouleversement auquel nous devons nous préparer, mais il faudra des années, sinon des lus- tres, voire des décades avant de voir disparaître le code-barres… s’il disparaît effectivement !


500 M km


OUPS ou UPS ? C’est environ le nombre de km que les camions « alternatifs » d’UPS ont parcouru sur tous les continents pour tester les solu- tions de remplacement du moteur traditionnel, diesel ou essence. Et ce chiffre devrait être triplé d’ici 2017.


Déjà plus de 6.000 véhicules fonctionnent à l’électricité ou au gaz ou sont hybrides. Selon Bruce Margopoulas, VP d’Engi- neering chez UPS, pour obtenir un retour sur investissement, ces véhicules doivent rouler chaque jour et pratiquement au maximum de leur capacité. UPS attend beaucoup de cette expérimentation en grandeur nature qui devrait aussi béné- ficier au reste de l’industrie.


MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 85


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