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News d’Ici et d’Ailleurs par Michel Gavaud


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v’la la COP Rassurez-vous, la « Confe- rence of Parties » qui se tien- dra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 n’aura pas besoin de police pour faire respecter les engagements que pren-


dront (?) les représentants de plus de 180 pays afin de rechercher des solutions aux problèmes environnementaux et notamment, celui du réchauffement climatique. COP21 est censée obtenir des engagements chiffrés de tous les pays sur une réduction des gaz à effet de serre. Mais selon un récent article du Huffington Post, « les enga- gements au niveau de chaque pays sont rapidement contraints par leurs intérêts économiques, et d’autres solu- tions devraient être explorées ». Selon Jacques Attali (l’Express du 18 mars 2015), « la pré- sidence française (de COP21) devrait avoir dès maintenant le courage d’anticiper son échec, de prendre acte qu’elle ne pourra sans doute pas imposer une réduction des émis-


sions mondiales de CO² et concourir plutôt au développe- ment des techniques de captation du gaz… » Espérons qu’avec la COP22, tous les feux passeront finalement au vert.


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Quand le dragon crache des flammes… qui peut lui


résister ?


C’est la question que nous pouvons nous poser. Face à ce triplement des unités pro- duites par la Chine de 2003 à 2013, ce n’est pas l’Inde qui n’aura que doublé sa produc- tion en 10 ans. Encore moins la Corée dont l’augmentation n’aura pas dépassé 80 % pendant cette même période. Comme attendu, les pays occidentaux sont à la traîne. C’est l’Allemagne qui s’en sort le moins mal mais ne fait pas mieux que 20 %. Les Etats-Unis affichent un pâle 14 % et il leur faudrait plus de 50 ans pour arriver au même niveau que l’Inde. Quant à la France…


comme disent les Américains « you don’t want to know ! »


84 N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2015 13


Directeur Idelog - www.idelog.fr/dictionnaire


Corvéables à merci ? Non, merci ! 13 distributeurs de l’Etat de New-York sont sous les feux de la rampe, pour une accusation qu’ils auraient


bien aimé éviter. Pour eux la qualification « corvéables à merci » semblait aller de soi lorsqu’il s’agissait de leurs employés. En effet ils avaient mis en place un système automatisé de gestion des plannings à court terme qui décidait pratiquement en temps réel de l’affectation du personnel, basée sur les niveaux de vente dans un magasin donné. Via des mobiles ou des tex- tos, ils pouvaient être « convoqués » sur le champ ou au contraire se voir priés de rester à la maison alors qu’ils avaient déjà organisé la garde de leurs enfants. Bien qu’ils étaient censés être protégés de tels abus par des lois, celles-ci n’étaient pratiquement jamais respectées. Flexibilité : 100, sécurité : 0. Le curseur va devoir commencer à se déplacer. Mais une chose est sûre : il ne basculera pas vers l’autre option Flexibilité : 0, sécurité : 100, que cer- tains voudraient appliquer en France.


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porte-conteneurs prennent du ventre…


Quand les gros


Les gros porte-conteneurs ont besoin de beaucoup plus de temps pour être char- gés et déchargés : 18 j pour les 18.000 EVP contre 12 j pour les 13.000 EVP de


la génération précédente. Ceci selon des statistiques de Drewry Shipping sur les ports européens et asiatiques, car aucun port américain n’est actuellement capable de les accueillir. La raison en est toute simple. L’augmentation de capacité ne s’est pas traduite par un allongement proportionnel du bateau, mais par un élargissement et une plus grande hau- teur d’empilage des conteneurs. Ainsi, à titre d’exemple, le Maersk de 18.300 EVP n’est que 25 % plus long que le Regina de 7.400 EVP alors que sa capacité lui est supérieure de 150 %. Conséquence : dans sa travée, chaque portique doit aller chercher ou déposer ses conteneurs plus loin et plus haut, augmentant ainsi le temps total de prise en charge. Faut-il attendre de cela une inflexion de la courbe de lan- cement des méga porte-conteneurs ? Bien que le marché soit déjà sur-capacitaire, nous pouvons en douter.


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