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MANAGER DU MOIS


afin que le produit arrive intact. C’est la raison pour laquelle nous sommes en amélioration continue avec Eurodep depuis le début.


SCMag : Comment a évolué votre équipe en interne ? F.P-B. : Mon équipe se compose de 3 acheteurs, 3 approvision- neurs et 2 Responsables Qualité. Il nous restait à trouver un Res- ponsable Supply Chain dédié pour faire face à notre croissance, au développement de nos filiales et s’assurer que tout soit bien mis en place pour garantir un taux de service et un taux de qualité qui satisfassent nos clients. C’est chose faite depuis janvier 2015, date à laquelle Camille Charpen- tier nous a rejoints.


Camille Charpentier : Dans une phase de structuration et d’ac- compagnement de la croissance, nous allons un peu ré-internali- ser la maîtrise de notre Supply Chain car aujourd’hui, tout est presté. L’idée est d’avoir un point central, que je représente, pour faire de l’amélioration continue avec nos partenaires. Ainsi, je passe un jour par semaine avec les équipes d’Eurodep pour met- tre en place les procédures qua- lité et les bonnes pratiques de distribution. Nous sommes en pleine construction de notre SI (Sage X3). Nous communiquons par Edi avec Eurodep. Le but est de faire de même avec les autres plates-formes.


SCMag : Quels sont vos grands chantiers en cours ? F.P-B. : Nous sommes en plein développement à l’international, ce dont s’occupe Rocco Pacchioni, fils des fondateurs Isabelle et Marco Pacchioni. Nous sommes présents par des filiales ou via des distributeurs dans 25 pays (Maroc, Tunisie, Algérie…) et envisageons de nombreuses ouvertures : Canada, Singapour, Roumanie, Bulgarie, Pays du Golfe, Pays Scandinaves, etc. En 10 ans, pour faire face à la crois-


66 N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2015


Florence


Pacchioni- Borgniet et Camille


Charpentier, Responsable SC de


Puressentiel.


sance géographique et produit, nous avons dû industrialiser. Avoir un ERP était devenu indis- pensable. Nous sommes en train de stabiliser notre core model, qu’il faudra ensuite déployer dans les filiales. Nous mettons égale- ment en place un outil de CRM pour comprendre les causes de litiges clients ou fournisseurs, afin de les résoudre plus rapidement. Nous instaurons en outre des indi- cateurs Supply (en plus des indi- cateurs qualité existants), ainsi qu’un catalogue de procédures pour s’appuyer sur des documents afin de former plus facilement les nouveaux arrivants et d’avoir un socle de départ de l’amélioration continue. Le maillon transport, qui est très compliqué, fait aussi l’ob- jet de notre attention pour être mieux maîtrisé et limiter l’impact carbone. Enfin, en plus de conti- nuer à bien sourcer et fabriquer, nous voulons nous améliorer dans le lancement des produits en France et à l’étranger et l’ouver- ture des nouveaux pays (aspects réglementaires, trouver les bons partenaires, etc.). Sinon, plus récemment, Camille a mis en place des procédures de Reverse Logis- tics et de revalorisation. Nos pro- duits ont un cœur et il est incon- cevable de les détruire si on peut faire autrement !


SCMag : En quoi consiste cette revalorisation ? C.C. : L’objectif est de donner une seconde vie à nos produits, qui ne sont jamais arrêtés, mais peuvent être abîmés (présentoirs, étuis…). Lors des retours produits, nous trions les déchets par matière : les cartons sont collectés pour être réutilisés sous forme de pâte à papier ; les matières plastique sont concassées sous forme de billes, et les produits finis, inciné- rés s’ils ne sont pas récupérables. Mais le plus souvent, avec Euro- dep, nous déconditionnons les produits, qui deviennent des tes- teurs ou des produits de démons- tration pour la force de vente. Nous avons un partenaire sur Meaux, une PME familiale, qui nous aide à choisir la bonne filière de recyclage et nous guide même au niveau du design (ex : si bague en métal, plus recycla- ble ; si en plastique, oui).


F.P-B. : Nous nous mettons beaucoup de contraintes, ce qui prend beaucoup de temps de développement pour nos pro- duits. Mais c’est la clef de la réussite pour obtenir la satisfac- tion des clients et des consom- mateurs. ■


PROPOS RECUEILLIS PAR CATHY POLGE


©C.POLGE


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