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RETOUR D’EXPÉRIENCE


sées via sa boîte à outil. Il a par exem- ple automatisé la sortie de rapports pour réorienter la stratégie produit quand des gammes sont sous perfor- mantes. Ces tâches étaient auparavant gérées sous Excel. De plus, l’intégrateur a déployé une solution en lien avec les planogrammes qui édite les étiquettes dans l’ordre d’implantation des pro- duits en rayon et automatiquement dans la bonne quantité par rapport au nombre de facings. Enfin, un dernier enjeu du projet était d’optimiser la valeur des stocks. « Nous devons nous assurer que les produits présents dans les rayons soient les bons (bonnes


Office Depot en chiffres


■ Fondé en Floride en 03/1986 ■ N°1 européen de la fourniture de bureaux


■ N°2 mondial de la fourniture de bureaux


■ 16 Md$ de CA en 2014 ■ 66.000 collaborateurs ■ Env. 2.200 magasins dans 60 pays (dont 30 européens)


Office Depot France en bref


■ Créé à Senlis en 09/1995 ■ 56 magasins en 2015 ■ 300 M€ de CA en 2014 ■ 500 collaborateurs dont 230 en logistique (avant PSE)


■ Site logistique déplacé de Senlis à Meung-sur-Loire


JDA en chiffres


■ CA d’1 Md$ ■ 4.800 collaborateurs ■ 4.000 clients (Industriels, Distributeurs, Services, 3PL…) ■ + de 70 bureaux dans le monde


JDA France en bref


■ 21 % du CA de JDA Europe ■ 41 collaborateurs ■ 120 clients (dont Air France, Auchan, Beauty Success, Bel, BHV, Castorama, Ceva, Delhaize, Eurostar, Marionnaud, Point P, Séphora, Showroomprivé, Stabilo, Total…)


■ Editeurs de solutions de Manufacturing et de Retail Planning, d’Intelligent Fullfilment, de Category Management et de Store Operations.


36 N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2015


Dans ce City Store, compte-tenu de la hauteur sous plafond, il a été possible d’ajouter un niveau réserve au-dessus des rayons à hauteur d’homme.


quantités au bon prix de vente) et que nous avons les bons stocks (pas de rup- tures et pas de surstocks dans les slow movers). Nous avons donc créé un lien direct avec les remontées de caisses pour mettre en cohérence le nombre de facings avec la capacité du linéaire modélisé. Cette donnée est remontée dans le système de réapprovisionne- ment, qui déclenche les ordres de réas- sort dans nos entrepôts. Nous avons des seuils mini/maxi à couvrir, sachant que nos City Stores n’ont pas de réserves, tandis que le seuils de sécurité dans les Superstores sont plus impor- tants », explique Damien Rollin. Et David Rolland, Fondateur de Cube Solutions d’ajouter : « Un bon mer- chandising suppose une interface avec les stocks, les acheteurs et les maga- sins pour que tout le monde tire profit de la con- nexion entre les différents univers ». « Nous ne sommes pas dans une tour d’ivoire, confirme le Respon- sable Merchandising. Avant de diffuser les planogrammes, nous consultons les magasins pour les pré-valider. Le lien avec le terrain est très important », insiste-t-il.


Des gains de productivité et des stocks ajustés


Ainsi 6.000 références sont traitées par les solutions de JDA. Le module Space Planning génère environ 2.500 plano- grammes et Floor Planning conçoit les plans des 56 magasins. Cette mise en


œuvre a permis à Office Depot France de réaliser des gains significatifs en matière de productivité et d’efficacité. « Nous disposons à présent d’une solution qui nous aide à démultiplier notre producti- vité et à réagir rapidement aux change- ments du marché, estime Damien Rol- lin, qui travaille en partenariat avec Cube Solutions depuis deux ans. Et de poursuivre : Il y a 7 ans, nous avions 7 personnes au service merchandising. Aujourd’hui, elles sont trois plus un sta- giaire. Nous devons en effet faire plus avec moins de personnes. » Pari tenu puisqu’Office Depot a réduit le temps passé à comparer les planogrammes individuels de ses magasins de 2 h à 1 min. De même, il a gagné près de 2 semaines par an dans la création des planogrammes pour les nouvelles gammes de produits. En outre, les maga- sins ont économisé 3 h par semaine sur les tâches d’étiquetage. Enfin, Office Depot a amélioré la précision des prévi- sions et optimisé ses stocks. « Sur les Superstores, on a réduit de près de 10 % la valeur de stock d’un magasin, lâche Damien Rollin en guise d’exemple. On a mieux géré l’allocation de ces stocks : on a réduit la valeur de stock des slow movers, voire supprimé certaines réfé- rences avec les Catmans. Mais surtout, on a garanti le bon stock sur les 20/80. La valeur de stock en magasin est incomparable par rapport à avant », se félicite le Responsable Merchandising.


Arrivée du Click & Collect Au niveau omni-canal, Office Depot pratique le Drive to Store (une com- mande préparée en entrepôt peut être livrée chez le client ou en magasin). A partir de juin 2015, il envisage de déployer le Click & Collect (commande passée par Internet, puis préparée et récupérée en magasin). « Demain, pour le Click & Collect, nous allons devoir rationaliser nos gammes de façon plus draconienne parce que nous ne pour- rons peut-être plus nous permettre d’avoir certains produits à faible rota- tion en magasin. Je reste convaincu que la rupture est de moins en moins accep- table. On n’est pas à l’abri d’être vic- times de notre succès ! Mais c’est pour cela que nous allons devoir revoir nos gammes régulièrement », conclut-il. ■ CATHY POLGE


©C.POLGE


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