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seurs de rang 2, 3, 4, 5… sous forme de grappes industrielles, de Joint-Ven- tures ou de fusions/acquisitions via des fonds d’investissement », entrevoit Magali Testard, Associée Responsable Conseil en Achats et Supply Chain chez Deloitte.


l’étude « Tendances mondiales 2015 Aéronautique et Défense » réalisée par le cabinet Deloitte début 2015, « l’aé- ronautique commerciale s’est dévelop- pée à un rythme très soutenu en 2014, de l’ordre de 7,7 %, portée par des niveaux de production records, le rem- placement accéléré des appareils obso- lètes et le besoin d’appareils plus sophistiqués, moins consommateurs de carburant ». Et cette tendance devrait se confirmer durablement puisque ces experts estiment que la demande en voyages aériens devrait augmenter de 5 % par an durant les 20 prochaines années, d’où le besoin de livrer entre 31.300 et 34.300 avions sur cette période. Dans ce contexte, Deloitte identifie cinq enjeux cruciaux pour le secteur, dont notamment la nécessité de dialoguer avec les fournisseurs pour améliorer leur performance opération- nelle et la probable consolidation par « familles » des sous-traitants. « Les sub-tiers sont souvent de grosses PME ou des ETI qui n’ont pas la même taille que les équipementiers de rang 1 ou les avionneurs. Pour tenir les montées en cadence, d’un point de vue opération- nel mais aussi financier, nous devrions assister de plus en plus à des mouve- ments de concentration de ces fournis-


L


a bonne santé de l’aéronau- tique civile, et dernièrement, militaire en France avec les ventes de Rafales, a de quoi faire des envieux. Selon


Des portails et programmes lancés par les donneurs d’ordres En attendant les rapprochements capi- talistiques, la collaboration s’effectue pour le moment davantage autour de portails et de programmes d’améliora- tion. A titre d’exemple, le portail Air- Supply de BoosAeroSpace lancé en 2012 vise à faciliter les échanges entre des donneurs d’ordres (avionneurs et équipementiers de rang 1 européens principalement) et leurs fournisseurs. Cette plate-forme veut notamment favoriser la détection des goulets d’étranglement et rendre la collabora- tion plus transparente entre les acteurs. « Les fournisseurs sous-traitants ont intérêt à aller vers ce type de portails pour d’une part se discipliner eux- mêmes, et d’autre part pour détecter les inadéquations dans les plans d’appro- visionnements. Et les donneurs d’ordres et rangs 1 les poussent à les utiliser. Mais côté fournisseurs, on s’interroge : quand on est en désaccord, ou suite à un problème de livraison, qui appelle-t- on ? », constate Philippe Armandon, Directeur de Lasce Associate. En ce qui concerne les programmes d’améliora- tions, ils peuvent être menés en interne par les donneurs d’ordre ou lancés par des fédérations professionnelles comme le Gifas. « 80 % de la valeur des produits Airbus vient de ses four- nisseurs », rappelait Thierry Vuille- quez, VP Operations Material & Parts chez Airbus pour justifier le lancement de SQIP (Supply Chain Quality Impro- vement Programm) visant à améliorer les performances industrielles d’une cinquantaine de fournisseurs straté- giques. Dans ce cadre, Airbus déploie les grands moyens pour accompagner ces fournisseurs dans des programmes d’amélioration de la qualité et des per- for- mances industrielles mesurés en termes de progression des taux de ser- vice et de respect des délais (voir le témoignage de Mapaero page 42 et de l’Ukad page 44 ). Une personne est en


Testard, Associée Responsable Conseil


en Achats et Supply Chain chez Deloitte


Magali


Philippe Armandon, Directeur Lasce


Associates


Poulier, Chef de Projet « Performances Industrielles » au Gifas


Jean- Michel


MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 39


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