L’ESSENTIEL Vu Ailleurs
3. Le coût du fullfilment : les consommateurs asiatiques sont bien informés des diverses options déjà disponibles sur les marchés matures du e-commerce tels ceux du Japon, des Etats-Unis ou de l’Europe ; ainsi leurs exigences évoluent constamment pour que les sites marchands locaux leur offrent de meilleures formules, plus rapides, moins chères ou même gratuites dans certains cas. Pour maîtriser sa prestation et ses coûts, Lazada prévoirait de se doter de ses propres entrepôts et moyens de livraison en Indonésie.
Privilégier l’approche collaborative pour les prestataires logistiques
Concernant le contexte concurrentiel, certains acteurs ont commencé à co-investir dans des centres de fullfilment régionaux sur les marchés clefs avec le projet de livrer leurs clients en moins de 48 h, et de réduire les retours et les annulations de commande. Plusieurs acteurs sur ce marché, tels bien sûr les intégrateurs DHL ou Fedex, pos- sèdent déjà les infrastructures et les réseaux. Citons aussi les agences postales, telles SingPost ou Australia Post, qui se sont réinventées en passant du traitement des courriers à celui des colis ; les défis portent néanmoins pour eux sur le cross-border où ils devront s’associer aux bons parte- naires étrangers. Enfin, n’oublions pas de citer les sociétés locales de messagerie qui répondent bien aux besoins de certains clients, dans la limite cependant de leurs moyens restreints. Ainsi, il ressort de ce salon que c’est une approche collaborative qui doit prévaloir, car aucun pres- tataire ne peut à lui seul exécuter l’e-fullfilment d’une façon efficace.
7 spécificités de l’Asean à intégrer pour s’implanter Par ailleurs, soulignons qu’aucun Français spécialiste de l’e-fullfilment n’avait investi dans un stand à l’occasion de ce 1er
salon, en dépit d’une forte influence française à Sin-
gapour. Les spécialistes de l’e-fullfilment français, qui ont leur place dans cette zone de croissance et qui envisage- raient de s’y implanter, devront tenir compte des éléments suivants : 1. l’Asean est constituée de 10 pays répartis sur une surface géographique de 4.4 millions de m2
tiplicité des langues parlées, 3. La multiplicité des points d’entrée au sein d’un même pays, liée a l’étendue des terri- toires, 4. la disparité qualitative des infrastructures por- tuaires, aéroportuaires et routières, 5. L’absence d’un réseau de messagerie intégré reliant les pays de cette zone, 6. La diversité des monnaies, 7. Les disparités règlementaires douanières entre pays de l’Asean mais aussi parfois entre provinces au sein d’un même pays (par exemple : les 30 provinces qui constituent l’Indonésie). ■
Marc Laurence
Expert en Logistique Spécialisée Basé à Singapour depuis 18 ans
Membre du Chartered Institute of Logistics and
Transports (CMCILT) et de la Logistics & Supply Chain Management Society (LSCMS)
marc.laurence@
gmail.com
BRESIL , 2. La mul- La Poste pour Interroll E Nouveau contrat avec
n association avec l’intégrateur de systèmes améri- cain NPI (National Presort LP), la société suisse Interroll a signé un contrat-cadre concernant la
livraison à la Poste brésilienne de 4 trieurs transversaux supplémentaires. Celle-ci avait déjà commandé 6 trieurs en novembre 2014. Au global, la commande représente 10 trieurs, avec la technologie de convoyage assortie. Le 1er
ROYAUME-UNI
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
I
l faut revenir aux fondamentaux dans les Supply Chain pharmaceutiques, affirme de façon peu orthodoxe le rapport « Atteindre l’excellence : la réaffirmation du client » du cabinet de conseil britannique Crimson & Co. La mondialisation, une clientèle en perpétuelle évolution et la pression constante de l’innovation les ont rendues de plus en plus complexes. Les organisations ont gagné en abstraction, augmentant le temps passé à la gestion, et perdu en proximité avec le client. Les opérationnels, proches des clients, sont marginalisés. Le cabinet appelle à les réhabiliter et à réaffirmer l’importance du contenu plutôt que celle du processus. Il suggère de réévaluer le portefeuille de projets, car selon une récente étude, 95 % du temps consacré à un projet sert à coordonner les acti- vités. Il soutient : « Ce virage à 180 degrés sera douloureux. Mais nous sommes convaincus que les Supply Chains abs- traites sont presque impossibles à gérer et à développer et, surtout, échouent dans la tâche fondamentale de faire du business ». Kerry Pickstone, Chef du département Sciences de la vie à Crimson & Co, souligne : « Dans les 5 ans, les meilleurs mettront l’accent sur la proximité avec le client, les fondamentaux, tout en conservant une vue de bout en bout de la Supply Chain. Aller de l’avant de façon plus simple, cohérente et rentable, même si cela amenuise les économies d’échelle globales provenant de la centralisa- tion, l’intégration et la coordination. Il est temps de met- tre à nouveau le client au cœur de l’entreprise ». ■ (Marino Donati, Supply Management, 29/04/2015)
trieur sera livré en 2015, les derniers seront montés en
2017. Les prestations de services opérationnels seront principalement réalisées en 2016. Ce projet sera effectué avec le centre de compétences régional d’Interroll ouvert l’année dernière à Atlanta, aux États-Unis, et avec celui (pour les modules et sous-systèmes) du groupe Interroll situé à Sinsheim en Allemagne. La valeur d’un trieur avec la technologie de convoyage assortie se situe aux envi- rons de 2 à 4 M$. ■ JPG
MAI 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°94 25
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