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RETOUR D’EXPÉRIENCE


Page d’accueil de Sylob 5


de l’entreprise. Ils se connectent au SI via un réseau privé virtuel (VPN). La première phase du projet a duré jusqu’à fin 2013. Elle a commencé par l’analyse de flux pour bien paramétrer l’ERP, puis a effectué la récupération de données et les tests. Un démarrage en big bang a eu lieu le 1er


janvier


2014. Depuis lors, toutes les données sont saisies directement dans l’ERP.


Une optimisation continue des processus Sylob 5 optimise les processus, comme le souligne Olivier Laurent : « Nous avons mis en place une nou- velle définition des flux. Si notre façon de travailler s’est adaptée à l’ERP, nous ne nous arrêtons pas là. Depuis mars 2015, une personne est chargée de remettre à plat et d‘optimiser les flux, en relation avec Sylob : vente,


Bilan d’affaires dans Sylob 5 qui comporte un module de suivi d’affaires.


bureau d’études, achats, production. Un plan d’actions sera mené pour modifier les processus ainsi que le paramétrage de Sylob 5. Les objectifs sont de tendre vers le flux tendu et de réduire les coûts ». Et Christophe Mar- tinoni, Chef de projet Sylob, de préci- ser : « Le cahier des charges accordait une place importante à l’interface de l’ERP avec le logiciel de gestion des données produits (Product Data Mana- gement, PDM). Ce dernier gère les données relatives à la conception du produit (versions, plans réalisés par le bureau d’études pour chaque client, nomenclature article). L’interface ins- tallée a requis une certaine expertise. Elle évite toute ressaisie lors du trans- fert des données du PDM à l’ERP. Les fiches articles sont créées automati- quement». Amélioration notable, le calcul des besoins se lance automati-


Une clientèle variée


« Notre carnet de commandes est plein à 5 mois », assure Olivier Lau- rent, Responsable du service commercial et marketing de Jacomex. Ce qui s’explique par la variété de la clientèle de la PMI de l’Ain. Elle s’adresse en effet au nucléaire avec notamment le démantèlement et le tri des déchets (Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), Areva NC...), à la R&D scientifique (Institut de physique nucléaire d’Orsay, l’Institut national de la santé et de la recherche médicale...), à la phar- macie (Sanofi, A.F.S.S.A.P.S. à Lyon... , au soudage (BEFI Garonne Sou- dure...), aux énergies nouvelles, à la chimie fine, aux technologies de couches minces (diodes électroluminescentes OLED et PLED, photo- voltaïque) et aux batteries. La moitié du CA de 5 M€ de Jacomex est réalisée en France, l’autre à l’export via des partenaires revendeurs en Europe et en Amérique du Sud. La PME se développe à l’internatio- nal. Elle ouvre en juin 2015 une filiale commerciale en Inde, où elle compte déjà comme clients des universités et instituts. ■


32 N°94 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2015


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quement chaque matin. Une proposi- tion de réapprovisionnement en fonc- tion de l’encours des stocks de sécurité est faite à l’acheteur. Le module pla- nification lisse et optimise la charge en fonction des ordres à accomplir. Sylob 5 a facilité la mise en place de tableaux de bord qui permettent de mieux maîtriser les processus. Ainsi, les pièces étaient auparavant réappro- visionnées en fonction des besoins. Mais le nombre de pièces utilisées à l’année n’était pas recensé. Aujour - d’hui cet indicateur contribue à opti- miser les stocks.


Place aux indicateurs de suivi et aux alertes


« Nous devons encore optimiser le cal- cul des besoins, en retravaillant les données, estime Olivier Laurent. Et nous devons aussi mettre en place de nouveaux indicateurs. Comme nous n’en avions quasiment pas aupara- vant, il est difficile de mesurer le retour sur investissement. Mais tout retard de livraison aux clients entraîne des pénalités. Nous sommes déjà plus à même de gérer la réception à temps des pièces de nos fournisseurs grâce à un système d’alerte qui permet de relancer le fournisseur si nécessaire. » Le passage à Sylob 5 a dégagé du temps pour les salariés, ce qui est cru- cial dans une PME, grâce à l’automa- tisation des tâches et processus, telle la gestion des paiements fournisseurs. La dématérialisation des flux mini- mise aussi le papier. Dans une PME, il n’y a pas de petites économies ! ■ CHRISTINE CALAIS


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