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TABLE RONDE Les participants


Bruno Lacoste, Responsable commercial France de la division Supply Chain Execution chez JDA Software Finalisée en décembre 2012, la fusion de JDA Software avec l’éditeur RedPrairie (WMS, TMS et workforce management) a donné naissance à un acteur global du Supply Chain Mana- gement de 4.500 collaborateurs dans le monde, un CA qui avoisine le milliard de dollars et une offre intégrée de solutions, tant dans le domaine de la planification que dans celui de l’exécution. L’effectif France est de 45 personnes.


Philippe Loiseau, Président de Syleps Le groupe Syleps, qui intègre notam- ment les sociétés Sydel et Sedep, emploie environ 220 personnes pour un CA d’une trentaine de millions d’euros. Son activité d’éditeur de WMS (Sydel Univers) a un positionnement également axé sur le pilotage de systèmes automatisés, conçus au sein du groupe (Sedep). Ses clients histo- riques viennent du secteur agroali- mentaire et industriel. La société a développé l’année dernière une acti- vité export en Chine.


Donal Mac Daid, Vice-President pour G.O.L.D. Supply Chain chez Symphony EYC Suite à son rachat à 100 % par le fonds américain Symphony Technology Group (STG), l’éditeur Aldata a fusionné fin 2012 avec EYC (Engage Your Customer), elle aussi dans le por- tefeuille de STG, et spécialisée dans les outils d'analyse stratégique des don- nées en matière de fidélité clients, d'habitudes d'achats, de segmentation produits, etc. Symphony EYC emploie 550 personnes avec une gamme incluant tous les outils de gestion de la Supply Chain pour la distribution (dont le WMS Gold), ainsi que la gestion des assortiments.


S’agissant de vocal, BK Systèmes a également développé une offre en interne. « Nous avions les compétences pour le faire et nous ne nous sommes jamais vraiment posé la question d’ex- ternaliser cette technologie. Nous la proposons aussi dans le cadre d’un nouveau produit, Speed Jump, qui s’appuie sur une conception modu- laire, où l’on peut venir greffer des technologies et des fonctionnalités en complément d’ERP ou de certains WMS », intervient Agnès Vincendeau (BK Systèmes).


Le métier et la connaissance des processus


La connaissance de processus spéci- fiques à tel ou tel secteur peut aussi faire la différence entre les WMS. C’est le point de vue d’Evelyne Ray-


74 N°73 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 2013


naud : « Les WMS, en matière de réception, stockage et expéditions, sont à peu près tous comparables. En revanche, pour la préparation de com- mandes, il y a de vraies différences fonctionnelles car cela varie fortement selon les secteurs d’activités. Les WMS qui ne savent pas piloter les afficheurs, ou travailler dans des modes multicommandes sur un cha- riot, peuvent difficilement prétendre travailler dans le domaine du e-com- merce. Tout le monde ne fait pas pareil dans la façon de réimplanter le picking, d’ordonnancer, de faire du précolisage, d’être capable d’éclater des commandes. Cela dépend d’où l’on vient. Je pense qu’il est plus compli- qué de rejoindre le monde du détail quand on vient de la palette que l’in- verse. D’où le fait qu’A-Sis se déve-


loppe de plus en plus dans les entre- pôts avec des activités mixtes ». « Bien sûr que le métier interfère dans le choix du WMS, reconnaît Philippe Loiseau (Syleps), estimant qu’il existe une trentaine de processus en tout en matière de préparation de commandes accessibles au sein d’un entrepôt d’ex- pédition. Sur ce total, 60 % ne sont accessibles qu’avec tout ou partie d’un système de mécanisation. D’où notre volonté de jouer sur notre point fort, pouvoir proposer à l’intérieur d’un WMS davantage de processus de pré- paration de commandes en rendant la mécanisation plus accessible, moins « sacralisée ». Notre stratégie en 2012, qui se prolonge sur 2013, a donc consisté à essayer de faire descendre le prix de solutions mécanisées très simples [ndlr : Flex'Y Shuttle], avec la


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