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DOSSIER Chariots élévateurs Cinq bonnes questions à se poser 1Bien définir ses besoins


C’est fondamental. De la même manière qu’un commercial ne va pas sélectionner la même voi- ture selon qu’il fait 100 ou 1.000 km par jour, le chariot de manutention doit avant tout être choisi sur des critères de niveau d’engagement. D’où la nécessité impérieuse de ne pas bâcler l’étape de définition des besoins et de bien appré- hender quelle sera l’utilisation quotidienne de la machine, dans quel environnement, pour quelles charges, etc. Ce n’est qu’à partir de cela que les choix pourront s’effectuer. Thermique ou électrique ? Capacité de 2,5 ou 3 t ? Low Cost ou Premium ? Achat avec contrat d’entretien ou Full Service ?


2Comparer les prix du Full Service,


même pour acheter Il est difficile de se faire une idée du coût que représentera la maintenance d’un chariot que vous voulez acheter. Une manière de s’en faire une idée est de demander aux différents cons- tructeurs que vous consultez de vous faire éga- lement une offre de location Full Service. A valeur résiduelle équivalente, cela devrait vous donner une bonne grille de lecture pour comparer ce que coûte la machine en maintenance sur toute


sa durée de vie, puisque chaque constructeur devra prendre en compte dans son offre tous les risques possibles, les fréquences statistiques pour changer tel ou tel organe etc.


3Se renseigner sur les prix


des pièces détachées Autant le prix de la main d’œuvre, à compé- tences égales, est relativement homogène, autant celui de certaines pièces détachées peut varier considérablement d’un constructeur à un autre. Il peut aussi varier de manière impor- tante tout au long de la durée de vie de la machine. Cet aspect des choses ne doit pas être négligé, même dans le cas du Full Service, car les remplacements de pièces en cas de casse font partie de la facturation dite « hors contrat ». Par ailleurs, le Full Service n’inclut pas généralement certaines pièces telles que les roues, les pneus, les fourches ou encore les batteries (dans le cas d’un chariot électrique bien sûr).


4Exiger le contrat


de conformité CE Le contrat de conformité CE a beau n’être qu’auto-déclaratif, il n’en reste pas moins indis- pensable, notamment en cas d’accident. Il faut impérativement le demander au loueur, cons-


Les constructeurs face à la directive antipollution Depuis le 1er janvier 2013 est entrée en vigueur la


norme européenne anti-pollution 97/68/EG Stage III B qui va rapidement contraindre les construc- teurs à modifier leurs chariots diesels d’une motorisation de plus de 37 kW. Cette norme impose une réduction drastique des émissions de NOx (Oxydes d’azote), HC (hydrocar- bure), monoxyde de carbone (CO) et parti- cules de suies. Face à cela, les constructeurs ont deux options. La moins reluisante mais la moins impactante sur le prix est de réduire la


puissance et donc les performances de leurs moteurs (pour les chariots de capacités de 2,5 t, voire 3 t) pour faire passer les motorisations sous


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la barre fatidique des 37 kW. La seconde est d’ajou- ter un filtre à particule (FAP), mais cela implique un surcoût estimé entre 4.000 €et 7.000 €. Certains sont déjà prêts, notamment ceux qui s’appuient sur des moteurs issus de l’automobile. C’est le cas de Still (moteurs Volkswagen), dont la technologie de transmission hybride diesel-électrique et la récu- pération de l’énergie de freinage lui permettent de n’avoir aucune modification à apporter sur ses cha- riots diesel jusqu'à 3,5 t, et de n’ajouter un FAP qu’à partir de 6 t. Fenwick-Linde, son « compère du groupe Kion », a également anticipé la norme dès le mois de novembre avec sa gamme EVO de cha- riots frontaux thermiques de 2 t à 5 t « Notre stra- tégie est d’intégrer de nouveaux moteurs diesel 2.0 Tdi Common-Rail combinés avec une nouvelle transmission hydrostatique qui permettent des gains de consomma- tion de carburant de 10 à 20 %, et de compenser ainsi, en partie ou en totalité, le surcoût du FAP intégré », nous confie Christian Sauzin, Directeur Marketing de Fenwick-Linde. « Nous sommes prêts depuis 18 mois, avec un nouveau moteur ayant un régime moteur plus bas et des flitres à particules sur les chariots


©STILL


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