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appel d’offres WMS, nous sommes 20 voire 150 sur le coup. En revanche, lorsque l’on propose des composants technologiques à haute valeur ajoutée de mesure de performances, de yard management, de labour management, avec de la fiabilité et de la vitesse de mise en œuvre, on arrive à gagner l’attention de nos clients, même de ceux qui étaient réticents au Saas il y a quelques années ».


Démarche intégrée et modularité


« Q


u’est-ce qui différencie vos outils les uns des autres ? » C’est Henri Seroux (Manhattan Asso- ciates) qui se lance le


premier sur cette épineuse et intimi- dante question posée par Jean-Phi- lippe Guillaume. Pour lui, c’est la richesse fonctionnelle liée au choix fait par Manhattan Associates depuis 20 ans de développer et d’investir for- tement dans un outil très paramétra- ble, avec une nouvelle version par an. « L’innovation sans doute la plus forte aujourd’hui est de considérer que le magasin n’est plus le bout de la chaîne, mais devient un hub, qui peut servir de point de retrait, de point d’expédition, de « fulfillment » de la commande. Pour répondre à cette croissance de l’activité omnicanale de nos clients, nous avons étendu le WMS afin d’intégrer des fonctions light sur des appareils mobiles pré- sents en magasin ». « Le point central, c’est la demande du consommateur, rebondit Bernard Sauvage (Generix). La réflexion que nous avons menée chez Generix, c’est de concevoir un système garantissant la supervision de bout en bout, qui part du consomma- teur final et qui va être traitée par un certain nombre d’acteurs, des transi- taires, des transporteurs, des entre- pôts, de l’approvisionnement, etc. C’est ce qui nous conduit à faire cette proposition de valeur, une « Flow Control Tower » intégrant tous les composants que nous avions précé- demment, ainsi que le mode Saas (Software as a service). A chaque


« Quel est l’objectif, la fonction d’un WMS, ou d’un TMS, ou d’une gestion d’approvisionnement ?, s’interroge Joseph Felfeli (Acteos). Ce que nous avons introduit sur le marché depuis 25 ans, c’est une approche complète- ment différente basée sur le coût de la


disponibilité des produits qui nous a conduit à une démarche intégrée, basée sur des prévisions fiables, multini- veaux, sans lesquelles on ne peut pas planifier. » Une philosophie qui ne peut que plaire à Bruno Lacoste, étant donné le positionnement du groupe JDA Software. « Côté retail, il faut pou- voir exploiter des entrepôts multica- naux, capables de tout faire. Et côté industriels, le défi permanent est la volatilité de la demande. Il faut donc des solutions qui couvrent à la fois les aspects opérationnels terrain, dont le WMS, et ceux de Supply Chain Plan- ning, de Supply Chain Demand et c’est en cela que la stratégie d’acquisition de JDA RedPrairie a tout son sens », martèle-t-il. Evelyne Raynaud (A-Sis) prône pour sa part les vertus de la modularité. « Nous ne croyons pas à la


Les participants


Bruno Barone, PDG de Negsys Créé en 2001, Negsys est un éditeur d’une dizaine de personnes, qui réalise un CA de 1,7 M€, avec une offre WMS (Spidy) et un module TMS. Sa particu- larité est de proposer ces solutions en mode locatif et hébergé (Saas) et d’avoir une cible de clientèle exclusi- vement orientée TPE et PME, en parti- culier dans l’e-commerce et dans le secteur des prestataires logistiques. L’offre de location inclut également le matériel, notamment les terminaux RF.


Jean-Yves Costa, Directeur des Solutions Logistiques et Transports chez Hardis Le groupe Hardis est à la fois SSII (en mode forfait et tierce maintenance applicative, mais aussi infogérance et hébergement de solutions) et éditeur de solutions Supply Chain (notamment la suite Reflex). Son effectif total est de 620 personnes, pour un CA d’envi- ron 55 M€ en 2012. Les principaux secteurs d’activités de la base installée de Reflex sont les prestataires logis- tiques, la distribution spécialisée (mode, habillement, bricolage, etc.) et l’e-commerce.


AVRIL 2013 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°73 71


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