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DOSSIER RFID Stéphane Cren, Responsable de projets RFID chez GS1 France


« Aux Etats-Unis, l’impact attendu de la RFID est dans la transformation du magasin »


Supply Chain Magazine : Où en est-on en matière de projets RFID dans la distribution en France ? Observez-vous un ralentissement ces dernières années ?


Stéphane Cren,


Responsable de projets RFID chez GS1 France


Stéphane Cren : C’est le contraire. La dyna- mique de l’EPC (Electronic Product Code, le stan- dard RFID) est excellente. Au plan mondial, le secteur de la distribution a quadruplé sa consom- mation d’étiquettes entre 2009 et 2011. Pour cette année, Avery Dennison, un des leaders de ce mar- ché, vient d’annoncer une augmentation de ces ventes de 70 % dans le secteur de la mode/habil- lement, qui constitue le principal moteur de cette croissance. En France, spécifiquement, on peut avoir l’impression d’un sur-place un peu frustrant. Ce n’est pas le cas. Plusieurs enseignes font le


choix de déployer la RFID au niveau article ; mais dans une grande discrétion pour les raisons que vous imaginez… La RFID se développe en temps de crise, en partie parce qu’elle y arrive à matu- rité, en partie parce qu’elle y est très adaptée : elle rationnalise les modèles opérationnels, renforce leur efficacité et supprime des coûts.


SCMag : La manière dont on utilise la RFID dans la Supply Chain de la distribution évolue-t-elle également ? S.C. : Ce que l’on observe aux Etats-Unis en ce moment, ce sont des projets dont l’impact attendu est au moins autant dans l’optimisation de la Sup- ply Chain que dans la transformation du magasin, du métier de commerçant. Ron Johnson, CEO de JC Penney, un ex d’Apple, disait récemment : « Nous sommes en train d’amener la RFID à nos clients ». Signifiant par-là qu’il allait libérer ses magasins des contraintes opérationnelles lourdes (le réassort, l’encaissement) pour se consacrer à enrichir le contact, « l’affinité » des salariés avec le client. Et regardons moins loin de nous, à Londres, où Burberry ouvre des magasins RFID. Eux parlent « d’estomper les frontières entre le shopping en ligne et en magasin ». L’EPC y tient un rôle pré- pondérant pour mettre à disposition des clients en magasin toute la richesse des contenus du Net.


SCMag : Commence-t-on à y voir clair en termes de coûts et de retour sur investissement (ROI) ? S.C. : Cela reste la principale difficulté de ce mar- ché. Non pas que les ROI ne soient pas attractifs in fine. Mais ils ne sont guère lisibles pour les enseignes qui n’ont pas défriché méthodiquement le sujet. Aux Etats-Unis nos contacts distributeurs évoquent des délais de Payback entre neuf et 18 mois. Ce qui, au regard du montant des inves- tissements, montre l’ampleur de l’avantage com- pétitif dont ils se dotent. Le principal pilier est connu : un accroissement des ventes provoqué par une gestion des stocks beaucoup plus rigou- reuse. Les tags représentent 90 % du coût dès lors qu’il s’agit de marquage article. Et c’est vrai qu’à ce sujet particulièrement, il n’est pas toujours facile d’y voir clair. ■ PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-LUC ROGNON


90 N°69 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2012


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