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SPÉCIAL SIMI 2012


De g. à d. : Léo Barlatier (Barjane), Antoine Tostain (Tostain & Laffineur), Hélène Fort (Parcolog), Alain Panhard (Panhard Dévelop.)


un site urbain, il faut voir comment faire évoluer les bâtiments, peut-être sur plusieurs étages, envi- sage-t-il. Parallèlement, nous nous intéressons à l’acquisition de friches industrielles, lorsqu’elles sont bien placées, par exemple à Créteil, en façade de l’A86 où nous avons acheté trois immeubles côte à côte. Mais c’est un sujet assez compliqué car le plus souvent les autorisations d’exploitation délivrées ne sont pas très claires. C’est long et cela nécessite pas mal de fonds propres. »


Des bâtiments à étage


Jean-François Mounic, DG Europe du Sud de Goodman est plus mesuré. « Nous nous y inté- ressons mais attention à la problématique de coûts pour la grande logistique car les fonciers sont souvent relativement onéreux et l’intégra- tion des coûts de démolition et de réhabilitation rend l’exercice un peu compliqué ». « En Ile-de- France, tout ce qui peut être « tertiarisé » l’a été, à Saint Denis, à Montreuil… Mais il reste des terrains et des parcs extraordinaires que l’on retrouve soit en commercialisation, soit pour les- quels se pose la question de les présenter en développement, intervient Didier Malherbe, DGA chez CBRE. Il faudra repenser les produits comme on les faisait dans les années 80, sur plusieurs niveaux. Des bâtiments dédiés à de grands clients sur de petites surfaces, pour retrouver un équilibre éco compatible avec ces terrains-là qui sont à 130, 140, ou 150 € le m2


.


Ce sera le prix pour être situé à 7 ou 8 km de Paris, sachant qu’aujourd’hui, la « light logistics » va être de plus en plus demandée. Ce sera un des enjeux qui vont nous occuper pour les 10 ou 15 ans qui viennent ». Pour Laurent Sabatucci, PDG d’EOL, le vrai sujet est plutôt du côté des friches logistiques en province. « Que va-t-on faire des entrepôts construits en compte propre dans de petites villes avec l’évolution de la régle-


82 N°69 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2012


mentation qui fait qu’y toucher est très compli- qué, ces bâtiments n’ayant plus de valeur de sor- tie ? », s’interroge-t-il.


Demande de dérogations Pour Benoît Chappey, Directeur Commercial d’Argan, la réhabilitation est un marché de niche, en aucun cas appelé à se généraliser. Argan s’y intéresse ponctuellement, avec par exemple le rachat d’un site SNCF à Trappes, à 30 km de Paris, sur lequel se trouvait un bâti- ment Sernam de 45 ans. « Nous avons réussi à acheter le site au prix du terrain, et à tout raser pour développer un centre logistique avec un loyer relativement important mais qui reste dans la gamme des valeurs logistiques de l’Ile-de- France. Cela a été possible parce que c’était une friche absolue qui n’était pas située en première Couronne ». « Pour avoir vécu quelques expé- riences de réhabilitation de bâtiments, c’est sou- vent très compliqué, très chronophage et toujours un peu périlleux en matière d’autorisations », déplore Antoine Tostain, Cogérant de Tostain & Laffineur Real Estate Solutions. Et de proposer : « Via Afilog, il serait intéressant de demander aux pouvoirs publics des dérogations pour que certains bâtiments bénéficient d’une occupation en toute sécurité, avec des contraintes. Mais il n’est pas possible d’appliquer des réglementa- tions de 2012 à de vieux bâtiments dont le péri- mètre est trop petit. Ils ont très souvent une limite de propriété à moins de 20 m de leurs murs, et cette réglementation est en train de créer des friches alors que le marché existe pour occuper ces bâtiments ».


Les délais d’instruction dérapent « Tout à fait d’accord pour regarder ces aspects de réglementation très contraignante, et pas uni- quement sur les limites de propriété, acquiesce


©C.POLGE


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