ventaire, de cross-docking, d’éclate- ment et de réapprovisionnement. Il est adapté aux opérations simples et répé- titives, nécessitant peu de saisies. « Nous avons un client qui utilise le vocal de la réception jusqu’à l’expédition sur une plate-forme de cross-docking (réception, préparation, impression documentaire et expédi- tion). Mais force est de constater que cet exemple reste anecdotique pour le moment », admet Michel Beurdouche. Gardez à l’esprit que le vocal ne répond pas à toutes les problématiques… Inu- tile donc de fantasmer sur un entrepôt « 100 % vocal » !
Quel coût ?
Quelle que soit la technologie choisie, vous obtiendrez des bénéfices. Les fournisseurs de solutions évoquent en moyenne des hausses de 10 à 20 points de productivité, selon la situation ini- tiale. Le niveau de qualité progresse également, avec le plus souvent une baisse significative du taux d’erreurs. « Par rapport à une solution papier, on améliore la qualité, avec du vocal, d’un facteur de 8 à 10 », observe Jean-François Le Garrec. S’agissant du prix, Vocollect annonce un coût par utilisateur compris entre 3.000 et 5.000 € (matériel, interfaçage et solu- tion). Grâce à l’absence de serveur intermédiaire, Nomadvance avance un coût inférieur, de 2.500 à 3.000 € par poste. Aldata et IER évoquent un coût moyen respectivement d’environ 3.000 € et de 2.000 à 3.000 € par poste. Quoiqu’il en soit, vous pourrez compter en général sur des retours sur investissement de moins d’un an… ■ JULIA FUSTIER
INRS met en garde contre les risques liés au vocal
Dans une fiche pratique publiée en avril 2009 par l’INRS (Institut national de Recherche et de Sécurité), il est indi- qué que l’installation d’un système de guidage vocal, en remplacement d’un support de commande traditionnel, modifie la nature des risques profes- sionnels et le niveau d’exposition du préparateur. Parmi les risques identi- fiés, on relèvera : l’intensification des temps de manutentions manuelles, dépassement dans certains cas des seuils réglementaires d’exposition sonore (risque plus élevé dans les entrepôts à température dirigée), etc. Des risques psychosociaux sont éga- lement dénoncés : une dépendance à la machine, une modification des relations de travail, une diminution des aptitudes attendues. « Le risque d’isolement de l’opérateur est grand. On observe une baisse de la communication entre collègues et un effritement des équipes au bout de quelques mois », confirme Virginie Govaere, Chargée de recherche à l’INRS. Les dernières études réalisées « sur le terrain » par l’INRS datent de 2010 mais il semble que les choses n’aient pas tellement changé depuis. Virginie Govaere insiste sur l’intensification du travail :
Virginie Govaere, Chargée de recherche à l’INRS
Didier Santurette, Directeur du Développement d’Acsep
« L’augmentation de la productivité génère une hausse des charges soulevées par les préparateurs. Cela se traduit par des risques plus élevés de TMS, de lombalgies ou d’entorses ». Vir- ginie Govaere donne l’exemple d’un entrepôt de distribu- tion, suivi pendant deux ans, ayant opté pour une solution vocale : « Ils ont évoqué au bout de 18 mois une chute de la communication et les effets de robotisation. D’une manière générale, nous observons que la perception de ce système, par les préparateurs change au fil des mois ». Plusieurs actions sont donc menées dans cet entrepôt pour amélio- rer la situation. Des tests de « pause commune » ont été réalisés mais le problème de la communication n’a pas encore trouvé de réelle solution. Un travail sur le paramé- trage du son est actuellement en cours. Les premiers résul- tats sont encourageants. D’une façon générale, l’INRS préconise des recommandations qui vous seront certaine- ment utiles : optimiser le positionnement des articles en stock de manière à éviter les ré-agencements des colis sur la palette, limiter le niveau sonore dans le casque au niveau le plus bas possible, tenir compte des dernières améliora- tions apportées par les fabricants afin de limiter les contraintes du guidage vocal, essayer de faire varier les acti- vités et favoriser la polyvalence des opérateurs. ■ JF
NOVEMBRE 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°69 105
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