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ENQUÊTE Bricolage


de plus en plus importante dans le monde de la GSB (par exemple le sur-mesure en menuiserie) » explique Jean-Marc Soulier.


Une démarche orientée client Le pilotage des flux se complexifie également, car pour que le cross-canal soit rentable, il faut trouver l’optimum économique par rapport à la com- mande et à la promesse client. Pour la commande de tel produit et un retrait en magasin, où doit-on aller chercher le stock ? Dans l’entrepôt central, chez


les fournisseurs, dans un autre maga- sin ? Cela paraît simple mais la réponse peut varier en fonction du degré d’ur- gence, de la valeur du produit, du cycle de vie du produit, du flux de toutes les autres commandes, des niveaux de stocks et des ressources humaines. « De la même manière que le route-to- market consiste à trouver la meilleure politique de stockage et de circulation des produits par rapport aux magasins, nous avons appelé cette démarche le route-to-customer », souligne Jean- Marc Soulier. « Le cross-canal total peut avoir pour effet de créer des expéditions à partir du magasin et de rendre aléatoire l’écoulement des pro-


duits par rapport aux prévisions classiques, insiste pour sa part Henri Seroux. Nous ne pensons pas que la bonne réponse à cela soit de sophis- tiquer les algorithmes de prévisions, car les types de produits sont trop dif- férents. C’est trop complexe. » Man- hattan Associates préconise plutôt l’utilisation d’une surcouche d’intel- ligence multi-sites appelée DOM (Distributed Order Management, voir encadré page 78), qui récupère chaque commande et choisit auto- matiquement, à partir de règles pré- définies et de la visibilité de tous les stocks (y compris en transit), le pro- duit qui tient le mieux possible la promesse au client. L’application est également accessible en magasin, pour assister le vendeur ou l’inter- naute à la recherche d’un produit momentanément indisponible, con - sulter l’ensemble des stocks d’autres magasins, déclencher la vente et envoyer les instructions d’expédi- tions ou de retrait magasin. Mais avant d’en arriver à ce degré de sou- plesse, il faudra tout de même passer par une phase d’interconnexion des systèmes d’informations, pas forcé- ment très simple.


Des changements en perspective


Le cross-canal devrait aussi faire apparaître de nouvelles missions en magasin, comme de la préparation de commandes ou de l’expédition directe aux clients. Et lorsque la part du e-commerce dépassera un seuil critique, la préparation de com- mandes dans les entrepôts des enseignes de GSB sera sans doute amenée à se réinventer. Faudra-t-il conserver un stock commun et seg- menter les préparations entre les pro- duits qui ont vocation à compléter le stock magasin et les commandes uni- taires clients (en magasin ou sur le web) ? Créer une section de prépara- tion dédiée à la vente à distance et séparée de la commande magasin, avec des assortiments bien distincts ? S’appuyer sur les magasins pour les produits à faible rotation ? Il semble encore un peu tôt pour que toutes ces questions trouvent leurs réponses. ■ JEAN-LUC ROGNON


74 N°69 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2012


©JP.GUILLAUME


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