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DOSSIER Traçabilité


traçabilité. Une dizaine ont été consultés par appel d’offres et le choix s’est porté sur Zetes, qui propo- sait une solution répondant aux besoins de séria- lisation en manufacturing et de traçabilité logis- tique, maîtrisait l’optique multi-site et couvrait bien l’Europe. « L’idée était de retenir une solution pertinente de bout-en-bout, avec une logique de guichet unique pour ne pas corser les questions d’évolution ou de maintenance », précise Frédéric Wszolek, avec son regard SI. La traçabilité relève ainsi d’une couche fonctionnelle complémentaire, qui se greffe à l’existant et communique avec l’ERP, vu qu’il porte les référentiels produits ou clients.


Des modules bien agencés En pratique, l’identifi cation unitaire se fait en fi n de fabrication et au niveau du packaging sur les 6 sites de production, en apposant une étiquette Datamatrix autocollante. A charge pour la solu- tion de « Packaging Execution » Zetes Atlas de gérer la sérialisation et le marquage, ainsi que l’agrégation produits/contenants.


Carmen Neira (FAQ Logistique Conseil) et Frédéric Wszolek (EPC Groupe)


« Il y avait un cadre réglementaire et une orienta- tion technologique. Nous pouvions nous y tenir a minima pour répondre aux exigences d’identifi ca- tion unitaire et de traçabilité étendue. Nous sommes allés au-delà car c’était l’opportunité d’améliorer notre performance opérationnelle, par exemple en gestion de stock, et d’harmoniser les process entre les fi liales », indique Frédéric Wszolek, Respon- sable des Systèmes d’Informations d’EPC Groupe ; lequel est présent dans 20 pays, dont 8 devant appliquer les directives européennes. L’idée était aussi d’ajouter des fonctionnalités pour se diffé- rencier de la concurrence, comme le portail d’in- formation proposé aux clients pour assurer du reporting et de la visibilité sur leur gestion d’ex- plosifs. Ou la preuve de livraison qui acte le trans- fert de responsabilité du produit.


Une couche fonctionnelle dédiée En préalable, il fallait retenir une solution pour assurer cette traçabilité. En com- mençant par recenser les besoins propres à chaque pays, compte tenu des spécifi - cités de process ou de réglementation. « Ensuite, la consultation du marché menée à l’échelle européenne a relevé le côté très hétérogène de l’offre, le principe de traçabilité pouvant être porté par des éditeurs spécialisés comme par ceux de WMS et autres TMS », note Carmen Neira. Elle s’est intéressée à un spécialiste de l’étiquetage à haute cadence d’alcools et cigarettes, mais aussi aux acteurs comp- tant des références dans la pharmacie ou l’agroalimentaire, vu leurs obligations de


88 N°110  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 2016


Au long de la Supply Chain, nombre d’événe- ments sont générés par les 250 opérateurs équi- pés d’un terminal durci, fourni et maintenu par l’éditeur. Sur un an, environ 58 M d’événements sont enregistrés, de la réception en entrepôt à la mise en stock, de la préparation de commande au chargement du camion et jusqu’à la livrai- son. Le tout via la solution d’exécution Medea sur les 53 entrepôts, puis le module de preuve de livraison Chronos. Tout produit est tracé et enregistré, même les fl ux retour des produits non consommés dans un délai imparti, qui peuvent être réintégrés en stock. Le pilotage et le suivi de l’ensemble des activités repose sur le portail Olympus Track & Trace, qui peut restituer tous les événements logistiques des produits fabri- qués, par exemple pour répondre aux demandes d’informations des autorités.  MR


350 terminaux durcis sont déployés en usine, en entrepôt et sur le terrain.


©EPC GROUPE


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