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de l’information. Pourquoi donc s’en priver ? Finis les « listings » et grosses éditions que l’on apporte en réunion S&OP. On va enfin pouvoir naviguer à la demande sur les dimensions et les valeurs du S&OP, afin d’étayer des raisonne- ments ; agir de manière interactive lors de ces mêmes séances et pouvoir enregistrer les déci- sions prises, afin de re-simuler plus tard, les impacts détaillés de ces décisions. De plus, le mariage du « Cloud » avec les applications mobiles autorise le lancement de traitements


vers plus de « chaîne logistique verte ». La réponse à la demande client, à un coût accepta- ble, reste un objectif incontournable, cependant que l’entreprise se voit valorisée sur sa capacité à intégrer la problématique environnementale dans tous ses processus.


Définir des données écologiques rattachées aux produits fabriqués (gramme carbone), des pro- ductions carbone au transport (g. carbone/km), un taux fer/route cible, mesurer des impacts environnementaux (ex : déchets de consomma-


complexes depuis ces terminaux. Ergonomie et puissance de calcul ne font plus qu’un, au grand bonheur des opérationnels de la Supply Chain. C’est demain, c’est maintenant !


S&OP et développement durable : utopie ?


Le développement durable est un enjeu sociétal de premier plan. L’entreprise doit aujourd’hui répondre au double défi de la performance éco- nomique et environnementale. Elles anticipent le changement et multiplient les initiatives: achats responsables, logistique inversée, réduc- tion de l’empreinte carbone, etc. Comment la chaîne logistique peut-elle intégrer le facteur environnemental au cœur de ses processus ? Comment passer des intentions à la mise en œuvre opérationnelle ?


Prendre en compte les critères environnemen- taux dès le S&OP est la marque d’une entreprise qui souhaite transformer ses processus pour aller


tion liés au mix produits, avec un nombre de sacs plastique ou de bouteilles PET), voilà un échantillon des problématiques auxquelles est confrontée l’entreprise responsable. Bien évidemment, le pré-requis à la mise en place d’un S&OP « responsable » est l’existence d’un processus S&OP « classique », éprouvé et intégré.


La prise en compte de « critères environne- mentaux » se fait dans les arbitrages capaci- taires ou lors de choix de « Sourcing ». Les arbitrages s’appuient sur les données extraites des systèmes d’information. La fiabilité des données joue donc un rôle clé dans la péren- nité du processus. Cette réflexion peut paraître relever du roman d’anticipation, cependant, les contraintes réglementaires imposées par la directive Reach montrent, s’il le faut, que le passage de l’incitation à la coercition peut se faire plus rapidement que prévu. Aux entre- prises d’anticiper ces changements. ■


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86 N°65 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUIN 2012


©ANDREA DANTI-FOTOLIA


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