POUR VOS APPELS D’OFFRE
Si certains transporteurs qu’il souhaite voir participer à l’appel d’offre ne sont pas déjà présents sur la plate-forme, il leurs demande alors de se référencer », explique Yvan Keller, DSI chez bp2r. Il existe d’autres solutions de gestion et d’optimisation d’appels d’offres en ligne (Openfret, Trade Extensions, etc.). Dans le domaine collaboratif, men- tionnons aussi GT Nexus (voir encadré page 68), dont le périmètre est interna- tional. Historiquement très implantée sur le maritime, la plate-forme couvre désor mais tous les modes de transport. « GT Nexus va encore plus loin en se positionnant sur une offre de pilotage global des flux avec une dimension Supply Chain. Le transport est un élé- ment parmi le reste. L’équivalent de ce genre de plate-forme n’existe pas en Europe. Dans le domaine des plates- formes à vocation mondiale, citons aussi Inttra et Traxon. La première est essentiellement axée sur le maritime. Les compagnies maritimes référencées sur cette plate-forme représentent 80 % du fret maritime conteneurisé dans le
monde. Elle propose des services comme : le Booking, les Schedules, les Shipping Instructions, le BL électronique. Traxon, quant à elle, est le pendant d’Inttra pour le transport aérien », précise Yvan Kel- ler. Ce sont en général les chargeurs qui payent l’accès et l’utilisation de ces plates-formes.
Et même au niveau opérationnel…
Ces plates-formes collaboratives sont aussi utilisables pour répondre à des besoins opérationnels : DDS Logistics (Tracking Transport International, etc.), Mercareon (gestion des livraisons amont), Transporeon (attribution des ordres de transport, réservation des créneaux horaires, calcul des itiné- raires, planification des expéditions, etc.), Transwide (prise de rendez-vous, remontée du statut des expéditions, gestion CRM…), etc. « Les plates-formes collaboratives jouent alors le rôle d’un TMS : planification des rendez-vous, gestion des documents, Track & Trace, pré-facturation, etc. On observe même
l’émergence de fonctionnalités liées à la planification et l’optimisation du transport », résume Yvan Keller. On saluera également l’arrivée d’un petit nouveau dans la sphère des e-plates- formes de transport : Cinatis, qui pro- pose une plate-forme de transport web collaborative articulée autour d’un moteur de mutualisation des flux char- geurs et un moteur d’optimisation des livraisons. « Le principe de la plate- forme de mutualisation est d’intégrer les flux dans une base de données puis de les comparer entre eux afin de véri- fier leur compatibilité. Si la compati- bilité est avérée, la plate-forme propose une optimisation des flux puis confie ses flux à un ou des transporteurs qui vont réaliser la prestation. Selon l’uti- lisation de l’outil, la compatibilité des flux peut être vérifiée de deux manières : ouverte ou fermée ». Bref, la nébuleuse des plates-formes électroniques de mise en relation dédiées au transport gagne du terrain et s’enrichit progres- sivement en fonctionnalités. ■ JULIA FUSTIER
Transportmarketplace.com : une place de marché pour les chargeurs
Régis Barbenchon, Dirigeant et Créateur
de
transportmarketplace.com
«
Transportmarketplace.com est une place de marché. Notre principale mission est la mise en relation des chargeurs avec les opérateurs de transport », résume en quelques mots Régis Bar- benchon, Dirigeant et Créateur de
transportmarketplace.com. A la différence des bourses de fret, cette place de marché est ouverte aux expéditeurs (industriels, distributeurs, etc.). Autres caractéristiques ? « Notre plate-forme couvre un périmètre multimodale et mondial », répond Régis Barbenchon. Pour accélérer son développement, l’éditeur noue des parte- nariats en commercialisant des communautés comme
river.transportmarketplace.com à EPF (Entreprendre Pour le Fluvial). « Nous proposons des licences de notre plate-forme à des organismes/sociétés qui souhaitent assurer la promotion d’un mode de transport ou d’un territoire. C’est le cas de EPF pour le fluvial en Europe. Ces communautés sont des points d’entrée pour accé- der à notre plate-forme. Il s’agit également d’un moyen pour nous d’aborder un marché mondial et de constituer un réseau solide (avec des communautés telles que
airfreight.transportmarket-
place.com,
normandie.transportmarketplace.com, etc.). A ce propos, nous avons des membres dans 118 pays », complète le dirigeant. S’agissant du principe, après avoir choisi son mode de transport, le chargeur dépose son offre en ligne. Les opérateurs intéressés lui envoient alors gratuitement une cotation. Puis le chargeur choisit son transporteur et lui envoie sa commande. La prise en charge est ensuite confirmée par le transporteur. 90% des trans- actions sont des offres d’affrètement « spot ». « Les appels d’offres sur du long terme restent encore très minoritaires. Les chargeurs n’ont pas encore l’habitude de procéder de cette façon », analyse Régis Barbenchon. Dans le cas général, la plate-forme autorise le chargeur à rece- voir deux offres mais ce chiffre peut monter jusqu’à cinq, voire neuf, si le chargeur est auto- risé. Le modèle économique est un autre élément de distinction. « Nous avons opté pour le modèle Win & Pay », souligne Régis Barbenchon. Le chargeur paye 2€ par cotation si et seu- lement si il la reçoit dans un délai de 48 heures. Quant au transporteur, il débourse 4€ pour chaque commande acceptée. ■ JF
66 N°65 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUIN 2012
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