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pipe, 50.000 autres par OMK en Rus- sie et 10.000 tubes proviennent de chez Sumitomo au Japon (qu’ils quit- tent d’ailleurs quelques jours avant le tsunami de mars 2011). Les transports amont vers les sites industriels de Mukran et Kotka sont effectués à 100% par voie ferrée ou maritime. Le revêtement béton démarre quant à lui en mars 2009 pour s’achever en novembre 2011, avec deux mois d’avance sur le planning prévu. Une fois recouverts de béton, les tubes sont ensuite répartis, par bateau, vers les sites de stockage intermédiaire. Sur le port de Slite, un processus original est prévu (le « Ship-to-Ship »), une sorte de cross-docking pour transborder une partie des tubes directement sur le navire qui approvisionne la barge usine, de manière synchronisée. En avril 2010, quand la construction du premier pipeline commence, les deux tiers des tubes requis pour cette pre- mière ligne sont déjà stockés sur les cinq sites autour de la Baltique. Phi- lippe Cattelain, Consultant indépen- dant recruté par Eupec-PipeCoatings en tant que Responsable Planning, est fier de sa participation à ce qu’il considère comme un « fantastique succès collectif ». « Il y a eu plusieurs phases de planification, d’abord la


Sur le port de Slite, un processus original est prévu (le « Ship-to-Ship »), une sorte de cross-docking pour transborder une partie des tubes directement sur le navire qui approvisionne la barge usine, de manière synchronisée.


Deux usines de revêtement en béton à Mukran (Allemagne) et Kotka (Finlande), ainsi que trois sites portuaires intermé- diaires, à Slite, Karlskrona (Suède) et Hanko (Finlande) ont été construits non loin du tracé du pipeline.


matières. Ce n’est pas neutre, surtout que chaque jour d’arrêt de la barge coûte des pénalités astrono- miques !


phase


EPC de plan- ning de construc-


tion des usines de


revêtement, puis celle de la production industrielle en grandes séries, avec l’approvisionnement de Mukran et de Kotka en ciment, sable, minerai de fer, etc., et enfin la gestion des flux phy- siques de tubes, avec l’impératif de les livrer au bon endroit, au bon moment », détaille-t-il. Un travail de précision et de rigueur, car une erreur de 5 % sur le planning de production des 200.000 tubes recouverts de béton peut repré- senter quatre à cinq mois de retard sur le planning et 125.000 tonnes de


Quelques jours d’avance La pose du second pipeline, parallèle au premier, s’achève en avril 2012, avec quelques jours d’avance sur le planning initial, et ce malgré deux mois d’arrêts dus aux conditions météo exception- nelles de ces deux derniers hivers. Le projet a également dû faire face à de nombreuses difficultés de toutes natures, depuis les retards dans les per- mis de construire en Finlande jusqu’à une pénurie provisoire en minerai de fer à cause d’un incendie sur le port de Nar- vik. « Nous avons su gérer tous ces aléas, grâce à des équipes profession- nelles, autonomes et très réactives, un planning bien anticipé et très largement partagé autour de la Baltique, sans être trop diri- gistes, ni trop sclérosants », explique Philippe Cattelain. Nul besoin d’ailleurs d’un sys- tème d’informations digne de la Nasa pour piloter toute la logistique de ce projet pour- tant pharaonique. Pour sa part, le Responsable Planning avait mis en place des échan- ges par vidéo conférence, des tableaux de bord quotidiens basiques, et un « petit extranet » permettant de coordonner les équipes de terrain en temps réel, partout en Baltique et d’alerter la petite équipe de management (une petite dizaine de personnes) sur les ajustements nécessaires au pilotage du projet. ■ Jean-Luc Rognon


JUIN 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°65 41


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