DOSSIER Supports de manutention Jean-
Christophe Ricque, Fondateur du cabinet de conseil Palexpert
raisons qui expliquent la coexistence aujourd’hui de nombreux modèles en matière de gestion de palettes. Les plus traditionnels sont la palette bois « perdue », le « Pool fermé », la palette échange (dont la plus connue est la palette Europe) et la palette locative. Mais d’autres modèles font leur apparition depuis quelques années. « Les utilisa- teurs, qu’ils soient distributeurs, chargeurs, trans- porteurs ou logisticiens, ont des problématiques spécifiques et très diverses en fonction de leur politique d’achat, de leurs relations avec leurs donneurs d’ordre, de leurs produits, de leurs lieux de fabrication et de livraison, de leurs stockage, etc., explique Jean-Christophe Ricque, Fondateur du cabinet de conseil Palexpert. C’est pourquoi tous les acteurs du métier, loueurs, recycleurs, fabricants rivalisent d’ingéniosité pour proposer la meilleure solution, adaptée à une probléma- tique donnée. »
Jean-Yves Tainturier, Fondateur du cabinet ESM Conseil
Michael Modugno, Vice-Président de PGS
Gabriel Pierini, Fondateur d’Opalean
La relocalisation et le compte débit/crédit « Dans la plupart des cas, il y a une méconnais- sance des coûts réels engendrés par chacun des systèmes. Les attentes d’améliorations sont grandes, surtout chez les transporteurs, mais éga- lement chez les chargeurs et les distributeurs », constate de son côté Jean-Yves Tainturier, Fon- dateur du cabinet ESM Conseil. Par exemple, nombreux sont les coûts cachés de la palette échange EPAL (pertes, casses, erreurs, litiges en tous genres, transport de palettes vides sur de longues distances), dont la charge échoit généra- lement en grande partie au transporteur. D’où le développement ces dernières années de systèmes de « relocalisation » tels que Bank Pallet (dont Jean-Yves Tainturier a été à l’initiative), géré depuis l’année dernière par Epalia, filiale de Suez Environnement Sita, mais aussi Valorpal Système (groupe Burban Palettes), ou l’offre de relocalisa- tion du groupe PGS (Palettes Gestion Services) proposée depuis trois ans en partenariat avec l’Al- lemand Paki (groupe Faber Halbertsma Group). L’objectif est d’exempter le chargeur et le trans- porteur des contraintes de la gestion de palettes Europe grâce à un système informatique de compte crédit/débit et à un réseau national de centres régionaux permettant de collecter les palettes en camions complets et de mettre des palettes vides et de bonne qualité à disposition des industriels. Avec un coût d’utilisation moins élevé que la palette locative. « Ce système de ges- tion de flux de type relocalisation de palettes Europe fonctionne bien dans la grande distribu- tion et aussi dans la GSB [Ndlr : Grandes Sur- faces de Bricolage]», nous confie Michael Modugno, Vice-Président de PGS, qui propose par ailleurs d’autres offres de relocalisation spéci- fiques par métier, avec cette fois des « Pools fer-
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més » de palettes aux formats adaptés, notamment pour la pharmacie ou le BTP. Plus récemment, le groupe a lancé l’offre de relocalisation Eco PGS avec un parc de palettes bois éco-conçues (bois issu de la tempête qui a ravagé le Sud Ouest en 2009), qui est plus proche du Business Model des loueurs. Ce service s’adresse aux industriels qui ont une partie de leurs flux en grande distribu- tion et une partie en distribution dans les collec- tivités ou vers de petits magasins par exemple, là où les loueurs de palettes classiques n’intervien- nent pas du fait des faibles volumes. Les tarifs, qui tiennent compte d’un taux de perte, sont plus intéressants que le coût d’une palette Europe d’oc- casion, utilisée souvent par ces sociétés comme des palettes perdues.
Mutualiser pour baisser les coûts La jeune société lilloise Opalean vient par ailleurs de lancer en avril dernier une plate-forme web baptisée Opatrace (gratuite pour le chargeur, payante par abonnement mensuel de 30 à 150 € pour le transporteur), qui permet de mettre en commun de manière confidentielle les informa- tions relatives aux échanges de palettes Europe entre les chargeurs et leurs transporteurs, afin d’avoir une connaissance précise des dettes et des avoirs de palettes-échange et de minimiser les litiges et les coûts d’administration. Une deuxième solution, appelée Opagreen, va plus loin dans la mutualisation en proposant un système de com- pensation des dettes de palettes Europe pour réduire les trajets kilométriques lors des flux de retour. « Le système expert balaye les comptes palettes présents sur la plate-forme web et les loca- lisations des stocks. Notre algorithme calcule ensuite des compensations locales possibles, des « contre-flux », dans le but de réduire les distances que doivent effectuer les transporteurs pour livrer les palettes vides qu’ils doivent », explique Gabriel Pierini, Fondateur d’Opalean. La prestation est
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