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MANAGEMENT « S’adapter au marché pour reprendre une activité »


Anne-Claire Peron, Responsable Supply Chain


Titulaire d’un DESS de gestion industrielle et innovation, Anne- Claire Peron a fait une belle carrière dans la logistique industrielle depuis 1992 ou après un premier CDD, elle enchaîne quatre CDI, manageant jusqu’à plus de 40 personnes comme Responsable logistique usine chez Fagor Brandt. Mais après avoir suivi son mari aux Etats-Unis en 2006, retrouver un travail à son retour en France est difficile. Aussi en 2011, elle rejoint un réseau de 100 cadres dans le Loiret, CTP 45 (Compétences en Temps Par- tagé). Les cadres mutualisent leurs recherches d’emploi et les mis- sions. Puis elle va voir des agences d’intérim, mais sans succès. Elle est en concurrence avec des personnes aux expériences plus récentes. Elle active aussi son réseau. En mai 2012, elle décroche un CDD de Responsable projet optimisation des process de suivi de stocks chez Mars Petcare France jusqu’à la fin de l’année, grâce à une annonce détectée par une connaissance. « Si les termes ont évolué, la logique d’optimisation logistique et de réduction de coûts reste la même, en industrie ou dans d’autres secteurs. » Elle n’est pas contre les missions courtes : « Il faut s’adapter au marché et ne rien


négliger ; toutes les solutions sont bonnes. » Même si elle préférerait savoir si elle a une autre mission après celle de Mars Petcare France, « pour pouvoir construire quelque chose personnellement. » Elle cherche un poste de Respon- sable projet d’optimisation Supply Chain ou un poste opérationnel avec du management d’équipe en région orléanaise, privilégiant les perspectives d’évo- lution et l’ambiance de travail. ■


Mes news Ressources Humaines Le bien-être, critère fondamental au travail


2012, réalisée auprès de 168.000 salariés dans 30 pays. En France, les raisons pour être fidèle à son employeur sont, dans l’ordre, se sentir bien dans son travail, apprécier ses missions, l’équilibre vie privée/vie professionnelle, devant le salaire. Dans les raisons qui font accepter un nouvel emploi, l’équilibre vie privée/vie profes- sionnelle arrive en tête (38 %), devant l’évolution de carrière (32 %) et le salaire (23 %), loin devant la notoriété de l’entreprise (6 %). 72 % des interrogés pensent que leur travail a du sens. Ce qui lui donne son sens, c’est d’abord la capacité à exceller dans son domaine (68 %), avant les relations avec les collègues (43 %) et l’adéquation avec ses valeurs personnelles (41 %). Ne viennent qu’ensuite l’interac- tion avec la stratégie de l’entreprise, puis le fait d’offrir quelque chose à la communauté. C’est donc d’abord la perception de soi et de son entourage proche qui motive le salarié. 52 % d’entre eux se sentent reconnus par leur employeur « un taux qui reste faible » selon les enquêteurs. Le bonus financier est privilégié à 72 % comme récompense de la performance – alors qu’il n’est utilisé que dans 17 % des cas – devant la promotion. Un tiers pense fré- quemment changer d’emploi. Les différences entre les générations X, Y et Baby-Boomers ne se révèlent pas significatives, les résultats étant similaires quel que soit l’âge. ■ CC


L 62 N°65 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUIN 2012


e bien-être au travail est fondamental pour les salariés, bien plus que le salaire, selon l’enquête Kelly Global Workforce Index


Egalité hommes/femmes chez Gefco


sociaux. L'objectif est de tout mettre en œuvre pour que les situations d'inégalité et de discrimination éventuelles soient éliminées. Cet accord met l’accent sur l'articulation entre vie professionnelle et responsabilités familiales. Un rapport de situation comparée analyse la situation res- pective des femmes et des hommes dans l'entreprise et intègre un plan d'action. Gefco s’engage à féminiser les embauches, à rémunérer de manière identique quel que soit le sexe à niveau équivalent de poste, formation et expérience, à pousser la prise de congé de paternité par une politique de rémunération incitative et un accompa- gnement de carrière personnalisé au regard du congé maternité, ou encore à favoriser l'accès des femmes à des postes de responsabilité. Une commission de suivi et des indicateurs recenseront les avancées réalisées. L’accord prévoit des actions de formation au niveau national auprès de l'encadrement, des organisations syndicales et des ins- titutions représentatives du personnel, afin d’en sensibili- ser 80% en un an. Gefco communique aussi sur ce thème auprès de partenaires (cabinets de recrutement, intérim, écoles ou universités). ■ CC


L


e groupe Gefco a signé le 2 mai un accord d’égalité professionnelle hommes/femmes avec les partenaires


©DR


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