vraiment carboniser le bas du dos. J’effectue parfois les extensions
lombaires de manière classique, mains croisées sur la poitrine, mais généralement, je réalise ce mouvement avec élan, en contractant le muscle. Je laisse tomber le
“JE NE DIS PAS QUE TOUS LES PRODUITS LAITIERS SONT INTRINSÈQUEMENT MAUVAIS. IL EN EXISTE SANS LIPIDES ET PAUVRES EN GLUCIDES, MAIS ÇA NE ME CONVIENT PAS.”
dos. Je travaille de cette manière depuis quelques années, et cette méthode permet de placer toute la tension à la fois sur les dorsaux et sur les muscles lombaires. Je m’imagine qu’à chaque contraction, mes muscles se déploient comme un sapin de Noël.
corps le plus loin et le plus bas possible en position basse, ensuite, lorsque je me redresse, je place les bras en arrière, de manière à ce que, en position haute, mes coudes soient en arrière, ce qui permet de contracter à la fois les lombaires et les muscles spinaux. Cet exercice ressemble un peu au début de la pose de dorsaux de
Votre régime comprend-il des produits laitiers? Non, presque jamais. Je consomme des laitages lorsque je rentre chez moi, au Pays de Galles, car là-bas, toute l’alimentation tourne autour du lait, du fromage et de leurs dérivés. Par conséquent, je cède à la tentation des “délices gallois”, si l’on peut dire, comme une bonne tasse de thé préparée en bonne et due forme – avec plein de lait et de sucre. Cependant, la plupart du temps, même hors-saison, je mange sainement, ce qui pour moi signifie que j’élimine tous les laitages. J’ai déjà bien du mal à avaler tous les aliments nécessaires sans en plus manger des aliments peu sains: en effet, si je mange des cochonneries, je serai en plus obligé d’absorber des protéines et des glucides sains. Je ne dis pas que tous les produits laitiers sont intrinsèquement mauvais. De toute évidence, la whey est un produit laitier, et il existe des laitages sans lipides et pauvres en glucides. Tout simplement, les produits laitiers ne me
conviennent pas. Donc, non, je n’absorbe en général pas de laitages, à part la whey. Ce qui me suffit largement.
Adolescent, vous avez eu beaucoup de succès dans les concours de bodybuil- ding juniors. Comment avez-vous débuté dans cette discipline? Plus jeune, quand je vivais au Pays de Galles, je jouais au rugby. Le rugby favorise la puissance dans les jambes, et d’une certaine manière, c’est ce qui m’a servi de base pour me mettre au bodybuilding. Lorsque j’avais 12 ans, j’ai vu une photo de Tom Platz, et j’étais époustouflé par la taille de ses jambes. Je voulais les mêmes. Comme mes parents pensaient que j’étais trop jeune pour faire de la musculation, j’ai caché le matériel Weider de mon père sous mon lit et toutes les nuits, je montais la barre sur mes épaules et je faisais des séries de squat profond. Lorsque j’ai eu 15 ans, j’ai voulu m’inscrire
dans une salle spécialisée. Le premier jour, je me suis dirigé vers l’un des gars les plus massifs. Il me paraissait terriblement énorme à l’époque, mais je suis sûr qu’il ne l’était pas tant que ça. Je lui ai demandé ce que je devais manger pour prendre de la masse, et il s’est contenté de se moquer de moi. J’étais carrément vexé. Je n’ai pas eu le courage de retourner dans cette salle pendant des années. Ce jour là, j’avais donc 15 ans, et j’étais juste un petit gars maigrichon, je me suis juré que si je devenais aussi massif, jamais je ne me comportai comme ce type-là. Je serais toujours gentil avec les autres. J’ai fini par retourner dans cette salle, et j’étais le meilleur. Entretemps, pourtant, j’avais
commencé à m’entraîner dans une petite salle minable, au YMCA. À cette époque, je m’entraînais comme un powerlifter, mais comme je faisais énormément de squat, mes jambes sont devenues énormes. Des amis m’ont dit d’essayer le bodybuilding, et c’est comme ça qu’à 19 ans, j’ai disputé mon premier concours, les championnats britanniques junior 2003. J’ai gagné, et c’est ce qui m’a donné envie de faire une carrière de bodybuilder. J’ai découvert ma passion, cette passion qui me ferait quitter la petite ville du pays de galles où j’avais grandi pour découvrir le monde. L’année suivante, j’ai à nouveau remporté la même compétition. C’est là que j’ai rencontré Neil Hill et depuis, nous travaillons ensemble. C’est cette année-là qu’on a vraiment commencé à me remarquer. J’ai fait ma première séance photo pour FLEX fin 2004. Dès lors, j’étais vraiment en route pour le succès. Grâce au bodybuilding, ma vie a changé pour le mieux, et ce, dans bien des domaines. FLEX