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FLEXATRON


Votre entraîneur Dave Kalick, a mentionné qu’il fallait que vous absorbiez moins de glucides “humides” et éliminiez davantage d’eau qu’avant le FLEX Pro. Qu’avez modifié dans votre régime pour l’Arnold Classic? Pour l’Arnold Classic, l’objectif était d’afficher un physique plus sec; par conséquent, nous avons géré les glucides de la même manière que pour M. Olympia 2011, à savoir que nous avons diminué la quantité de glucides “rapides” (ou “humides”) pour les remplacer par diverses variétés de glucides plus secs tels que les patates douces. Les 10 derniers jours précédant le


concours, nous avons effectué plusieurs manipulations, puis nous avons attaqué la phase de charge. Dès le départ, j’étais beaucoup plus sec, et nous avions donc de l’avance. Dès que j’ai commencé la charge


toujours été un de mes rêves. En ce qui concerne l’Europa Super Show,


c’est là que j’ai fait mes débuts en tant que pro en 2010. Le résultat (16e


) et le physique


que j’avais alors n’avaient rien à voir avec le bodybuilder que je devais devenir par la suite, mais c’est un moyen de me rappeler d’où je viens. J’ai ensuite décidé que je voulais disputer à nouveau cette compétition de manière à améliorer mon placement, ce qui fut effectivement le cas l’année suivante: j’étais fier de décrocher la troisième place et la qualification qui va avec. Aujourd’hui, grâce à ma détermination –


et à l’immense talent de mon entraîneur, Dave Kalick – il va falloir patienter jusqu’à la mi-août pour comprendre pourquoi j’ai une nouvelle fois choisi ce concours. Croyez-moi, les Texans ne seront pas déçus.


“DEPUIS MES TOUS DÉBUTS EN BODYBUILDING, FLEX EST MON IDOLE; C’EST UN HONNEUR QUE DE LUI ÊTRE COMPARÉ.”


glucidique, nous avons effectué quelques modifications et avons surveillé de plus près l’eau, le sodium, etc. En observant les photos prises à l’Arnold Classic, je me suis rendu compte que je devais étoffer le haut de mon corps si je voulais qu’il soit aussi massif que mes jambes.


Vous avez déjà disputé deux concours cette année (le FLEX Pro et l’Arnold Classic) et vous avez annoncé que votre prochaine compétition serait l’Europa Super Show, à Dallas, à laquelle vous avez déjà participé deux fois. Avez-vous une raison particulière qui vous amène à disputer ainsi ce concours à plusieurs reprises? Après la place obtenue à M. Olympia (11e


),


je voulais en profiter pour continuer sur ma lancée et, par conséquent, disputer un concours dès le début de l’année suivante. Je suis content d’avoir démarré la saison 2012 avec ces deux concours, et surtout d’avoir eu le privilège de participer à une compétition aussi prestigieuse que l’Arnold Classic. Ça a


110 FLEX


Après l’Arnold Classic, vous avez déclaré que vous souhaitiez étoffer un peu plus les pectoraux et le dos. Qu’avez-vous modifié dans votre programme afin de mieux cibler ces deux groupes musculaires? Dave et moi sommes revenus aux bases du bodybuilding. Ceux qui ont eu l’occasion de regarder un vieux magazine de muscula- tion, ont vu à quoi ressemblaient les bodybuilders dans les années 70 et 80, et ont compris que, pour obtenir de tels physiques, il faut effectuer des exercices de base. Nous avons décidé de retourner en arrière et de privilégier les mouvements de base, c’est-à-dire le développé incliné avec haltères, le développé incliné avec la barre, le développé couché avec haltères, le développé couché avec la barre et les écartés incliné, à raison de quatre ou cinq séries de 8 à 15 reps chacune. Pour le dos, nous avons choisi le rowing barre lourd, le rowing à la T-barre, le rowing avec haltère à un bras, le soulevé de terre et le tirage horizontal.


La routine de pose que vous avez effectuée à l’Arnold Classic évoquait les routines classiques d’autrefois. Combien de temps vous a-t-il fallu pour la préparer? En fait, j’avais déjà exécuté une version de cette routine à M. Olympia. Je ne répète pas forcément mes routines de pose. Je me représente des poses qu’effectuaient des bodybuilders classiques et j’essaye de les adapter à mon physique. En général, j’élabore ma routine en coulisses, de manière à ce qu’elle s’adapte à la musique choisie. Cela me paraît plus efficace que de


préparer chaque pose et chaque transition à l’avance. Je pense que le fait de laisser les choses se faire toutes seules juste avant et sur la scène permet d’y mettre plus d’émotion.


Vous avez expliqué qu’en période de précompétition, vous vous exerciez à tenir chaque pose 30 secondes. Que vous apporte cet exercice isométrique? À mes débuts en tant que bodybuilder, je n’étais pas fan du cardio, et je posais jusqu’à deux heures par jour, en m’efforçant de contracter les muscles entre 30 secondes et une minute afin d’éliminer l’eau sous-cutanée. Je commençais environ cinq semaines avant un concours et c’est ce qui me permettait d’afficher un physique dur et sec. Charles Glass, avec qui j’ai travaillé avec


en Californie pendant la période précédant le FLEX Pro, m’a fait me souvenir de cette méthode d’entraînement. Avant l’Arnold Classic, Flex Wheeler m’a lui aussi conseillé de continuer à poser et de tenir chaque pose afin d’avoir des muscles plus durs.


À l’Arnold Classic, le présentateur Lonnie Teper, au moment d’introduire votre routine de pose individuelle, vous a comparé à Flex Wheeler. Vous êtes-vous senti honoré d’entendre votre nom accolé à celui d’un des plus grands physiques de toute l’histoire du bodybuilding? On peut dire que je ne m’attendais pas à ce que Lonnie dise ça! Ça fait longtemps que l’on me compare à Flex, mais de l’entendre à l’Arnold Classic, où Wheeler a décroché quatre fois le titre – et en plus, il s’agissait de ma première participation – les mots me manquent pour dire ce que j’ai ressenti. Ça m’a donné vraiment envie de me


défoncer totalement, pour être certain que ma performance soit à la hauteur de son talent. Depuis mes tous débuts en bodybuil- ding, Flex est mon idole; cette comparaison est un honneur, et j’espère être capable de suivre sa trace. FLEX


RHODEN: PAVEL YTHJALL; WHEELER: CHRIS LUND


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