kilos. Je suis déjà fort. Mes fondations sont déjà solides. À mi-chemin de ma préparation, je fais sans doute 12 à 15 reps avec cette charge. J’ai commencé à utiliser cette stratégie [l’utilisation de charges plus lourdes] l’année dernière, et cela m’a beaucoup aidé. En phase de préparation, il faut pouvoir prendre lourd. Beaucoup de types ont du mal à prendre de la masse en phase de préparation, parce que leur force diminue. Je me dis alors qu’ils ont mal utilisé leur période hors concours. C’est le moment idéal pour habituer le corps à travailler avec des charges lourdes.”
UNE TECHNIQUE
IMPECCABLE Heath fait des élévations latérales assis, avec un schéma pyramidal sur quatre séries de 7 à 9 reps avec 15, 18, 20 et 22 kilos. Il garde ses bras massifs
“BEAUCOUP DE TYPES ONT DU MAL À PRENDRE DE LA MASSE EN PHASE DE PRÉPARATION, PARCE QUE LEUR FORCE DIMINUE. JE ME DIS ALORS QU’ILS ONT MAL UTILISÉ LEUR PÉRIODE HORS CONCOURS.”
légèrement fléchis et regarde droit devant lui dans le miroir en amenant les bras parallèles au sol. Entre deux séries, il fait bonjour du menton à Charles Glass et accueille Jerome Ferguson avec chaleur. Glass et Ferguson sont des habitués
du Gold’s Venice, au même titre que les posters géants des vainqueurs d’Olympia (moins Heath) sur le mur de la première salle. “C’est en faisant les élévations
latérales assis que je me suis rendu compte qu’il n’est pas nécessaire de les faire debout,” explique le 13e M. Olympia. “Debout, j’utilise une impulsion trop forte. Assis, j’élimine ce mouvement saccadé. Pour moi, c’est ça qui compte. L’année dernière, pendant ma préparation à Olympia, j’ai compris que je devais augmenter les charges, mais quand on triche, on réduit la tension de 30%–40%, et donc les gains de masse. Je ne voulais pas compromettre les moindres gains en soulevant des charges démentes