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LE GUIDE DE GUY


Comment avez-vous reçu ce surnom de The Status, et que signifie-t-il? En fait, c’est tout à fait par hasard. Je ne pensais pas qu’il me resterait, et pourtant! Je venais de passer pro, et, alors que je rentrais d’une partie de pêche avec mon copain Nick, j’ai reçu un coup de fil d’une cliente que j’entraînais à l’époque. Cette cliente voulait que je l’entraîne dans une salle que je ne fréquentais pas habituellement. Je lui ai donc répondu que je connaissais le propriétaire de la salle, et que souvent, dans les salles en fonction de mon “statut”, les propriétaires de salle m’autorisaient à m’entraîner gratuitement. Ce que je voulais dire, c’est que beaucoup de salle hardcore, qui ne sont par conséquent pas des clubs de remise en forme, autorisent généralement un bodybuilder pro ou un compétiteur de niveau national à s’entraîner gratuitement. Une fois que j’ai eu raccroché, Nick m’a regardé et m’a dit: “À cause de ton statut?” Et c’est comme ça que c’est devenu une plaisanterie entre nous, et des amis se sont mis à m’appeler Status ou The Status.


Vous êtes bien connu pour vos talents de poseur. Comment faites-vous pour mettre au point des poses et des routines aussi excellentes à chaque concours? Il y a une grande différence entre savoir poser, et savoir poser de manière à mettre son physique en valeur. Il existe des poses qui permettent de dissimuler les points faibles et de mettre en valeur les points forts. C’est là qu’intervient Kenny Wallach, mon ami proche et entraîneur de posing. J’ai rencontré Kenny par l’intermédiaire d’Evan Centopani en 2007, lorsque je me préparais pour le New York Metropolitan Show. Kenny est entraîneur dans un Gold’s Gym, dans le Connecticut. Lorsque j’ai retrouvé


KENNY A VRAIMENT L’ŒIL QUAND IL S’AGIT DE POSING, SON AIDE A ÉTÉ FANTASTIQUE


Kenny, il m’a proposé de m’aider à poser, comme il le faisait pour Evan. Bien sûr, j’ai accepté son offre. Comment aurais-je pu refuser? Kenny a vraiment l’œil quand il s’agit de posing, il fait tellement attention à la position des pieds, à la direction des mains ou des poignets, il voit si les épaules sont


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tombantes et il remarque même la position de la tête – des pieds à la tête, rien ne lui échappe, des choses que nous, en tant que bodybuil- ders, risquons de ne pas voir. L’aide de Kenny a été tellement fabuleuse qu’après chaque concours, tout le monde me fait des compliments, et tout ça, c’est grâce à lui. Je me rends à sa salle environ 10 semaines avant un concours, et il m’entraîne pendant une heure, voire parfois une heure et demie – et je peux vous dire que ce n’est pas une promenade de santé. On fait des quarts de tour, les poses imposées, une routine de 60 secondes,


et si j’ai déjà ma musique, je lui montre mon posing libre et je lui demande ce qu’il en pense. Par conséquent, Kenny est un des principaux artisans de ma réussite en posing. En ce qui concerne les routines, je les conçois


toujours moi-même et je choisis ma propre musique. Kenny regarde et critique ce qu’il


pense devoir être modifié mais au bout du compte, c’est moi qui fait tout. Habituelle- ment, même pour une démonstration, je conçois au moins une minute de posing sur ma musique, après quoi j’invente au fur et à mesure en suivant les demandes du public. Il n’y a rien de pire que de voir quelqu’un en


train de faire un posing, alors que le public ne fait même pas attention à lui et n’applaudit pas. Par conséquent, il est indispensable que la musique et la routine soit au point. Le posing est un moyen de s’exprimer sur scène, mais il est aussi destiné au public, afin de déchaîner son enthousiasme. Beaucoup de gens détestent quand des athlètes posent sur des rythmes trop lents, comme des chansons de Whitney Houston ou des morceaux du même style: pourtant, le problème, ce n’est pas la musique, c’est le poseur dont le posing ne s’accorde pas à la musique qu’il a choisi. On peut choisir un morceau lent et se mettre à aligner des poses du plus musclé sur toute la scène. Avec ce genre de musique, il faut être gracieux et avoir des mouvements fluides. Je préfère des morceaux plus rythmés, où les spectateurs participent davantage. Il faut savoir conquérir le public. FLEX


KEVIN HORTON


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