LA VEILLE DU CONCOURS, C’EST PRÉCISEMENT LÀ QUE LA PLUPART DES GENS COMMETTENT L’ERREUR DE DIMINUER TROP TÔT LA CONSOMMATION D’EAU
Le corps humain est constitué de 45 à 75% d’eau. Tout dépend du pourcentage de masse grasse.
C’est ce que l’on appelle un physique sec et dur, ou ultra-sec! Les cellules musculaires doivent être gorgées d’eau, mais cette eau ne doit pas fuir à l’extérieur des cellules. Pour que le corps humain fonctionne correcte- ment, le rapport entre eau intracellulaire et eau extra cellulaire doit être de 70/30. Lorsque l’on boit moins d’eau, le taux d’aldostérone augmente. L’aldostérone est une hormone qui augmente la réabsorption des ions sodium et la quantité d’eau extracellulaire. L’aldostérone agit sur les reins afin de conserver l’eau et le sodium permettant au corps de fonctionner. Résultats, la rétention d’eau augmente et le relief musculaire est gommé, à cause de la présence d’eau sous-cutanée. L’eau est aussi un diurétique naturel. Plus on boit d’eau, plus le corps en élimine, et plus le physique paraît sec. Un compétiteur doit toujours
s’hydrater énormément. Je recommande à mes clients de consommer entre 4,75 et 5,75 litres d’eau par jour toute l’année. Dix jours avant un concours, j’augmente cette quantité de 3 ou 4 litres par jour. Il faut commencer par bien s’hydrater avant d’éliminer de l’eau, sous peine d’afficher des muscles plats. En outre, cette surhydratation jouera comme un leurre lorsque l’on commence à diminuer la quantité ingérée à l’approche du concours: la phase de sèche sera donc beaucoup plus facile. L’organisme s’habitue à recevoir beaucoup d’eau, et par conséquent, la moindre restriction provoquera une “déshydratation” et aura pour effet de tendre la peau. Supposons que vous consommez en ce moment 7,5 litres d’eau. Quatre jours avant la compétition, diminuez la consomma- tion d’eau de 900 ml par jour. Ces mêmes jours, il est probable que vous
effectuerez également une charge glucidique (chaque préparation est différente), par conséquent, vous aurez besoin d’eau afin de fabriquer du glycogène à partir des glucides et remplir les muscles pour qu’ils aient un aspect saillant. Pendant la période de charge glucidique, il faut continuer à boire de l’eau, mais de petites quantités à la fois. Je recommande de limiter la consommation aux heures des repas et pendant les séances d’entraînement et de cardio. Les deux derniers jours précédant une compétition, je conseille à mes clients de cesser de s’entraîner. Ils doivent simplement manger, poser et se reposer. La veille du concours, c’est précisément là que la plupart des gens commettent l’erreur de cesser trop tôt de s’hydrater. C’est le moment où jamais d’être
honnête envers soi-même et/ou de demander à quelqu’un, par exemple un entraîneur, de vous donner une opinion honnête au sujet de votre aspect physique. Si vos muscles paraissent denses et secs, vous pouvez vous contenter d’un verre d’eau par repas. Pour faire le point, le mieux est d’évaluer le degré de dureté et de densité des muscles. S’ils sont durs et sont en train de sécher, cela signifie que le corps a moins besoin d’eau, tout en conservant un aspect plein. Si les muscles paraissent mous même si le taux de masse grasse est faible, cela signifie qu’il faut s’hydrater de manière à fabriquer du glycogène musculaire. Il faut être très vigilant: le risque est élevé de voir l’eau fuir sous la peau, et donc de réduire à néant en très peu de temps des semaines de préparation. Cette phase est très délicate: par conséquent, il faut savoir évaluer son aspect physique et la
LES SUPPLÉMENTS
Voici une liste de quelques suppléments naturels que mes clients et moi-même utilisons. Ils sont très utiles et je conseille à tous les compétiteurs de les consommer à la fin de leur période de préparation. La racine de pissenlit Utiliser les cinq derniers jours à raison de 500 mg trois fois par jour, chaque prise étant espacée de quatre heures. Uva Ursi Comme ci-dessus, 500 mg trois fois par jour, quatre heures entre chaque prise. Peut être consommé avec la racine de pissenlit. Potassium 200 mg au cours des cinq premiers repas. Permet d’attirer l’eau dans les muscles et empêche l’apparition d’eau sous-cutanée. B6
2 mg deux fois par jour. Régule
l’équilibre hydrique et l’équilibre potassium-sodium. Élimine l’eau en excès.
densité musculaire. Le jour du concours est crucial. En général, on boit peu ce jour là, mais encore une fois, seul le miroir permettra d’en juger. Si vous pensez que vous avez encore besoin de vous hydrater, restreignez la consommation de glucides: eau+glucides égalent eau sous-cutanée. Je recommande d’avaler de petites gorgées d’eau, juste pour aider à avaler les aliments. Je le répète encore une fois – de petites gorgées, si besoin est, jusqu’après le préjugement. Après le préjugement, il faut manger et s’hydrater un peu plus. On peut avaler 300 ml d’eau juste après le préjugement, et, avec les repas, un peu de Diet Coke. Attention cependant de ne pas aborder la suite de la compétition avec des muscles lisses comme des fesses de bébé à cause de l’eau sous-cutanée. Les juges et le public n’apprécient pas. Quel que soit le niveau de la compétition, il faut toujours se montrer professionnel et afficher son meilleur physique sur la scène.
Passez un excellent mois et comme toujours, n’oubliez pas ma devise: Les champions sont ceux qui font ce que les compétiteurs ordinaires ne font pas!” FLEX