séries de 20 reps chacune, en augmen- tant régulièrement la charge d’une série à l’autre. C’est à la quatrième série que tout se
complique. Il remonte de manière explosive, à chaque phase concentrique, puis il prend au moins cinq secondes pour descendre en position de squat profond. Cet athlète d’élite, qui travaille en compa- gnie d’amateurs et de guerriers du week-end au Powerhouse, attire pas mal de regards au fur et à mesure qu’il empile les disques et que les reps deviennent de plus en plus impressionnantes. Son débardeur noir et son short gris font qu’on n’ignore rien de sa structure musculaire, qui semble gravée dans le roc. En fait, ce sont ces jambes qui font jaser dans l’univers du bodybuilding. À l’Arnold 2012, il possédait les plus belles jambes du plateau, ce qui n’est pas peu dire quand on sait que Branch Warren, deux fois vainqueur du concours, était à ses côtés sur scène. Pakulski doit donc relever le défi
typique de tout bodybuilder possédant un groupe musculaire exceptionnel: amener le haut du corps au niveau de ses jambes. C’est pour cela qu’il a recruté les services de deux consultants bien connus, Chad Nicholls et Charles Poliquin. Avant sa dernière série au hack squat,
il parle de leur collaboration. “J’ai commencé à travailler avec Chad dix semaines avant le FLEX Pro,” dit-il. “Je n’ai pas besoin d’un suivi étroit, mais il a veillé à rester en contact permanent. Il m’appelait, me demandait de lui envoyer des photos, et changeait mon régime alimentaire tous les deux jours. C’était vraiment génial.” Depuis l’Arnold Classic 2011, Poliquin
est là pour répondre à toutes ses questions. “J’ai eu la chance de le
IL ENFILE 16 DISQUES DE CHAQUE CÔTÉ, LE TOUT PESANT 653 KILOS, ET IL FAIT
NEUF REPS CONTRÔLÉES.
rencontrer par l’intermédiaire d’amis communs,” explique Pakulski. “Il m’a demandé de participer à une séance photo pour un livre sur lequel il était en train de travailler, et nous nous sommes tout de suite très bien entendus. Il me fait profiter de toutes ses connaissances. Je vais m’entraîner avec lui à Rhode Island aussi souvent que j’en ai l’occasion. Quand j’ai besoin de conseils d’entraîne- ment, il est là. Il analyse mon programme, et il arrive à déterminer ses points faibles et les raisons de mes blessures. Il est