soi-même en photo. On dit qu’un appareil photo ne ment pas, mais c’est pourtant le cas sous certains angles ou dans certaines conditions d’éclairage. L’idée n’est pas de paraître plus à son avantage que dans la réalité. L’objectif, c’est de prendre des photos nettes qui donnent une image objective de son physique. Ne mettez qu’un maillot de posing ou un short. Prenez des photos dans des poses semi-relâchées, de face, de dos et de profil. Prenez aussi des photos des poses imposées, surtout le double biceps de face et le double biceps de dos. Ces deux poses permettent de voir le physique dans son ensemble. Prenez des photos à intervalles réguliers. Si vous faites de la
compétition, photographiez-vous au moins une fois par semaine pendant votre période de préparation: en effet, les deux derniers mois, si tout va bien, votre physique va changer de manière spectaculaire et il est indispensable de surveiller cette évolution de manière à adapter le régime et le cardio.
“SI ON S’EFFORCE DE MANGER SAINEMENT TOUT LE TEMPS, ON FINIT PAR CRAQUER. TOUT LE MONDE A BESOIN D’UN PEU DE VARIÉTÉ DANS SON ALIMENTATION.”
Hors saison, il m’arrive de me faire
un sandwich avec de la charcuterie, et ça représente plus de 40 grammes de protéines. C’est un truc que j’aime, et qui n’est pas malsain. Je suis également les recommandations de FLEX concernant les plats à choisir au restaurant. Comme je voyage énormément, j’ai besoin de savoir comment manger sainement en faisant un repas rapide si j’y suis obligé. Il y a tellement d’endroits où manger et
tellement de choix d’aliments: il faut donc savoir trouver les plus adaptés. Il faut veiller à absorber suffisamment de protéines et limiter autant que possible les glucides simples et les mauvais lipides. Hors saison, ce qui est agréable, c’est de ne pas être contraint de manger du blanc de poulet ou du tilapia à tous les repas. Dieu merci, je peux avaler autre chose que du tilapia! Votre préoccupation principale doit être de consommer assez de protéines et de calories pour favoriser l’hypertrophie
Si vous ne faites pas de compétition, il suffira de prendre des photos tous les trois ou quatre mois, mais mieux vaut trop que pas assez. Montrez ces photos à des gens qui savent ce qu’ils regardent – un juge
Attachez-vous de l’importance aux photos pour évaluer vos progrès? Pensez-vous que même un bodybuilder n’envisageant pas de faire de la compétition devrait utiliser des photos afin de mesurer sa progression? Les photos ont été un élément clé de ma réussite. La meilleure chose que je puisse dire à quelqu’un qui se prépare pour un concours ou même qui cherche simplement à grossir, c’est de prendre beaucoup de photos. C’est ce que je fais depuis le tout début. Même avant de savoir que je ferais de la compétition, je demandais à ce qu’on me prenne en photo afin de voir si je faisais les progrès que je souhaitais faire. Je vous recommande de suivre ces règles. Prenez toujours les photos au même endroit et avec le même éclairage.
Les appareils photos sont équipés de retardateurs, qui permettent de se prendre
ou un bodybuilder expérimenté ou encore un entraîneur qui s’y connaît en bodybuil- ding – et demandez leur opinion. Il est possible, par Internet, d’avoir un contact suivi avec de telles personnes. Ils peuvent regarder les photos et voir vos besoins; ensuite, vous pourrez modifier votre entraînement et votre régime en conséquence. L’opinion d’autres gens peut vous permettre de voir des choses qui
auraient pu vous échapper, mais ce qu’il y a de génial avec les photos, c’est qu’elles permettent de vous en rendre compte vous-même. Elles vous montrent le physique que vous avez réellement et non celui que vous pensez avoir. Les photos peuvent vous encourager et vous motiver. Il y a eu des périodes
où j’avais l’impression de ne pas grossir assez vite, alors je regardais des photos vieilles de deux ans et je voyais tous les changements accomplis. C’est ça qui me donne envie de continuer à évoluer. FLEX