Patrick Giry
Deloison, Directeur Marketing Solutions IER
Vincent Gillaux, Logistics Sales Manager de Cognex
Emmanuel Moulin, Responsable Comptes Clef de Casio France
aura pas de boom de la RFID mais plutôt des business cases car il n’existe pas de solution unique », prévient Jean-Christophe Lecosse. Pour Vincent Sécher, la RFID va poursuivre son ascension et conquérir notamment la grande distribution. « Trois facteurs expliquent ceci : la technologie fonc- tionne mieux et tient à présent toutes ses promesses, son coût a diminué et enfin, les clients n’ont plus le choix ! », avance-t-il. « Tout le monde en grande distribution fait en ce moment des tests dans le domaine du suivi des bacs, ren- chérit Stéphane Pique, Director RFID, Industry Solutions Group Motorola Solutions. Le R.O.I. est immense et très rapide, de l’ordre de quelques mois. Une fois qu’on a créé une infrastruc- ture, celle-ci peut être utilisée à d’au- tres fins. Cela commence toujours par l’asset management car le R.O.I. y est le plus évident », précise-t-il. Pour Olivier Burah, il y va de la gestion des flux du magasin pour un réassort plus orienté client. Cas de figure que l’on devrait bientôt retrouver ailleurs. « En massi- fiant l’identification, on optimise les flux, les inventaires et donc le réassort. Cela facilite la mise en rayon et la ges- tion des ruptures. Pour certains pro- duits (produits culturels, frais, …) gérés à date, cela permet de piloter la reverse logistics », indique ce dernier. Tout cela ne signifie pas pour autant la fin du code-barres. Pour Ludovic Desmaretz, « Le métier évolue naturellement vers la RFID même si elle ne remplacera jamais le code-barres ». Un avis que partage Bernard Pagnon : « Le code- barres, à moyen terme, garde toute sa place. Ce marché connaît une crois- sance suffisante pour pouvoir envisager l’avenir sereinement », souligne-t-il. Qu’en est-il du datamatrix ? « Le code-
barres 2D déjà présent depuis de nom- breuses années dans l’industrie auto- mobile, électronique, aéronautique et pharmaceutique tend à se développer dans les process logistiques, notam- ment dans la messagerie mais aussi dans l’agroalimentaire, en solution alternative au code 1D », répond Vin- cent Gillaux. Un dernier chamboule- ment semble inévitable : l’arrivée de nouveaux constructeurs sur le marché. « Ils viennent du téléphone et construi- sent des terminaux portables durcis et
équipés de lecteurs codes-barres et RFID, le tout à des tarifs de Smart- phones grand public. Les grands cons- tructeurs ne devraient pas négliger ces nouveaux venus, ils vont devoir se poser des questions et probablement réviser leurs tarifs », prévoit Stanislas de Cordoue. Un propos corroboré par Vincent Sécher : « Dans les deux ans à venir, nous serons au croisement des chemins entre les gammes grand public et industrielles ». ■ PIERRE MONCEAUX
JANVIER-FÉVRIER 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°81 91
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