DOSSIER P L V
Staci mutualise et industrialise les flux de produits non marchands
D
es présentoirs en carton, des parasols, des affiches, des fiches produits, des car- touches d’encre, des stylos, des livres, des
cintres, des sacs, des stickers, des cadeaux en tout genre… Une infinité de types de produits diffé- rents, sans codes-barres pour la plupart. Comment ne pas s’imaginer les entrepôts du prestataire Staci comme de gigantesques capharnaüms,
la logistique industrielle. Par conséquent, nous avons inventé des process et des SI qui n’existent pas sur le marché pour gérer des produits sans codes-barres, avec des dimension très variées, des formats et des unités de gestion différents », explique Thomas Mortier, PDG de Staci. Baptisé Augusta, ce SI qui est à la fois un WMS, un TMS et un outil de traçabilité et d’ordonnancement des commandes, a été développé par les équipes informatiques de Staci, qui le font évoluer en per- manence selon les nouveaux besoins des clients, leurs particularités métier et leurs règles de ges- tion spécifiques. L’autre caractéristique des entre- pôts Staci, pour des raisons évidentes de rentabilité, est la mutualisation. « Le client ne paye que pour l’espace qu’il occupe réellement et l’activité qu’il génère, il n’y a pas de zone dédiée, tout est en coûts variables, c’est aussi ce qui nous différencie des logisticiens industriels », souligne Thomas Mortier.
Des processus différenciés en fonction des flux
Thomas Mortier, Président Directeur Général de Staci
visions modernes de la caverne d’Ali Baba ? Et pourtant, ce n’est pas tout à fait le cas. Tout y est au contraire scrupuleusement rangé, dans des racks de toutes tailles, et la préparation de com- mandes s’effectue même à l’aide de chariots à fourche tridirectionnelle qui feraient pâlir d’envie bon nombre de prestataires de la logistique indus- trielle. Depuis sa création en 1989, le leader fran- çais de la logistique publi-promotionnelle et des flux hors production (économat), avec plus de 200.000 m2
de surface
dans l’Hexagone, s’est attelé à professionnaliser et industrialiser ce métier, auparavant assez artisa- nal et très atomisé.
Un SI mutualisé et développé en interne Le groupe, qui a réalisé de nombreuses opérations de croissance externe, s’ap- puie dans chacun de ses 16 entrepôts français sur les mêmes process et le même système d’informa- tion maison. « Les services que l’on propose doivent garantir à nos clients la même traçabilité que dans
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Dès la réception, les produits sont contrôlés en quantité et en qualité, puis pesés et mesurés si ces données n’ont pas été renseignées dans la com- mande du client. Une étiquette codes-barres va alors être éditée et placée sur le contenant (colis ou palette), qui sera acheminé soit vers un empla- cement de stockage alloué par Augusta (selon dif- férents paramètres comme le volume ou le taux de rotation du produit), soit directement vers la zone de préparation des flux poussés. La prépara- tion des commandes dépend en effet de la nature des flux, répartis à 50/50 entre flux tirés et pous- sés. Pour les flux tirés (économat et réassort de PLV), tous les produits nécessaires sont destockés massivement la nuit, à l’aide de chariots « tridis », puis les commandes individuelles sont éclatées dans une zone spéciale en mezzanine, dans des colis dont la taille est prédéterminée par Augusta (précolisage). Chaque colis est pesé en sortie à des fins de contrôle, juste avant l’édition automatique de l’étiquette transporteur en fonction du volume d’expédition, du poids, du nombre de colis et de la typologie du destinataire (22 modes de trans- port différents).
Un portail de pré-commandes
En ce qui concerne les flux poussés, qui sont pour la plupart liés à des campagnes événementielles de promotion au niveau national, le process consiste à déconditionner les palettes reçues, puis à réaliser avec soin des kits regroupant tous les
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JL.ROGNON
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