Groupe JF Hillebrand en chiffres
■ Fondé en 1844 en Allemagne ■ 2.000 collaborateurs ■ 48 bureaux dans le monde ■ Présent dans 83 pays via son réseau d’agents
■ 500.000 TEU (conteneurs équivalents 20 pieds) traités en 2012
■ N°1 mondial de la logistique internationale des vins et spiritueux
JF Hillebrand France en bref
■ Filiale créée en 1974 ■ 320 collaborateurs ■ 130 M€ de CA (2013) ■ 21.000 m2
d’entrepôts sous T° contrôlée
■ 11.500 clients ■ 38.000 conteneurs transportés en 2012 ■ agences à Beaune, Bordeaux et Cognac ■ 95 % d’export pour 5 % d’import ■ 520.000 déclarations douanières à l’export en 2012
Des vinliners à la taille d’une palette existent aussi. Ils masquent de plus son contenu.
pôt. L’année dernière, sur les 20.000 lots, nous avons eu un seul écart. C’est un résultat absolument exceptionnel qui suppose un contrôle très strict à l’entrée, mais également à la sortie », se félicite Laurent Amand, Directeur entreposage et logistique de JF Hille- brand France. Trois à quatre millions de bouteilles sont stockées dans cet entrepôt de Beaune de 6.000 m2
, en
allées étroites, muni de quatre chariots Jungheinrich tri directionnels à nacelle, complété par un stock de débord de 2.000 m2
à 15 km de là.
Sécurité : une question de systèmes et d’hommes La sécurité des bouteilles confiées à JF Hillebrand est aussi un point de vigilance pour le prestataire. « En tant qu’OEA (Opérateur Economique Agréé), nous avons de nombreux points de contrôle et de sécurité dans nos entre- pôts (ex : signature du registre par les visiteurs à l’entrée). Nous avons été le premier opérateur bourguignon « full OEA », i.e. à la fois sur la sim- plification douanière et sur la sécurité », annonce fièrement Laurent Amand. Au niveau de l’entrepôt, le commis- sionnaire de transport n’a pas opté pour des caméras car la durée de conservation des images d’un mois est incompatible avec les temps de tran- sit des conteneurs maritimes à l’inter- national. Il a en revanche choisi notamment un système de protection à alarme volumétrique et une alarme
anti-intrusion avec détection de choc. « Une chose très importante est notre personnel ultra expérimenté (moyenne d’ancienneté de 15 ans dans l’entre- pôt). Nous avons 17 personnes sur le quai qui sont astreintes à la confiden- tialité. Elles travaillent merveilleuse- ment bien et sont aussi garantes de la sécurité de la marchandise dans l’en- trepôt », précise un Responsable de JF Hillebrand.
La confiance des douanes « Le sujet de la comptabilité matière des accises est tellement important pour nous que nous avons deux per- sonnes au service IT (dont Marc Bill- laud, Responsable informatique) pour développer et mettre en place avec Conex tous les outils qui gèrent ces données », souligne Laurent Amand. « Si la comptabilité matière est juste à 99,99 %, c’est pour les douaniers un élément de confiance vis-à-vis de nous », renchérit Rémy Desplanches. De fait, les contrôles des douaniers sur site se font rares. Mais lorsqu’ils sur- viennent : « Le WMS Geode de Sage permet de savoir où est tel carton dans l’entrepôt et le logiciel GammAccises de Conex donne le nombre de litres par type de vin dans l’entrepôt. C’est vraiment ce binôme qui représente bien le partenariat que nous avons avec Conex », illustre Laurent Amand. Et le Responsable douane de JF Hillebrand France d’ajouter : « Hillebrand a une spécificité au niveau douane intégrée
par Conex dans ses outils : nous pou- vons faire une seule déclaration pour un conteneur qui reprend plusieurs exportateurs ayant eux-mêmes plu- sieurs types de vins et plusieurs docu- ments d’accompagnement. C’est une autorisation de déclaration de grou- page. Certains transitaires ne peuvent faire que des déclarations au coup par coup : un exportateur, un destina- taire ». Un autre élément renforçant la confiance des douanes vis-à-vis de JF Hillebrand est qu’il est organisme de formation via son département Servi- cing international. « Nous formons les exportateurs sur les techniques export et douanières, et nous intervenons au quotidien à leurs côtés. Nous nous sommes vraiment inscrits dans la filière viti/vini comme un support complet à cette filière. Via ces forma- tions, nous faisons que la qualité des exportations s’améliore et que la douane a un regard différent sur nous puisque nous accompagnons et épau- lons la filière lors des changements (ex : celui du BAE) », observe Rémy Desplanches. Et Laurent Amand de renchérir : « Grâce à notre statut d’OEA, nous avons un contrat de confiance entre l’administration et nous en tant que professionnels. Conex a développé des outils fiables et sécurisés qui permettent aux doua- niers d’avoir confiance dans les opé- rateurs que nous sommes et quelque part, de faire leur métier de douanier chez les autres ». ■ CATHY POLGE
JANVIER-FÉVRIER 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°81 47
©C.POLGE
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