This page contains a Flash digital edition of a book.
L’ESSENTIEL Vu Ailleurs ETATS-UNIS


Retours gagnants pour Best Buy


est Buy a confié l’inspection de ses retours de produits à Geek Squad, société d’assistance informatique qu’elle a acquise en 2002. Le distributeur de produits électroniques grand public souhaite ainsi développer la vente de ses produits retournés, en donnant confiance au consommateur avide de pro- duits à moindre coût, grâce à des produits certifiés contrôlés par Geek Squad. Best Buy fait face à un taux de retour de plus de 10%, taux plus élevé que 4/5e


B des distributeurs aux Etats-Unis.


Jusqu’ici Best Buy revendait à bas prix les produits retournés à des revendeurs tiers, ce qui lui coûtait 400 M$ par an. Best Buy a remanié sa Supply Chain afin de vendre en ligne et en maga- sin les produits retournés. Aux Etats-Unis, le « marché secon- daire » des produits invendus ou retournés qui vont être recyclés, donnés à des organismes de charité ou atterrir dans des maga- sins discount, représente 329 Md$, soit 2 % de l’économie natio- nale. Ainsi, les produits retournés sont-ils souvent des sources inexploitées de revenus. ■ (Thomas Lee, Star Tribune, 19/01/2014)


MONDE 1 Md$ pour améliorer les Supply Chains Q


u’il faille investir dans la Supply Chain mondiale pour générer profits et améliorations sociales, c’est ce que croit un groupe d’investisseurs réunis à Davos, en Suisse, à l’occasion du Forum Economique Mondial. Mené par l’allemand Oliver Neidermaier, à l’origine du Fonds d’Investissement newyorkais Tau Investment Mana- gement dont la devise est « Trouver des réponses capitalistes aux échecs du capitalisme », ce groupe inclut Alexander Soros, fils du milliardaire financier américano-hongrois George Soros, ainsi que le Global Emerging Markets Group (GEM). Son but ? Lever 1 Md$ pour moderniser les SC globales. Selon Dr Niedermaier, les SC mondiales souffrent d’inefficacité et d’obsolescence, notamment celles du jouet, de l’électronique et du textile. Il en veut pour preuve le sinis- tre du Rana Plaza au Bengladesh qui a fait 1.129 morts il y a un an, conséquence de ce qu’il considère être une « course vers le fond ». « Ces échecs ont une couleur morale, mais leur effet est également de saper les bénéfices et siphonner la valeur » a déclaré Chris Brown, Directeur du GEM. Et d’ajouter : « Les systèmes de production modernes regorgent d’op- portunités d’amélioration, mais à ce jour, les investisseurs n’ont pas su les saisir ». C’est donc dans ce domaine que le fonds souhaite jeter en priorité son dévolu, convaincu que le manque d’investissement, résultat notamment de la pres- sion exercée par les multinationales sur leurs fournisseurs, engendre d’importants coûts cachés et que de substantiels profits sont donc à portée de main. ■ PM


AFRIQUE J&J Africa se renforce


&J Africa, entreprise de transport et logistique fon- dée en 1995 par le Danois Jens Jensen et présente dans trois pays (Mozambique, Zambie, Zimbabwe), va bénéficier de l’apport financier du groupe Carlyle et d’Investec Asset Management. Disposant d’entre- pôts et d’une flotte de 800 véhicules routiers, elle est spécialisée dans le transport de conteneurs et de vrac de et vers le port de Beira au Mozambique. Outre les pays où elle est présente, le Malawi et l’est de la République Démocratique du Congo sont aussi des- servis. « En capitalisant sur les services actuels de J&J et en ajoutant de nouvelles offres, nous espérons mieux servir les clients actuels et futurs de cette région en forte croissance », indique Marlon Chig- wende, Directeur Général du fonds africain subsaha- rien de Carlyle. C’est le 2e


J investissement du fonds,


après celui en novembre 2012 dans Export Trading Group, spécialiste de la Supply Chain agricole en Tanzanie. ■ CC


JANVIER-FÉVRIER 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°81 25


Page 1  |  Page 2  |  Page 3  |  Page 4  |  Page 5  |  Page 6  |  Page 7  |  Page 8  |  Page 9  |  Page 10  |  Page 11  |  Page 12  |  Page 13  |  Page 14  |  Page 15  |  Page 16  |  Page 17  |  Page 18  |  Page 19  |  Page 20  |  Page 21  |  Page 22  |  Page 23  |  Page 24  |  Page 25  |  Page 26  |  Page 27  |  Page 28  |  Page 29  |  Page 30  |  Page 31  |  Page 32  |  Page 33  |  Page 34  |  Page 35  |  Page 36  |  Page 37  |  Page 38  |  Page 39  |  Page 40  |  Page 41  |  Page 42  |  Page 43  |  Page 44  |  Page 45  |  Page 46  |  Page 47  |  Page 48  |  Page 49  |  Page 50  |  Page 51  |  Page 52  |  Page 53  |  Page 54  |  Page 55  |  Page 56  |  Page 57  |  Page 58  |  Page 59  |  Page 60  |  Page 61  |  Page 62  |  Page 63  |  Page 64  |  Page 65  |  Page 66  |  Page 67  |  Page 68  |  Page 69  |  Page 70  |  Page 71  |  Page 72  |  Page 73  |  Page 74  |  Page 75  |  Page 76  |  Page 77  |  Page 78  |  Page 79  |  Page 80  |  Page 81  |  Page 82  |  Page 83  |  Page 84  |  Page 85  |  Page 86  |  Page 87  |  Page 88  |  Page 89  |  Page 90  |  Page 91  |  Page 92  |  Page 93  |  Page 94  |  Page 95  |  Page 96  |  Page 97  |  Page 98  |  Page 99  |  Page 100  |  Page 101  |  Page 102  |  Page 103  |  Page 104  |  Page 105  |  Page 106  |  Page 107  |  Page 108  |  Page 109  |  Page 110