RETOUR D’EXPÉRIENCE
Trois étapes de l’installation d’un vinliner dans un conteneur dry de 40 pieds. Moins coûteux qu’un conteneur reefer, ce système conçu et fabriqué par JF Hillebrand, limite les chocs thermiques, préjudiciables aux vins.
le trajet ». Cette application peut aussi aider les clients à répartir le nombre de conteneurs reefer, dry ou vinliner d’un point de vue logistique prévi- sionnelle, en fonction de leurs flux et des destinations supposées.
Un maximum de renseignements du client Une fois les palettes ou les colis vracs entrés dont le conteneur, des coussins gonflables France Arrimage sont uti- lisés pour caler les palettes de chaque côté, à l’intérieur du conteneur. Quand toutes les palettes sont chargées, une photo de l’arrière de conteneur est prise, puis les portes sont fermées et se voient apposer un scellé identifié par un numéro pour garantir au client la non-ouverture du conteneur durant le transport. Les documents d’expédi- tion reprennent l’identifiant du scellé et du chargement. De plus, le service douane de JF Hillebrand établit la déclaration d’exportation sur la base des documents fournis par le client, à commencer par la facture en exoné- ration de TVA avec le plus de rensei- gnements possibles sur le contenu du chargement (millésime, couleur, valeur, incoterm, degré d’alcool…). « Tout cela est à déclarer par nos col- lègues du service douane avec le docu- ment que nous donnera l’exportateur et le numéro de CRA sur la DAE, explique Rémy Desplanches. Nous essayons d’éduquer nos exportateurs en leur demandant un maximum de
renseignements pour faire notre tra- vail de déclaration le mieux possible. Et de poursuivre : Suite à cela, nous entrons dans Delta, le système décla- ratif des douanes qui relie notre site de Beaune avec la douane de Dijon (Bordeaux est relié aux douanes de Mérignac et de Bassens et nos colla- borateurs de Cognac, à la douane d’Angoulême). Le douanier nous don- nera le bon à enlever (BAE) pour que la marchandise puisse être exportée. » « Delta est l’outil de la douane depuis 2007, il a remplacé Sofi et dématéria- lisé l’ensemble des déclarations du processus douanier. Nous travaillons avec Delta par le biais de messages EDI. », complète Alban Gruson, PDG de Conex.
Des vins de passage et de garde JF Hillebrand assure également des prestations de stockage. Contrairement aux zones de transit où les bouteilles passent de deux à cinq jours, ces der- nières peuvent rester d’un mois à plu- sieurs années en stock. Le prestataire a trois sortes de clients : des importa- teurs étrangers qui lui demandent un stockage intermédiaire, en général de courte durée, avant de réexporter vers le pays de destination ; des négociants ou revendeurs sur le marché natio- nal pour lesquels le stockage est sim- ple (pas même sous douane) et des investisseurs qui achètent des vins de qualité en attendant qu’ils prennent de la valeur, ce qui peut durer très
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longtemps. Les bouteilles arrivent en réception. Le chauffeur est libéré une fois son bon émargé. Après avoir été mises en attente, les bouteilles intè- grent une zone de contrôle détaillé : l’étiquette, la Marianne, le niveau de remplissage (via une épaule)… peu- vent être vérifiés à raison d’une bou- teille par caisse ou de l’intégralité de la réception. Au niveau documentaire, si les bouteilles ont aussi leur numéro CRA, la différence est que le docu- ment d’accompagnement a été fait depuis le système informatique de l’exportateur vers celui de JF Hille- brand. Quatre acteurs sont ainsi impli- qués : l’exportateur, JF Hillebrand et les douanes de départ et d’arrivée. L’exportateur attend du commission- naire qu’il apure son document. Ce qui implique que JF Hillebrand prenne la responsabilité vis-à-vis des droits d’accises. Le système envoie directe- ment un accusé de réception à l’ex- portateur qui a fait sa DAE et le transfert de responsabilité s’opère. Les marchandises entrent alors dans la comptabilité matière de JF Hillebrand. GammAccise de Conex s’occupe des entrées par type de produit et par catégorie, pour pouvoir tenir les stocks et avoir tous les mois, les états de stock de début et de fin que JF Hil- lebrand doit produire à l’administra- tion. « Tous les ans, nous faisons un inventaire qui mobilise 60 à 70 per- sonnes pendant trois jours et nous comptons tout ce qui est dans l’entre-
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