RETOUR D’EXPÉRIENCE
Carnival UK. « Nous avons démarré il y a quatre ans un projet baptisé « Supply Chain Transformation ». Nous avons beaucoup appris sur nous-mêmes, la façon dont les bateaux travaillaient… et de nombreuses personnes sont arri- vées dans l’organisation, à commen- cer par moi ! Nous avons écouté ce dont les navires avaient besoin, défini quels étaient les enjeux, les différentes étapes. Nous avons établi des actions court terme et décidé de rechercher une solution pour le long terme », relate Ian Strangeway. Et de poursui- vre : « Historiquement, la Supply Chain n’était pas considérée comme très importante dans l’activité croi- sière. J’ai travaillé auparavant dans l’industrie et la distribution et vu com- ment il pouvait en être autrement. J’ai effectivement la conviction que le fait de mieux planifier et prévoir peut contribuer à améliorer le business. Mais tout le monde ne l’a pas encore perçu. Nous sommes en train de faire passer le message. Mon équipe SC se compose de 32 personnes. Nous avons aussi des équipes appelées Hotel and Food & Beverage Services qui fournis- sent des informations et ont un rôle important à jouer dans le projet. Et sur les bateaux, nous avons tous les responsables de la gestion des bou- tiques, de la nourriture/boissons et des logements. Tous ont besoin de travail- ler ensemble pour réussir ». La Supply Chain que dirige Ian Strangeway se compose de trois composantes princi- pales : une qui gère les stocks et la demande, une qui s’occupe de planifi- cation amont (inbound supply), et une dernière, responsable de la logistique.
Voguer vers des processus et outils plus standards
Après une longue période de récolte de données sur le terrain pour voir comment travaillaient les responsa- bles approvisionnements sur les navires et mieux comprendre leurs besoins, décision est prise de revoir les systèmes d’information et les proces- sus. « Traditionnellement, les paque- bots géraient leurs approvisionnements chacun de leur côté en fonction des consommations des croisières passées. Mais à raison de près de 10.000 articles de nourritures, boissons et hôtellerie à
gérer, sur une dizaine de bateaux ayant leurs propres besoins, parcours, calendriers… la combinatoire prévi- sionnelle dépassait allègrement les compétences d’un tableur ! », souligne Ian Strangeway. « Utiliser Excel deman- dait aussi beaucoup de temps aux res- ponsables approvisionnements des navires pour saisir leurs données », ajoute Kevin Boake, Directeur Géné- ral de Barloworld Supply Chain Soft- ware. Ces derniers disposaient égale- ment d’un système d’information spé- cifique à leur activité hôtellerie et croisières : Crunchtime. « Nous allons le remplacer par deux solutions : Demand Planning Optimiza de Barlo-
visionne majoritairement ses bateaux en conteneurs multi-produits depuis Southampton.
world SCS pour les prévisions de consommation élaborées à partir de modélisations statistiques des histo- riques et MXP, qui est plus proche d’un ERP dédié au secteur de la croi- sière, mais sans capacités de calcul de prévisions », annonce le Directeur Supply Chain Services de Carnival UK. De plus, les fournisseurs de l’or- ganisateur de croisière réclamaient davantage de visibilité sur les com- mandes à venir. « Nos fournisseurs avaient besoin de prévisions de notre part. Nous avons commencé à les par- tager manuellement, mais c’est devenu très vite compliqué. Nous avions besoin d’un planning annuel consolidé que nous pouvions faire évoluer au fur et à mesure et transférer facilement. Par ailleurs, nous avons aussi des effets de saisonnalité forts. Typique- ment, en hiver, 8 de nos 10 navires ne passent pas par Southampton car ils transitent par nos stations de ravitail- lement des Caraïbes et du monde entier», indique Ian Strangeway. En effet, en dehors des produits frais, la plupart des produits proviennent du Royaume Uni et Carnival UK appro-
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Quatre bonnes raisons de naviguer avec Barloworld SCS Compte-tenu des particularités de son activité, Carnival UK aurait pu vouloir développer sa propre application mais ce n’était tout simplement pas dans sa culture. L’idée a donc plutôt été de chercher un logiciel sur le marché. « Nous avons procédé à des recher- ches. Nous avions des collaborateurs qui avaient été impliqués dans des processus similaires par le passé. Nous n’étions pas convaincus que la demande future puisse se déduire de celle du passé dans notre secteur. Nous avons donc lancé un appel d’of- fres auprès de différents compétiteurs. Très tôt, nous avons été sûrs d’avoir besoin d’un système mais nous avons volontairement réduit la complexité pour que cela reste gérable. Six four- nisseurs ont été consultés : Infor, Quintiq, Oracle, Logility, TXT E-Solu- tion et Barloworld SCS. Nous ne cher- chions pas forcément un logiciel très sophistiqué, mais qui réponde à nos besoins et nous permette de nous doter d’un module de prévisions que nous n’avions pas. Nous avions besoin d’un peu d’aide sur ce point », admet Ian Strangeway. Et c’est finalement l’édi- teur d’origine sud-africaine, Barlo- world SCS qui l’emporte. « Ils par- laient un langage simple que les res- ponsables business pouvaient com- prendre. Et leur outil était flexible par rapport à notre situation : calendriers multiples, 10 navires différents, non standards… et ce, à un coût raisonna- ble ! C’était aussi facile de construire des Business cases avec Barloworld. Ces trois points étaient importants, sans oublier leur capacité à travailler dans notre organisation mondiale de manière efficace », justifie le Directeur SCS. En plus d’Ian Strangeway, d’au- tres fonctions ont été impliquées dans la décision. A commencer par la Finance : « Nous devions être sûrs de pouvoir délivrer des bénéfices signifi- catifs », commente le Directeur SCS, mais également l’IT, pour s’assurer que la mise en œuvre du logiciel de prévi- sion se passe bien avec celle en paral-
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