DOSSIER P L V
c’est un vrai bouleversement » Spécialisée depuis sa création en 1991 dans la logistique de la PLV (six entrepôts en France), Eurodislog reste ouverte aux solutions innovantes, comme en témoignent la gestion des stocks déportés ou la mise en œuvre récente d’une ligne mécanisée pour l’e-commerce. Interview de son Président, Julien Da Costa Noble et de son Directeur Général, Nicolas Morisse.
« La gestion des stocks déportés,
Julien Da Costa Noble, Président d’Eurodislog
Supply Chain Magazine : En quoi les prestataires logistiques de la PLV différent-ils de ceux de la logistique industrielle « classique » ? Julien Da Costa Noble : Notre métier, c’est la logistique de détail. C’est savoir gérer une hétéro- généité gigantesque de produits, qui s’apparente à
PLV à destination des forces de vente itinérantes de nos clients. Jusqu’à présent, nous louions pour leur compte des surfaces, ou des boxes individuels chez des partenaires. A présent, nous proposons dans les principales villes françaises (61 points de stockage actifs et mutualisés) une vraie gestion des stocks déportés (avec notre SI), et la possibilité pour les commerciaux de passer directement leurs commandes et de bénéficier du mode drive-in. A tout moment, à l’aide d’outils de pilotage hyper performants, notre don- neur d’ordre sait exactement de combien de PLV il dispose partout en France, qui a com- mandé quoi, quels sont les délais de préparation, quels
Julien
Da Costa Noble, Président (à gauche) et Nicolas Morisse, Directeur Général d’Eurodislog
celle de la logistique du e-commerce ou des pièces détachées, mais aussi une diversité de donneurs d’ordre, de destinataires et de modes de prépara- tion différents. Le tout avec des process indus- trialisés, afin de garantir la traçabilité et des taux de service extrêmement élevés. Et notre valeur ajoutée, au-delà de livrer le bon produit au bon moment et à la bonne personne, est de s’adapter aux problématiques et aux modes de gestion de chaque client. C’est une grosse différence par rap- port à la logistique industrielle. Nicolas Morisse : Les grands logisticiens indus- triels s’y sont essayés, mais ils n’ont ni les outils ni le savoir-faire pour gérer cette logistique qui en plus mêle à la fois les flux tirés et les flux poussés. Et avec une réactivité souvent plus performante que dans la logistique industrielle : nous n’avons jamais 48 voire 72 heures pour préparer les com- mandes. Ici, tout est en moins de 24 h, en J et J+1, malgré une visibilité quasi nulle sur les besoins quotidiens de nos clients en termes de volumes.
SCMag : Quels sont les gains pour vos clients de votre nouvelle offre de stocks de proximité, basée sur des drives ? J.D.C.N. : C’est un vrai bouleversement pour la
80 N°81 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 2014
sont les produits qui n’ont pas tourné depuis trois mois, etc. Le réapprovisionnement est effectué en flux tirés depuis le stock central dès qu’une réfé- rence passe en dessous d’un certain seuil. Il en résulte des économies absolument gigantesques sur les valeurs de stocks. La mutualisation et la massification des coûts de transport permettent aussi de réaliser des gains financiers, et les com- merciaux n’ont plus à gérer le rangement de leurs boxes, ni à se débarrasser des palettes vides.
SCMag : Depuis quelques mois, vous avez mis en place une solution mécanisée pour un client e-commerçant. Les logistiques du marketing et du e-commerce sont-elles si proches ? N.M. : La logistique de détail du e-commerce, avec de multiples références et une forte hétérogénéité de la demande n’est en effet pas très éloignée de ce que nous faisons dans la PLV. Nous nous en sommes rendu compte depuis un moment déjà mais nous attendions le bon moment, et surtout le bon dossier. Nous pouvons également proposer à nos grands clients actuels de les accompagner sur leurs nouveaux projets e-business. ■ PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-LUC ROGNON
©JL ROGNON
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29 |
Page 30 |
Page 31 |
Page 32 |
Page 33 |
Page 34 |
Page 35 |
Page 36 |
Page 37 |
Page 38 |
Page 39 |
Page 40 |
Page 41 |
Page 42 |
Page 43 |
Page 44 |
Page 45 |
Page 46 |
Page 47 |
Page 48 |
Page 49 |
Page 50 |
Page 51 |
Page 52 |
Page 53 |
Page 54 |
Page 55 |
Page 56 |
Page 57 |
Page 58 |
Page 59 |
Page 60 |
Page 61 |
Page 62 |
Page 63 |
Page 64 |
Page 65 |
Page 66 |
Page 67 |
Page 68 |
Page 69 |
Page 70 |
Page 71 |
Page 72 |
Page 73 |
Page 74 |
Page 75 |
Page 76 |
Page 77 |
Page 78 |
Page 79 |
Page 80 |
Page 81 |
Page 82 |
Page 83 |
Page 84 |
Page 85 |
Page 86 |
Page 87 |
Page 88 |
Page 89 |
Page 90 |
Page 91 |
Page 92 |
Page 93 |
Page 94 |
Page 95 |
Page 96 |
Page 97 |
Page 98 |
Page 99 |
Page 100 |
Page 101 |
Page 102 |
Page 103 |
Page 104 |
Page 105 |
Page 106 |
Page 107 |
Page 108 |
Page 109 |
Page 110