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ENQUÊTE Cosmétiques & Parfumerie


filiale ou le marché (correspondant à une division dans un pays). La Supply Chain dans les structures de Demand Planning collecte la demande et anime le process mensuel S&OP au sein de la filiale. La partie de Supply Plan- ning (expression des besoins nets, des besoins de sous-traitance, etc.) est également incluse dans le périmètre de Kiss. Les besoins sont ensuite trans- mis à la structure internationale (MSL – Market Supply Logistics) qui les consolide par zone géographique et par division. L’ensemble des besoins est alors transmis aux usines. Le plan de production est ensuite transformé en plan d’approvisionnements », détaille Yves Gouret. Toutes les divisions du


chaîne. Grâce à cela, les usines savent en permanence ce qu’il se passe sur les marchés en matière de stocks. En revanche, la demande est mise à jour mensuellement. Seuls les lancements et les promotions le sont à une maille hebdomadaire », explique le patron du programme. L’organisation ayant considérablement évolué, l’Oréal a donc pris son temps pour élaborer les nouveaux processus et les tâches de chacun. « Nous sommes encore en train de faire des ajustements, en par- ticulier sur les partages des rôles et des responsabilités ».


groupe et zones géographiques sont visées par ce programme d’envergure. Vous l’aurez compris, Kiss recouvre un champ d’action très large…


Une Supply Chain refondue Auparavant, la gestion de la demande, l’expression des besoins réalisés dans les filiales et au niveau de la structure internationale, les plans de produc- tion, les plans d’approvisionnement ainsi que la confirmation du déploie- ment se géraient dans des outils sépa- rés. Il était donc très difficile d’avoir une vision globale. « Avec Kiss, notre but était d’obtenir une vision mondiale des stocks et des besoins nets, et ce pour toutes les divisions du groupe », insiste Yves Gouret. La synchronisa- tion est également un enjeu fonda- mental. L’information de stock est synchronisée en temps réel sur la


60 N°81 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 2014


Sans oublier l’informatique Kiss est avant tout un programme métier. Néanmoins, l’informatique y a aussi son importance. Plusieurs outils ont donc été choisis pour supporter efficacement les nouveaux processus. Futurmaster pour l’aspect Demand Planing, SAP APO pour les activités de Supply Planning, E2open pour la relation avec les fournisseurs (projet Sésame) et Microsoft BI pour le repor- ting. Le programme se divise en cinq sous-modules, chacun disposant de son autonomie et de ses plans de déploiement (pour les usines, pour les MSL, pour le Demand Planning des filiales, etc.). « Les premiers grands démarrages ont eu lieu en 2012. Futurmaster couvre actuellement toute l’Asie et une grande partie de l’Europe pour l’ensemble des divisions. SAP APO est pour l’instant en cours de déploiement sur la division des pro- duits grand public en Europe. 80 % du chiffre d’affaires devrait être couvert mi-2014. Par ailleurs, nous sommes en cours de déploiement en Asie. La mise en œuvre en Europe pour les trois autres divisions et en Amérique est prévue à horizon 2015 », précise Yves Gouret.


Une collaboration accrue avec les fournisseurs


Kiss est-il voué à étendre sa toile au-delà des frontières de l’Oréal, chez ses clients et ses fournisseurs ? « Au démarrage, Kiss était un projet interne au groupe, mais le but est maintenant de l’étendre au-delà. S’agissant de l’aval, nous menons actuellement des initiatives en Asie consistant à inté-


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