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la Dirlog sont immédiatement évo- quées avec ses collègues. Les problé- matiques Business sont mises de suite sur la table : des ruptures produits impactant le transport et la relation d’un de leurs clients ; des pénuries transport se répercutant sur le coût des livraisons client ; des problèmes de capacité de production liés à la sai- sonnalité de l’activité… Marine et ses interlocuteurs abordent également les problématiques People, de ressources humaines, rencontrées ces derniers jours entre les managers et leurs équipes. Les discussions vont bon train pendant deux heures, les solu- tions échangées et partagées sont stoppées net par la pause-déjeuner de toute l’équipe.


14h00. Le marathon continue pour Marine. Début du « Business Comitee » ou « BC » organisé par catégorie, pour tous les circuits de distribution, chaque lundi (un par catégorie). Comme pour la Dirlog, l’organisation de cette réunion est préparée la semaine précédente : le jeudi ou le vendredi, les Responsables de service formalisent par mail les « appels à


CV de Marine Perrier


■ Actuellement : Demand & Sup- ply Manager de Pepsico France (depuis 2012). ■ Précédemment :Responsable équipe approvisionnements clients Grande Distribution Pepsico France (2009-2012) ; Responsable de l’avant- vente Stime - filiale Intermarché (2006-2008) ; Responsable logistique Christofle Silver Inc. (1998-2002) ; Responsable de l’approvisionnement du département lingerie Monoprix (1996-1997) ; Chargée de clientèle sur les marchés de la grande distribution Iri Secodip (1994-1996). ■ Formations : DESS (Master II) Marketing Appliqué à l’IAE d’Aix Marseille III, Maîtrise des Sciences de Gestion à l’Université Paris Dauphine. ■ Langues : Français, Anglais (bilingue).


sujet » qui mettent en exergue les thèmes que les équipes souhaitent aborder. Dans cet ordre du jour, un agenda est formalisé pour évoquer les sujets à traiter. Sont présents les ser- vices Marketing, Finance, Vente et Logistique. « Ce sont en général des présentations d’intervenants pendant lesquelles nous revoyons ensemble des KPI’s – part de marché, part de linéaire, indicateur prix… A mon niveau, je peux intervenir par exem- ple sur des indicateurs qui montrent des sorties n’étant pas en concordance avec les prévisions (ventes hors norme) et expliquer le pourquoi des ruptures, les impacts de cette absence d’information dans les prévisions. Je peux aussi proposer le plan d’actions pour corriger les effets indésirables de ces ventes non planifiées. C’est pen- dant ces BC que sont prises les déci- sions quant à l’évolution de la stratégie marketing et surtout quant aux lancements de produits qui concernent plus particulièrement notre service », explique Marine. Les discus- sions avec la force commerciale se révèlent vives mais enrichissantes. « Cela dépend des sujets et de la situa- tion. Ensemble, les commerciaux sont très axés sur les objectifs et en gros, c’est à notre service de s’adapter aux impératifs de la force commerciale. En one-to-one, il est plus facile pour nous de faire valoir auprès de chaque commercial les contraintes induites par la réalisation de leurs objectifs ; et de façon générale, s’instaure alors un climat plus propice à une compré- hension réciproque. Mais pour revenir à l’aspect général de notre collabora- tion, la force de vente est exigeante avec nous, ce qui est normal, car nous devons satisfaire in fine nos clients », ajoute Marine. A l’issue de cette réu- nion, un compte rendu synthétique est rédigé par une Assistante marketing et distribué à tous les participants.


16h00. Pas de répit pour Marine. Rigoureuse et organisée, elle répond aux mails qui se sont accumulés toute cette journée, par ordre de priorité. « Ce sont généralement des remontées d’information concernant des pro- blèmes opérationnels spécifiques aux- quels je dois donner une réponse


MAI 2013 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°74 71


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