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MANAGEMENT


« les Pays de la Loire sont dynamiques sur les métiers Supply Chain, avec de gros employeurs comme EADS, Chan- tiers de l’Atlantique STX et Manitou. Sans oublier des PME industrielles qui n’ont pas encore de Supply Chain structurée pour la plupart. La qualité de vie est appréciée par de nombreux candidats venant du Nord et de la région Parisienne, notamment ceux qui ont un bon souvenir de leurs études ici. »


Etre vite opérationnel Selon Fed Supply, les industries ali- mentaires, cosmétiques et de biens de grande consommation sont des offreurs récurrents. Les secteurs de l’e-commerce et de la santé sont dynamiques. L’intérim et les CDD longue durée ou de pré-embauche sont de plus en plus nombreux, du fait du manque de visibilité des entre- prises. Si en achats le diplôme reste la porte d’entrée, en logistique indus-


Vincent Leroy,


Responsable national approvisionnement, Transgourmet


sont plus importantes en PME »


De formation Ingénieur agronomique complétée par un master de l’Essec en Management des Industries agroa- limentaires obtenu en 1999, Vincent Le Roy, 36 ans, s’oriente rapidement vers la Supply Chain. Responsable gestion partagée des approvisionne- ments pendant deux ans chez Douwe Egberts, division café et thé de Sara Lee, il passe à la division produits mai- son et beauté du groupe. Chargé de la planification et de la prévision des ventes pendant cinq ans, il est à la tête d’une équipe de quatre personnes. Puis pendant plus de cinq ans chez William Saurin, il est Responsable service client et prévi- sion/planification. « De fait, un poste de Supply Chain Mana- ger dans une PME a des responsabilités toujours plus larges que dans un grand groupe. J’ai créé la démarche Sales & Operations Planing (S&OP). J’ai souhaité un nouveau challenge et ai cherché ailleurs à partir de septembre 2011. » Récemment embauché comme Responsable national approvisionnement chez le grossiste alimentaire Transgourmet, à la tête de neuf pilotes de flux et de 40 approvisionneurs en entrepôts, il est actuel- lement en période d’essai. ■


62 N°63 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 2012 « Les responsabilités


Romain Devrièse, Manager de Fed Supply


bauche sont d’être rapidement opéra- tionnel sur le poste, de connaître le fonctionnement d’un progiciel de ges- tion intégré, devant le diplôme et les compétences relationnelles. Et d’avoir une vision stratégique pour les Mana- gers. « Les 30-35 ans privilégient les postes de management d’équipe aux postes fonctionnels », remarque Del- phine Laporterie. De plus, les nou- veaux venus chez Manitou ont désormais tous fait des études de logistique, par exemple à l’ESLI de Redon.


trielle, l’expérience est privilégiée. Le savoir être, la motivation et le dyna- misme restent importants. Romain Devrièse, Manager de Fed Supply, ana- lyse : « les postes à pourvoir sont en majorité opérationnels. Quand il y a pénurie de candidats expérimentés, pour les postes d’Approvisionneurs, mais aussi en prévision des ventes et en planification, les rémunérations sont attractives. » Les critères d’em-


Inadéquation offre/demande La présence d’un fort taux de chômage structurel, résultant d’une inadéquation de l’offre et de la demande d’emploi, phénomène ancien en France, semble notable en Supply Chain, une fonction encore souvent peu mise en valeur et ayant des contraintes importantes (sites logistiques excentrés, horaires de tra- vail…). Les difficultés de recrutement, malgré de nombreux candidats sur le marché, sont liées à la localisation, aux contraintes et aux compétences requises. Ainsi, Manitou reconnaît avoir eu des difficultés à recruter sur des postes nécessitant une double com- pétence tels que les Cadres chargés de développement ERP métier. Olivier Guerra, Responsable recrutement cadres de Brake France, continue à chercher un Responsable préparation logistique pour son site surgelés à Meaux, en Seine-et-Marne : « Quatre points sont difficiles : le manque de mobilité des candidats dans la région, les contrain- tes horaires (17h-minuit), les condi- tions de travail en surgelés et l'exper- tise métier dans la préparation ». Plus généralement, il observe que « les can- didats sont actuellement très frileux sur le fait de changer de poste ou de région, et ce,parfois même quand ils sont en recherche d’emploi ! La question de la rémunération n’est pas problématique, étant dans les prix du marché. » Et Jean-Philippe Mouton de Villaret de confirmer : « Face à la lenteur des déci- sions en entreprise, qui privilégient intérim, CDD, voire Consultants pour leurs projets, les candidats hésitent à changer d’entreprise, préférant rester bien au chaud dans la leur. » ■ CHRISTINE CALAIS


©TRANSGOURMET


©ED SUPPLY


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