This page contains a Flash digital edition of a book.
cée que l’édition (les flux étant moindres), s’orga- nise depuis deux/trois ans. L’obligation de traça- bilité a apporté de la rigueur sur les flux retour. Les campagnes de rappel se font maintenant plus simplement », ajoute Jean-François Le Garrec. Au delà des considérations réglementaires, environ- nementales et historiques, le sujet de la Reverse devient une question stratégique dans le domaine du e-commerce, particulièrement sujet aux retours commerciaux. « Tous les secteurs ont le volet des retours à gérer dans leur Supply Chain », résume Didier Lesueur, Directeur Marketing de DHL Supply Chain France.


A livre ouvert


Qu’en-est-il des bons élèves ? Regardons de plus près les pratiques dans l’édition et la presse. « Cette industrie raisonne en termes d’invendus, ce qui veut dire qu’il est nécessaire de centraliser et compter les invendus pour en déduire le nombre d’exemplaires vendus, et rémunérer ainsi un réseau de distribution. C’est aussi une mesure de la performance des points de vente », rappelle Johann Haziza, Directeur Associé de Murano Conseil. Depuis toujours, ce secteur est tributaire de taux de retours conséquents. Son niveau de


maturité sur le sujet est donc très élevé. Dans le secteur de la presse, ces taux peuvent atteindre 50 à 60 % et entre 20 et 25 % pour les livres. La rai- son principale ? Le système des offices (mise en place des nouveaux ouvrages, imposée par les éditeurs et distributeurs aux libraires). Il semble néanmoins que cette « règle » se pratique de moins en moins, les libraires refusant davantage de faire fonction de banquiers auprès des éditeurs. Mais pour les grandes opérations médiatiques, le prin- cipe de l'office, massif de surcroît, est encore lar- gement utilisé par les grands distributeurs. Les processus de traitement des retours en entrepôt sont souvent les mêmes : réception, tri, destruc- tion ou réintégration en stock (en vue de futurs réapprovisionnements) selon la décision de l’édi- teur (transmise informatiquement au presta- taire/distributeur) et l’état du livre (via un contrôle qualité visuel). Les livres peuvent également être retournés à l’éditeur. « 22 % des flux de notre client Interforum (qui utilise notre WMS) revien- nent à l’entrepôt : 60 % sont envoyés au pilon, 10% vers des soldeurs et 30 % sont réintégrés au stock pour de la revente. La gestion des retours est une activité importante puisqu’elle mobilise une cinquantaine de personnes sur le site », illus-


Jean-François Le Garrec, Directeur de la Business Unit Logistique chez Aldata


Didier Lesueur, Directeur Marketing de DHL Supply Chain France


AVRIL 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°63 45


©DHL


©ALDATA


Page 1  |  Page 2  |  Page 3  |  Page 4  |  Page 5  |  Page 6  |  Page 7  |  Page 8  |  Page 9  |  Page 10  |  Page 11  |  Page 12  |  Page 13  |  Page 14  |  Page 15  |  Page 16  |  Page 17  |  Page 18  |  Page 19  |  Page 20  |  Page 21  |  Page 22  |  Page 23  |  Page 24  |  Page 25  |  Page 26  |  Page 27  |  Page 28  |  Page 29  |  Page 30  |  Page 31  |  Page 32  |  Page 33  |  Page 34  |  Page 35  |  Page 36  |  Page 37  |  Page 38  |  Page 39  |  Page 40  |  Page 41  |  Page 42  |  Page 43  |  Page 44  |  Page 45  |  Page 46  |  Page 47  |  Page 48  |  Page 49  |  Page 50  |  Page 51  |  Page 52  |  Page 53  |  Page 54  |  Page 55  |  Page 56  |  Page 57  |  Page 58  |  Page 59  |  Page 60  |  Page 61  |  Page 62  |  Page 63  |  Page 64  |  Page 65  |  Page 66  |  Page 67  |  Page 68  |  Page 69  |  Page 70  |  Page 71  |  Page 72  |  Page 73  |  Page 74  |  Page 75  |  Page 76  |  Page 77  |  Page 78  |  Page 79  |  Page 80  |  Page 81  |  Page 82  |  Page 83  |  Page 84  |  Page 85  |  Page 86  |  Page 87  |  Page 88