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MANAGEMENT « Nous allons développer la polyvalence structurelle »


Jean-Philippe Labaronne, DRH de FM Logistic France


Le groupe FM Logistic a travaillé sur les mesures relatives aux 4 premiers seuils d’exposition, hormis celui sur l’envi- ronnement hyperbare, qui ne concerne pas les prestataires transport et logistique. Il a dénombré en France 280 salariés, sur 3.800, dépassant le seuil du travail de nuit. Il attend le décret concernant celui sur les gestes répétitifs. « Tous nos ouvriers et employés en production sont potentiellement exposés au travail répétitif et à la manutention de charges lourdes, concède Jean-Philippe Labaronne, Directeur des Ressources Humaines FM Logistic France. Mais les chrono- grammes montrent qu’ils ne dépassent pas les seuils. Ainsi, les manutentionnaires passent 25 % de leur temps de travail à manipuler des charges, soit 400 h par an». Il fait partie des dirigeants remontés contre la loi : « Nous n’avions pas besoin de la loi de 2014. Elle vient nous gêner dans nos actions déjà engagées en matière de prévention, notamment depuis la loi de 2010. La nouvelle législation vise de facto à permettre aux salariés exposés au-delà des seuils de partir plus tôt. Elle pourrait même être contre-productive, incitant certains d’entre eux à rester dans la pénibilité au-delà des


seuils pour partir à la retraite plus tôt. Si à la fin il s’agit de taxer les entreprises, on aurait au moins pu bâtir un système plus simple ! », s’insurge-t-il.


La politique de prévention des risques passe par des enga- gements triennaux santé et sécurité au travail. Le taux de fré- quence des accidents du travail, soit le nombre des accidents en premier règlement/heures travaillées x 1 M, s’élève à 46. Il a presque été divisé par 2 en 3 ans et demi. Un ergonome travaille sur la prévention des risques physiques. Les entre- pôts sont de plus en plus automatisés, à travers divers machines (à cercler, filmeuses, bras préhenseur) et chariots (à fourche élevable, à déplacement autonome...). Vont être pro- chainement mis en place une nouvelle génération d’AGV et des armoires mobiles. « Nous allons développer la polyva- lence structurelle pour ceux susceptibles de dépasser des seuils de pénibilité afin d’éviter qu’ils ne le fassent et recon- figurer des lignes de production pour les adapter, annonce le DRH. En revanche, pour les travailleurs de nuit, nous n’avons pas encore trouvé de solution. » ■


Mes news Ressources Humaines Des augmentations de salaire restreintes en 2015


uvriers et cadres dirigeants, même combat ! Le taux d’augmentation médian des salaires est de 2 %, selon une étude de Mercer, conseil en RH, portant sur 170.000 salariés de 483 entreprises, en majorité des filiales françaises de sociétés multinationales. La moyenne est de 1,8 %. Les résultats sont quasiment similaires quelle que soit la catégorie professionnelle. « L’inflation, estimée entre 0 et 0,3 % sur 2015 suivant les sources, devrait de toute façon être, une fois de plus, légèrement couverte, explique Bruno Rocquemont, Directeur de l’activité Talent, Mercer France.


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L’inflation n’est donc plus le critère central de calcul des budgets d’augmentation. Les entreprises doivent aujourd’hui mettre en place des politiques de révisions salariales leur per- mettant de conserver leurs meilleurs talents et de répondre, dans une certaine mesure, aux attentes de leurs collabo- rateurs. » En 2016, seules 21 % des entreprises envisagent d’augmenter leurs effectifs, contre 66 % qui devraient les sta- biliser et 13% les baisser. Le budget médian d’augmentation prévu l’année prochaine est de 2 %. ■ CC


86 N°99 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2015


©DURIS GUILLAUME-FOTOLIA


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