Pôle des Affaires Sociales et Juridiques de TLF. Le calcul de tous les autres posent des difficultés. Certains facteurs doivent être précisés : agents chimiques, travail répétitif et bruit. Ils ont fait l’objet de rapports et leurs projets de décret sont en cours de validation. » Tout le monde attend encore des décrets et précisions, jusqu’aux éditeurs de logiciels RH qui doivent permettre de déclarer l’exposition du salarié, dans divers cas de figure, y compris les plus compliqués, et pas uni- quement pour les salariés en CDI.
Le compte prévention pénibilité cumule les points
Les AGV, ou chariots automatisés, comme ici le Pick N Go de BT testé en 2011 par ID Logistics sur un site dédié à Carrefour, limitent le risque d’accident et évitent de monter et descendre du chariot, mais pas de manipuler des charges.
2015, comme celui relatif au milieu hyperbare. Les 6 autres entreront en vigueur le 1er
juillet 2016.
D’après l’Union des Entreprises de Trans- port et de Logistique de France (TLF), au niveau de la branche, tous les facteurs sont plus ou moins constatés, à l’excep- tion du travail en milieu hyperbare ; les facteurs les plus fréquents sont le travail de nuit ou la manutention manuelle de charges. Certains font l’objet d’évalua- tions pour vérifier si les salariés sont exposés ou non au sens de la loi, comme le bruit, les vibrations ou les agents chi- miques. TLF souhaiterait que les facteurs aient des seuils fixés en fonction des réa- lités professionnelles et médicales et prennent mieux en compte les actions des branches et des entreprises.
Des seuils d’exposition contestés Le Compte prévention pénibilité repose sur des seuils annuels minima d’exposi- tion associés à chacun de ces 10 facteurs de risques. Chaque salarié exposé à au moins un facteur au-delà du seuil fixé, et dont la durée du contrat de travail est supérieure ou égale à un mois, doit être déclaré par son employeur. L’exposition est évaluée après prise en compte des mesures de protection individuelle et col- lective mises en place dans l’entreprise. La déclaration de l’exposition peut être effectuée jusqu’à fin janvier A+1. Michel de Virville, dans ses préconisations au
NOVEMBRE 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°99 83
terme de la seconde étape de concerta- tion, rappelle que « les seuils retenus sont bien sûr inférieurs aux valeurs limites que pose le code du travail, mais ils sont éga- lement supérieurs aux valeurs d’expo- sition qui sont suffisamment significa- tives pour appeler de la part de l’em- ployeur des efforts de prévention ». Pourtant ces seuils, tout autant que la dif- ficulté à les mesurer, sont contestés. « Seul le travail de nuit est simple à cal- culer, automatiquement traduit dans les logiciels de paie en fonction des horaires, souligne Nancy Noël, Responsable du
Fonctionnement du compte personnel de pénibilité
La déclaration d’exposition permet au salarié concerné de bénéficier d’un compte prévention pénibilité et de cumu- ler des points. Chaque trimestre d’expo- sition à un facteur de pénibilité rapporte 1 point ; à plusieurs facteurs, il rapporte 2 points. Le compte est alimenté tout au long de la carrière et plafonné à 100 points. Pour privilégier la dimension prévention du dispositif, les 20 premiers points devront être affectés à la forma- tion. « Les droits des salariés portent sur les expositions à compter du 1er
janvier
2015 », précise Michel de Virville. Le salarié peut utiliser les points de son
compte de 3 façons : ■ l’anticipation du départ à la retraite : 10 points financent un trimestre de majo-
ration de durée d’assurance ; ■ la formation professionnelle, pour se
©
C.CALAIS
SOURCE : TECHNOLOGIA
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