QUESTION D’ACTUALITÉ SUITE DE LA PAGE 28
réduction des GES. Elles doivent rechercher et favoriser les co-bénéfices de l’action climat, en matière de lutte contre la pauvreté et d’objectifs de développement dura- ble. Un plan d’action concret et crédible, assorti d’objectifs clairs, chiffrés, à hori- zon 2020, 2030 et 2050 doit être bâti.
Gabriel Gillet, Consultant, Axoma.
Des impacts majeurs sur la Supply Chain « La Cop21 permettra de mesurer la capacité de mise en œuvre d’une politique concertée à un niveau mondial, et non celle de vœux pieux. A la Cop21, si les inten- tions de diminution des aides aux énergies fossiles, et de report des coûts liés au réchauffement climatique sur leurs responsables deve- naient réalité (ce qui est déjà le cas pour les entreprises éligibles au marché carbone, issu du protocole de Kyoto), le choc de coût à supporter par les Supply Chains serait majeur, estime Gabriel Gillet, Consultant chez Axoma: Que cela soit au niveau du transport amont et aval, ou des schémas productifs, les stratégies d’optimisation seraient à repenser et des investissements en faveur de solutions alternatives à envisager. La Cop21 pourrait aussi être l’occasion d’établir une feuille de route mondiale qui oriente les financements vers les projets limitant le réchauffement climatique ou permettant de s’y adapter.
Aussi les attentes en termes d’accompagnement et d’incitations à une échelle trans- nationale à la mise en œuvre de plans de transition énergétique seront grandes. » Une part des 100 Md$ d’aide aux pays en voie de développement pourrait servir à financer des infrastructures optimisées en termes d’émission de GES, donc contri- buer indirectement à des Supply Chains plus « vertes ». C’est aussi l’opportunité de transferts technologiques « Nord- Sud » en faveur de modes de production ou de conception de produits plus respectueux de l’environnement. Et Gabriel Gillet de poursuivre : « On ne peut plus penser nos Supply Chains sans prendre en compte leur coût énergétique, et bien que nombre d’acteurs innovent, trop peu d’entreprises ont pris conscience des défis à relever. Des leviers d’actions sont identifiés tout le long de la chaîne, de la conception produit à la gestion de déchets. Sur le terrain, les décideurs, guidés par l’optimisation des coûts ou la construction d’une position stratégique, ont encore du mal à prendre en compte dans leurs choix l’optimisation environnementale, perçue comme dissociée des enjeux économiques. Il faut l’inté- grer dans les modèles décisionnels. Axoma aimerait proposer un modèle de « moné- tisation des gains écologiques », inspiré des calculs de SROI (ROI Social) valorisant les investissements socio-responsables. On pourrait imaginer une rétribution éco- nomique, sous la forme de crédit d’impôt par exemple, des gains ainsi monétisés ».
Jérôme Douy Directeur
Délégué pôle développement durable et Anne Sandretto, Déléguée Générale Overseas, TLF
Des mesures incitatives attendues par les professionnels Les approches Supply Chain des entreprises fondées sur l’optimisation des coûts (Lean Manufacturing, recherche opérationnelle, éco-packaging, Reverse Logistics) sont porteuses de synergies en réduisant les émissions de GES. Des initiatives inno- vantes, comme les éco-parcs, pensés comme des écosystèmes industriels, cherchent aussi à optimiser l’impact écologique global. Edouard Bar- reiro, Directeur des affaires publiques Europe de l’Ouest d’UPS, qui teste en 2016 la livraison à vélo et à pied depuis une remorque de 3,5 t à Paris appelle à « des solutions simples et éco-réalistes ». « La Cop21 doit relancer la dynamique de la feuille de route de la transition écolo- gique issue de la conférence environnementale de novem- bre 2014 », espère Anne Sandretto, Déléguée Générale Overseas de l’Union des Entreprises de Transport et de Logistique de France (TLF). Représentée par le Medef à la Cop21, TLF explique les différents niveaux d’attentes des
professionnels du secteur : ■ la réelle mise en place de réseaux de distribution d’éner-
30 N°99 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2015
©
C.CALAIS
©DR
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29 |
Page 30 |
Page 31 |
Page 32 |
Page 33 |
Page 34 |
Page 35 |
Page 36 |
Page 37 |
Page 38 |
Page 39 |
Page 40 |
Page 41 |
Page 42 |
Page 43 |
Page 44 |
Page 45 |
Page 46 |
Page 47 |
Page 48 |
Page 49 |
Page 50 |
Page 51 |
Page 52 |
Page 53 |
Page 54 |
Page 55 |
Page 56 |
Page 57 |
Page 58 |
Page 59 |
Page 60 |
Page 61 |
Page 62 |
Page 63 |
Page 64 |
Page 65 |
Page 66 |
Page 67 |
Page 68 |
Page 69 |
Page 70 |
Page 71 |
Page 72 |
Page 73 |
Page 74 |
Page 75 |
Page 76 |
Page 77 |
Page 78 |
Page 79 |
Page 80 |
Page 81 |
Page 82 |
Page 83 |
Page 84 |
Page 85 |
Page 86 |
Page 87 |
Page 88 |
Page 89 |
Page 90 |
Page 91 |
Page 92 |
Page 93 |
Page 94 |
Page 95 |
Page 96 |
Page 97 |
Page 98 |
Page 99 |
Page 100 |
Page 101 |
Page 102 |
Page 103 |
Page 104 |
Page 105 |
Page 106 |
Page 107 |
Page 108 |
Page 109 |
Page 110