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R.O’M : Les cycles dans le secteur pharmaceutique sont très longs. Nous devons donc être capables de prévoir et planifier très longtemps en avance. Pour prévenir les difficultés à venir et opérer les éventuels changements à effectuer, nous étudions des horizons à 36 mois. Nous nous appuyons sur le processus standard du S&OP, actuellement en cours d’élaboration.


SCMag : Quels types de projets menez-vous dans vos entrepôts ? L’automatisation est-elle à l’étude ? R.O’M : Non car je considère que l’automatisation devient rapidement un système de rigidification au cours du temps. En revanche, nous menons des projets lean sur les opérations pour améliorer l’efficacité (optimisa- tion du picking, etc.).


SCMag : Comment expliquez-vous la hausse des ruptures de médicaments en France ? R.O’M : Une des raisons peut être que


l’autorisation de mise sur le marché d’un médicament contient nécessai- rement toutes ses caractéristiques dont une description très précise du sourcing. En cas d’aléa sur cette source, l’autorisation de mise sur le marché est impactée. Les industriels disposent donc de peu de souplesse. En cas de défaillance du fournisseur, il faudra alors en changer et, pour cela, réaliser au préalable des études puis agréer la nouvelle matière et le fournisseur. Ces processus sont longs et si le temps disponible pour réagir à un incident n’est que de quelques mois, cela peut générer des ruptures. D’où l’importance de sécuriser son sourcing.


SCMag : Quels sont les enjeux Supply Chain de l’internationalisa- tion de votre société ? R.O’M : L’enjeu critique de l’interna- tionalisation est de trouver le bon par- tenaire et de pouvoir contrôler toute la chaîne (pharmacovigilance, etc.).


Chaque pays a aussi ses spécificités réglementaires locales, ce qui néces- site des packagings différents. Cet aspect complexifie tous nos projets internationaux, impacte les coûts et pousse vers la différenciation retardée.


SCMag : Comment appréhendez- vous la sérialisation ? R.O’M : La sérialisation est déjà active aujourd’hui dans certains pays, en Chine notamment. Nous sériali- sons déjà une partie de la production destinée à ce pays. Chaque pays aura ses propres exigences et ses particu- larités. En Chine par exemple, ce sont les autorités chinoises qui envoient les numéros. Il s’agit donc d’un vrai projet car l’impact économique est réel. Notre système d’information doit être capable de supporter ces con- traintes et de suivre au niveau de chaque boîte toutes les opérations. ■ PROPOS RECUEILLIS PAR BRUNO SIGUICHE


NOVEMBRE 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°99 57


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