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ENQUÊTE L’industrie pharmaceutique


les laboratoires pour le contrôle du transport en amont, la réduction des non-conformités, la gestion des prises de rendez-vous. Même si ces derniers demandent chacun des spécificités, Alloga France cherche à être force de proposition pour tenter de standardi- ser les processus de réception, dans le respect de la réglementation. « En 18 mois, nous avons déjà réalisé des gains de productivité de +35 % sur la réception en jouant sur ces aspects de planification et de simplification, sans jamais transiger sur notre taux de qualité, qui est de 99,7% sur l’en- semble de la prestation », précise Eric Sodoyer.


L’harmonisation du WMS En parallèle, le dépositaire pharma- ceutique s’est lancé en 2012 dans le déploiement sur ses 5 sites français de WMOS, le progiciel de gestion d’entrepôt de Manhattan Associates, en commençant par son entrepôt d’Amiens. L’intérêt de cette harmoni- sation du WMS, prévue pour fin juin 2016, est là encore de faciliter la stan- dardisation des processus. Mais aussi de bénéficier de nouvelles fonction- nalités, comme le « slotting », qui fait gagner en productivité en recalculant périodiquement les emplacements picking en fonction des caractéris- tiques physiques et de la fréquence de commande de chaque produit. Par ail- leurs, sur les sites comme Angers où le picking est déjà 100 % mécanisé (pré- paration en gares), le nouveau WMS


de la logistique et du commercial Sébastien Drouillet


L’offre All In, qu’Alloga France propose depuis octobre der- nier à ses clients laboratoires, s’apparente à un « guichet unique ». Elle intègre la logistique et la distribution à tem- pérature dirigée, l’exploitation (essais cliniques, autorisation de mise sur le marché), divers services (facturation, encais- sement pour compte, copacking, etc.) mais aussi la partie ventes et formation auprès des 22.000 officines pharma- ceutiques indépendantes que compte l’Hexagone avec une


force de vente de 76 commerciaux et un call center de 83 personnes. « Nous avons l’ambition de devenir pour nos clients un interlocuteur unique pour la mise sur le marché de leurs produits vers les centres de santé et de soins », a déclaré Sébastien Drouillet, Directeur Général d’Alloga France, qui compte bien repren- dre à CSP la place de N°1 sur le marché français des dépositaires. En facilitant aux laboratoires l’accès au canal de vente directe vers les officines, l’offre All In devrait avoir pour effet d’augmenter encore la part de préparation au détail chez Alloga France. ■ JLR


offre une plus grande souplesse au niveau du lancement des vagues de préparation de commandes. Contrai- rement à l’ancien WMS, qui ne per- mettait de ne lancer qu’une seule vague par jour, WMOS peut en gérer plusieurs (20 à 25 par jour en moyenne), à la demande, et équilibrer les charges des différentes vagues en fonction des gares pour éviter les phé- nomènes de saturation. D’où un gain en réactivité en utilisant la chaîne mécanisée, même pour répondre à des demandes urgentes. Un autre avan- tage du nouveau WMS est qu’il est techniquement prêt pour gérer la tra- çabilité à l’unité du picking des boîtes de médicaments quand les labora-


toires mettront en place la sérialisa- tion, a priori à partir de 2017.


Tableau de bord lean 62 N°99 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2015


Vers une approche différenciée « Pour l’instant, très peu de laboratoires nous ont réellement sollicités sur le sujet de la sérialisation mais nous nous y pré- parons. Si l’on reste avec des gares mécanisées traditionnelles, les consé- quences de la sérialisation sur la pro- ductivité et le coût de main d’œuvre du picking détail pourraient être très importantes car il faudra scanner chaque boîte avant de la placer dans le carton », prévient Eric Sodoyer. Plus lar- gement, des réflexions avancées sont en cours sur le site d’Angers pour faire évo- luer les processus de préparation au détail. Le modèle actuel, 100 % méca- nisé avec préparation en gares, devrait laisser la place à une approche plus dif- férenciée, qui permettrait de doubler l’activité, avec un système de type « goods to picker », pour les références à forte rotation, de la préparation méca- nisée pour les moyennes rotation et du picking manuel pour les faibles rota- tions. A l’avenir, cette différenciation par classe de rotation des produits pour- rait éventuellement amener Alloga France à développer des stratégies de regroupement sur un même site de cer- tains médicaments issus de différents laboratoires afin de mutualiser ses ins- tallations automatisées. A condition, bien sûr, de convaincre ses clients. ■ JEAN-LUC ROGNON


All In, l’intégration


©ALLOGA


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