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MANAGEMENT


Estimation du pourcentage de salariés en logistique exposés à un ou plusieurs des 1ers


facteurs de risques


IAA Pharmacie Automobile Equipements Chimie Commerce Transport Logistique Total mécaniques


31% 6% 9% 12% 14% 27% 40% 33% 22% SOURCE : 21E ENQUÊTE DE L’AFT SUR LES BESOINS EN EMPLOIS ET EN FORMATIONS DANS LES FONCTIONS DE LA LOGISTIQUE


Estimation du pourcentage de salariés en logistique concernés par les 1ers


Facteurs de risques


Travail de nuit


Travail en équipes


Travail répétitif


SOURCE : 21e facteurs de risques


IAA Pharmacie Automobile Equipements Chimie Commerce Transport Logistique Total mécaniques


14% 2% 0% 0% 6% 8% 35% 12% 10%


successives 13% 4% 6% 2% 4% 13% 3% 8% 7% alternantes


11% 4% 1% 5% 7% 11% 6% 25% 9% ENQUÊTE DE L’AFT SUR LES BESOINS EN EMPLOIS ET EN FORMATIONS DANS LES FONCTIONS DE LA LOGISTIQUE


Risques ciblés par les mesures envisagées (en % d’établissements)


La manutention manuelle de charges


Les postures pénibles ou positions forcées des articulations Le travail répétitif Le bruit


Le travail de nuit


Le travail en équipes successives alternantes Les vibrations mécaniques


Les agents chimiques dangereux Les températures extrêmes


Les activités exercées en milieu hyperbare SOURCE : 21e ENQUÊTE DE L’AFT SUR LES BESOINS EN EMPLOIS ET EN FORMATIONS DANS LES FONCTIONS DE LA LOGISTIQUE


45% 40% 12% 10% 10% 9% 7% 5% 3% 0%


réorienter vers un travail moins pénible :


1 point donne droit à 25 h de formation ; ■ la réduction du temps de travail : 10 points financent un mi-temps sans réduction de salaire pendant 1 trimestre, dans la limite de 8 trimestres permettant d’anticiper jusqu’à 2 ans le départ à la retraite par rapport à l’âge légal. TLF note toutefois une appréhension très subjective de la pénibilité chez de nom- breux salariés et représentants syndicaux, qui ne se calquent pas sur les facteurs légaux mais sur des notions plus proches des risques psycho-sociaux ou de la sécurité que de la pénibilité. Il y a un gros travail de pédagogie à fournir pour expli- quer les calculs de seuils et de points, sans quoi les frustrations vont être au rendez-vous et donc le risque de conten- tieux élevé. Enfin, mesure classique dans le système français d’Etat-providence, la loi impose de nouvelles cotisations aux


entreprises : ■ une cotisation générale de 0,01 % de la masse salariale, appliquée à partir de


2017 ; ■ une cotisation additionnelle due au titre de chaque salarié exposé à au moins un facteur de pénibilité au-delà du seuil, de 0,1 % de la masse salariale pour les années 2015 et 2016 (0,2 % en cas de poly-exposition), puis du double de ces taux à partir de 2017.


Une loi déconnectée des réalités ?


La problématique de l’application très complexe de la loi, alors que les disposi- tifs de prévention existaient déjà, notam- ment avec la loi du 9 novembre 2010, a


22 % des salariés en logistique exposés à au moins 1 des 4 1ers


47 % des établissements déclarent avoir réalisé l’éva- luation des 4 premiers facteurs de risques, selon la 21e


Enquête de l’AFT sur les besoins en emplois et en formations dans les fonctions de la logistique réalisée début 2015 auprès de 554 établissements de divers secteurs employant du personnel logistique. Le travail de nuit (10 %) est le plus souvent cité, suivi du travail répétitif (9 %). 22 % des salariés en logistique seraient exposés à au moins 1 de ces 4 risques au-delà des seuils. 58 % des établissements de 100 salariés et plus (44 % de ceux de 50 à 99 salariés) prévoient de met- tre en place des mesures individuelles ou collectives pour limiter les 10 facteurs de risques auprès du per- sonnel logistique. Les efforts s’orientent vers la manu-


84 N°99 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2015 risques


tention de charges (45 % : achat de nouveaux équi- pements plus adaptés, aménagement des postes, diminution du poids des cartons, rotation des équipes et les postures...) et 40 % vers les postures pénibles ou positions forcées des articulations (surtout des for- mations gestes et postures). 12% évoquent des actions pour limiter les risques liés au travail répétitif, 10 % pour réduire les risques induits par le travail de nuit ou le bruit. Parmi les 18 % d’établissements de plus de 100 sala- riés, et les 8 % des établissements de 50 à 99 salariés qui ont automatisé ou équipé de robots leur entrepôt, 74 % estiment que ceci a induit une réduction de la pénibilité des tâches de travail. ■


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