gie alternative dédiés au transport (électricité, gaz, GNV,
hydrogène) ; ■ des incitations financières opérationnelles, notam- ment pour le déploiement des véhicules à énergie pro-
pre ; ■ la prise en compte des problématiques concurrentielles et économiques qui rendent difficile pour certaines entreprises la mise en œuvre de la transition écolo-
gique ; ■ la simplification de la réglementation et des outils et indicateurs de développement durable.
« Affichage CO2, charge CO2, bilan GES, audits énergé- tiques, c’est un mille-feuille, souligne Jérôme Douy, Directeur Délégué de TLF au pôle développement dura-
ble. Nous attendons néanmoins avec impatience le label CO2 car il va valoriser les entreprises les plus vertueuses sur le marché. Il est présenté à l’occasion de la CopP21 puis sera lancé en janvier 2016 : délivré par les services de l’Etat, il certi- fiera le niveau de performance environnementale.»
Les entreprises veulent du concret Les entreprises sont pragmatiques et espèrent que la Cop21 aura des effets induits positifs. Philippe Bottrie, Directeur des affaires publiques d’Airbus, qui augmente la capacité de ses avions pour en restreindre le nombre en circulation, souhaite une meilleure maîtrise des flux autour des aéroports. Elle limiterait ainsi le nombre d’avions et le temps de vol et d’attente. Euro Cargo Rail, filiale de Deutsche Bahn, attend des trains mieux chargés et plus longs, les trains en France étant limités aujourd’hui à 750 m. Marc Bazenet, Directeur du Cluster logistique urbaine dura- ble espère une sensibilisation des collectivités locales afin qu’elles conservent des zones portuaires pour la logistique. Pour Yannick Buisson, Directeur Général de FM Logistic, « Il faut démocratiser et faciliter l’accès au GNL, en densifiant le réseau de stations, un système vertueux pour les entreprises qui investissent dans des dis- positifs verts. Nous-mêmes sommes engagés depuis 2012 dans un plan à 10 ans de réduction de la consommation d’énergie de 3 % par an. Les audits énergétiques que nous faisons réaliser en France vont être déployés dans nos filiales étrangères. Nous travaillons avec TK Blue pour accompagner nos transporteurs dans la mesure de leur empreinte carbone. Notre petite flotte de 50 moteurs est aux normes Euro V. Nous testons les véhicules à gaz dans le Nord et réfléchissons au passage à Euro VI. » Carole Gallien, Dirigeante de Loire Palettes, qui fabrique 3,5 M de palettes par an, dont le bois provient de forêts à moins de 200 km, analyse : « Après le bilan car- bone, la Cop21 va jouer encore plus sur nos clients qui veulent communiquer et avoir une bonne image. Ce sont d’ailleurs eux, comme LPR ou Danone, qui nous ont amenés vers une Supply Chain durable ».
22 innovations au banc d’essai à Paris La Mairie de Paris, qui permet en ce moment à 22 entre- preneurs innovants d’expérimenter leurs solutions de logistique durable dans la capitale, se félicite : « La Cop21 est l’occasion de démontrer que la ville œuvre dans le bon sens. Nous allons faire des démonstrations d’initiatives privées, notamment de nouveaux véhicules », annonce Hervé Levifve, Conseiller technique qualité de l’air, circu- lation, transport de marchandises, stationnement. « Il n’y a qu’une Terre !, s’exclame Marc Lanciaux, Green Logis- tic, un des 22 entrepreneurs sélectionnés par Paris, qui teste sa palette éco-conçue et très légère. Le virage doit se
faire rapidement. Il faut des moteurs qui soient de vrais modèles et que tout le monde se mobilise dans une charte responsable. Le développement durable est avant tout une philosophie. » ■ CHRISTINE CALAIS
NOVEMBRE 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°99 31 Principaux impacts des changements climatiques.
Yannick Buisson Directeur Général de FM Logistic
A gauche, Hervé Levifve, Conseiller technique qualité de l’air, circulation, transport de marchandises, stationnement de la Mairie de Paris et à droite
Marc Lanciaux, Green Logistic
©
C.CALAIS
©
C.CALAIS
©
COP21-F.CHEVALIER
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29 |
Page 30 |
Page 31 |
Page 32 |
Page 33 |
Page 34 |
Page 35 |
Page 36 |
Page 37 |
Page 38 |
Page 39 |
Page 40 |
Page 41 |
Page 42 |
Page 43 |
Page 44 |
Page 45 |
Page 46 |
Page 47 |
Page 48 |
Page 49 |
Page 50 |
Page 51 |
Page 52 |
Page 53 |
Page 54 |
Page 55 |
Page 56 |
Page 57 |
Page 58 |
Page 59 |
Page 60 |
Page 61 |
Page 62 |
Page 63 |
Page 64 |
Page 65 |
Page 66 |
Page 67 |
Page 68 |
Page 69 |
Page 70 |
Page 71 |
Page 72 |
Page 73 |
Page 74 |
Page 75 |
Page 76 |
Page 77 |
Page 78 |
Page 79 |
Page 80 |
Page 81 |
Page 82 |
Page 83 |
Page 84 |
Page 85 |
Page 86 |
Page 87 |
Page 88 |
Page 89 |
Page 90 |
Page 91 |
Page 92 |
Page 93 |
Page 94 |
Page 95 |
Page 96 |
Page 97 |
Page 98 |
Page 99 |
Page 100 |
Page 101 |
Page 102 |
Page 103 |
Page 104 |
Page 105 |
Page 106 |
Page 107 |
Page 108 |
Page 109 |
Page 110