Des APS qui se sont adaptés aux usages
Quand on compare les écrans des outils vieux de une ou deux décennies avec les actuels, les efforts faits par les éditeurs pour offrir une ergonomie performante, une clarté de l’information et une simplification de navigation sont évidents. Les éditeurs ont bien sûr su profiter à plein des capacités graphiques offertes par les nouveaux écrans (pixellisation, taille des écrans, fluidité de l’image…) ainsi que des nouvelles performances de calculs (graphes modifiés en live, temps de calcul réduits…) pour adapter leurs outils. Mais ils ont surtout compris que l’amélioration de leurs outils, développés au départ par et pour des ingénieurs, devait être conduite en fonction des attentes des utilisateurs finaux.
L
es éditeurs d’APS (Advanced Planning Sys- tems) ont procédé au fil des années à une simplification de la terminologie utilisée (qui pouvait apparaître auparavant comme absconse pour un utilisateur peu averti) cumulée à une standardisation (même limitée) entre les outils, ainsi qu’une amélioration de la visibilité de l’en- semble des informations attendues (paramétrages, données dynamiques, résultats des calculs, graphes, KPI) en vision directe sur un seul écran. Ces améliorations permettent aux utilisateurs de réunir, en un minimum d’écrans, l’ensemble des résultats et des liens entre les résultats (quelles prévisions et autres demandes sont à l’origine de mon stock, quels objectifs de stocks ont nécessité une planification de ce besoin en pro- duction…), d’identifier directement et surtout rapidement les impacts liés à la modification d’un ou plusieurs paramètres de gestion et donc finalement, d’utiliser les outils APS pour ce qu’ils sont : des outils d’aide à la décision, de simula- tion, de planification intelligente et maîtrisable par l’utilisateur.
Une meilleure appropriation de l’outil Une autre avancée importante est liée à la prise en compte du syndrome de la « boîte noire » et à son traitement. Ce dernier est toujours un des risques majeurs à éviter dans ce type d’outil, où l’utilisateur ne comprenant plus les raisons des résultats les acceptera tels quels sans apporter le principal travail qu’on attend de lui : sa valeur ajoutée, sa capacité à arbitrer en connaissance
de cause et avec une maîtrise des conséquences de ses choix. La présentation intelligible des principes de fonctionnement, le soin apporté à la qualité de la formation et des supports, l’explication claire des calculs réalisés par les algorithmes utilisés en fonction des paramètres définis, l’intégration lors des projets de mise en place d’APS des futurs utilisateurs pour com- prendre leur besoin mais surtout leur permettre l’acquisition d’une véritable compétence sur l’outil sont une partie des éléments ayant permis d’éviter ce syndrome de la « boîte noire ».
Des efforts au niveau de l’ergonomie D’un point de vue un peu plus technique, un effort important a été réalisé pour simplifier les interfaces : recherche de navigation intuitive, prise en compte des best practices des outils uti- lisés au quotidien (Excel, navigateur internet…), organisation personnalisée des écrans et préfé- rences par utilisateur. Une des améliorations clés repose sur la simplification de la gestion de l’in- terface APS-Excel : les APS sont et doivent res- ter des outils de simulation, de projection et d’analyse de scénarios. Dans ce cadre, la modi- fication rapide d’un ou plusieurs paramètres pour une quantité importante d’articles est essentielle pour tester et analyser les impacts, identifier des optimisations fines et utiliser l’ou- til APS dans une recherche d’amélioration conti- nue et permanente. Les APS ne sont pas entravés par la rigueur attendue d’outils comme les ERP et doivent conserver cette souplesse d’utilisation pour répondre aux défis des départements Supply Chain.
Charles Turri, Senior Manager Vinci Consulting Operations, Professeur Supply Chain à Paris Dauphine
Ces derniers pourront ainsi combiner une double approche : une prioritaire, correspondant à la recherche de l’optimal sur l’ensemble des flux de l’entreprise (optimisation des macro-processus), et une liée à une optimisation fine réalisée par fonction (cf. chaîne de valeur de M.E Porter). Les APS sont aujourd’hui un véritable atout pour
84 N°83 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 2014
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