L’ESSENTIEL Mes Sorties. «
26/03/2014, Paris John Lewis, a time of change… e suis entré chez John Lewis voici 25 ans. Les 1ères
J années,
il ne s’est pas passé grand-chose. Mais en 2002, nous avons commencé à vendre sur Internet, et là tout a
changé ! » L’homme qui s’exprime ainsi s’appelle Dino Rocos. Il est Directeur des Opérations de l’enseigne britannique John Lewis (5 Md€ de CA). Invité à la conférence « optimisation du transport » organisée le 26 mars par Descartes, il a expliqué comment son entreprise est passée en quelques années d’une organisation traditionnelle au multicanal : « Au début, nous pensions que le chiffre d’affaires réalisé sur le Web ne dépas- serait pas celui d’un de nos grands magasins. Aujourd’hui nous réalisons plus d’un tiers de nos ventes sur Internet. Cette forme de commerce a d’ailleurs connu un tel essor qu’à un certain moment nous nous sommes même demandé si nous n’avions pas intérêt à fermer nos magasins. Mais très vite nous avons compris que la clé du succès est d’offrir au consommateur les deux possibilités. A présent, malgré l’im- portance croissante du commerce en ligne, nous ouvrons de plus en plus de magasins ». Avec ses 350.000 références dans la mode, l’électroménager et les produits pour la maison, John Lewis a mis progressivement en place une stratégie adaptée. « Au début nous avions deux Supply Chains (pour les maga- sins et pour l’e-commerce). Il nous a fallu refondre l’organi- sation pour n’en avoir plus qu’une seule et obtenir une transparence totale quel que soit le mode de consommation ».
440 M€ investis sur quatre ans
Même si John Lewis est considéré par certains comme un modèle du genre, l’entreprise est encore loin d’avoir finalisé sa mutation. Un investissement de 440 M€ sur quatre ans est
12/03/2014, Moissy-Cramayel Succès pour la « Journée du chariot intelligent » L
e 12 mars s’est déroulée la jour- née du chariot intelligent, une manifestation organisée à l’initia-
tive de la société Balyo en partenariat avec Supply Chain Magazine. Cet événement avait pour but de présenter, à travers des témoignages d’experts et des démonstrations dans des conditions réelles, les pos- sibilités offertes en matière de manutention robotisée et de géo- guidage. « Cela fait 40 ans que l’on en parle, mais aujourd’hui la robo- tique mobile est là ! », a déclaré en ouverture Fabien Bardinet, Direc- teur Général de Balyo. Puis il s’est attaché à souligner les points dis- tinctifs du concept Balyo : « Ce sont
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des solutions spécifiques, construites sur-mesure, simples à mettre en œuvre, flexibles et économiques. Elles ne nécessitent pas d’infrastructure et s’in-
Président de Balyo Raul Bravo,
Fabien Bardinet, DG de Balyo
tègrent dans l’environnement de l’utili- sateur. Elles font appel à des chariots électriques standards auxquels on ajoute un kit d’automatisation. Elles s’appuient sur une technologie de géoguidage que nous avons déve- loppée et répondent aux besoins des entrepôts dans le cadre d’une auto- matisation progressive ou globale des flux logistiques ». Concrètement l’équipe de Balyo établit une carto- graphie de la zone où doit opérer le chariot. Celui-ci se déplace selon des missions qui lui sont attribuées, et ce, avec une précision exception- nelle. En cas de changement, la mis- sion peut être reconfigurée très simplement. ■ JPG
prévu pour passer de huit centres de distribution à qua- tre. Une enveloppe à l’inté- rieure de laquelle les infras- tructures (immobilier, auto- matisation…) devraient repré- senter 220 M€, suivis par les systèmes d’information (130 M€). Le transport sera également impacté par le changement. John Lewis, qui propose 75 services différents, n’est pas satisfait de ses pres- tataires : « Notre intention est de mettre en place un service de transport intégré pour ne plus être dépendants de nos sous-traitants. De plus, pour certains de nos clients, le seul
Directeur des opérations de John Lewis
contact qu’ils ont avec nous est un livreur qui n’appartient même pas à la société. C’est totalement inacceptable ! ». L’en- treprise va donc ajouter 600 véhicules « petits colis » à sa flotte de 900 camions. Pour ses tournées de livraison, l’en- seigne a déjà choisi la solution de Descartes : « Il s’agit d’une approche incrémentale. Les outils d’optimisation moulinent en permanence le planning en tenant compte des dernières commandes et des coûts induits. Ce qui permet de respecter un bon équilibre entre la qualité de service offert au client (par exemple dans des créneaux horaires précis) et l’incidence économique qu’il représente ». (suite page 17)
Dino Rocos,
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JP.GUILLAUME
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