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La consommation, quelle importance ?


Les gains de consommation font partie de ces éléments régulièrement mis en avant par les constructeurs, chaque nouvelle génération de chariots apportant en théorie des améliorations sensibles dans ce domaine. Jungheinrich annonce un gain « considérable » d’énergie grâce aux nouvelles batteries luthium-ion sur les chariots de magasinage légers et de 9 % sur les frontaux BR3, 4 et 5 (2,5T) grâce à de nouveaux moteurs Kubota. Sur son chariot élévateur à mât rétractable FM-X, Still promet une réduction de 10 % de consommation électrique grâce à la technologie Blue Q (ralentissement de l’accélération du chariot et de la levée de la charge, coupures des feux et du chauffage dès que le cariste quitte le chariot, coupure des phares et essuie-glaces avant lors d’une marche arrière) permettant parfois d’atteindre plus facilement la fin de son poste. Toyota attend une baisse de 20 % de consommation sur les Traigo 50 (électriques 4T à 5T), en vente très prochainement, et respectivement 36 % et 50 % de mieux sur le Tonero 70 (7T) pour les motorisations au gaz et au diesel, des moteurs 100 % Toyota. Pourtant lors de notre enquête, la thématique de la consommation n’a pas déchainé les pas- sions, en particulier chez les utilisateurs de chariots électriques. On pré- fère d’ailleurs parler d’autonomie : « On ne regarde pas trop, du moment que l’autonomie est suffisante », semble être le sentiment général. « La consommation est une question de compatibilité avec le poste de travail, résume Philippe Garneret (FM Logistic). Cela fait partie des évolutions dont on ne voit pas vraiment de résultat », conclut-il. ■ PM


Toyota Tonero 70. SAV, le nerf de la guerre


Qu’attendent les utilisateurs en termes de SAV ? C’est unanime, de la proximité ! Dans un marché français largement locatif, et essentiellement en contrat tout compris ou « full service », les clients s’en remettent au SAV, c’est-à-dire au réseau pour assurer l’entretien des chariots. « L’important, c’est la proximité géographique et un bon relationnel humain », résume Thierry Davy, Responsable Logistique d’Ageneau Logistique. Et il n’est pas le seul. FM Logistic qui possède en intégralité son parc, dispose également d’un contrat full service. Bien qu’étant multi-marque (Still, BT et Fenwick), le prestataire attend un service parfait pour entre- tenir ses 1.500 chariots. La ruse ? « Nous ne mélangeons pas les marques sur les sites de sorte que nous puissions avoir un technicien de mainte- nance sur chaque site, révèle-t-il. Et de nous met- tre en garde : Tout dépend donc des agences. Nous auditons les machines site par site, il est pos- sible d’être satisfait d’un modèle mais pas du ser- vice d’une agence. C’est aléatoire et évolutif avec le temps. » Autre revendication, « j’attends égale- ment qu’on me propose pro activement un checkup de tout le matériel tous les trois mois et qu’on me fasse un point exhaustif de l’utilisation pour me conseiller sur de possibles améliorations », lance Thierry Davy. C’est entre autre pour cette raison que les constructeurs proposent désormais des systèmes de fleet management (I_Site chez Toyota, Fleet Manager 4.x chez Still, ISM Online chez Jungheinrich) qui parfois valent même pour les véhicules ne faisant pas partie d’une flotte. Ces solutions logicielles analysent en effet le taux d’en- gagement des chariots, les éventuels problèmes ou pannes et enregistrent les chocs, d’où des


dates d’intervention cohérentes avec l’utilisation mais aussi avec le planning du client, en tenant compte de ses pics d’activité. Cela reste donc une affaire « d’hommes ». Au niveau disponibilité des pièces, un logisticien ne pouvant accepter de se retrouver avec une machine immobilisée pendant plusieurs jours, plusieurs offreurs répondent par la standardisation. « Nous développons des machines autour de six châssis de base comportant moins de 3.500 composants standard. Avec 600 pièces seu- lement, stockées dans les camionnettes des techni- ciens, nous répondons à 96 % des pannes dès la 1ère


intervention », clame Amin Mahmoud, Res-


ponsable de la gamme Magasinage Léger pour UniCarriers. Et Franck Dupont (Boulanger) d’ajou- ter : « Atlet nous met à disposition des mulets en cas de besoin, ce sont des machines plus anciennes mais ça dépanne ». ■ PM


Interface de fleet management I-Site de Toyota


AVRIL 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°83 53


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