DOSSIER Chariots élévateurs Osez l’articulé
Encore méconnus en France, les chariots articu- lés ne sont pourtant pas nouveaux. C’est dans les années 1940 que l’idée a pour la 1ère
fois
Serge Peixoto, Responsable Commercial d’OMG France
machine dotée d’un angle de rota- tion de 45° de chaque côté, puis, dans les années 1950, Tow Motor (devenu Caterpillar) est par- venu à obtenir un angle de 90°, comparable à ce qui se fait aujourd’hui. Mais ces machines étant conçues sur la base de chariots à contre- poids (frontaux), elles manquaient de stabilité lors de la préhension de la charge sur le côté. Ce n’est qu’en 1982 qu’un Ingénieur irlandais, nommé Freddy Brown, a résolu le problème en modifiant la répartition des masses, créant les chariots articulés Bendi. Plus de 1.200 chariots articulés sont vendus chaque année au Royaume Uni, contre une centaine seulement en France. Les représentants de ce qui reste un marché de niche se nomment donc Bendi, Aisle Master et Flexi, auxquels il convient d’ajouter Manitou en France.
germé dans la tête d’un utilisateur américain, déjà soucieux de densifier son stockage. Il ainsi conçu la 1ère
Joe O’Brien, European Sales Manager chez Bendi
Plus de 10 ans d’histoire en France « J’ai travaillé chez Manitou en tant que Directeur Commercial de la division magasinage de 2001 à 2011. Les chariots à mât articulé alors commercia- lisés par Manitou étaient construits sous licence Bendi jusqu’en 2010. J’ai par la suite fondé IMH (International Material Handling) et importe à pré-
sent divers produits dans le secteur de la manu- tention. Bendi a parallèlement souhaité aller plus loin dans son développement en Europe et a choisi IMH en tant que partenaire exclusif en France et sur le continent, explique Gary Griffin, Fondateur et Directeur d’IMH. Notre raison d’être est de proposer aux réseaux de distribution tradi- tionnels existants des gammes complémentaires avec notamment des chariots à mât articulé qui procurent un réel gain d’espace. » Mais pourquoi les articulés se vendent-ils si peu dans l’Hexa- gone ? « S’il on en voit si peu en France et en Europe continentale, c’est uniquement par manque de notoriété, sinon comment expliquer leur succès au Royaume Uni ? Ils sont perçus comme une machine bizarre et plus compliquée à utiliser. C’est pourtant tout le contraire. Les utilisateurs se l’ap- proprient très vite et après 3 h d’utilisation, ils ne peuvent plus s’en passer ! », affirme Joe O’Brien, European Sales Manager chez Bendi.
Chariot articulé Bendi B318
Différent mais efficace Plusieurs utilisateurs interrogés ont confirmé leurs désintérêt pour l’articulé, arguant que le cariste est un être humain comme les autres et qui n’aime pas être bousculé. Yves François, Warehouse Manager de la filiale belge du fabri- cant de produits d’entretien et d’hygiène corpo- relle McBride, situé à Estaimpuis, en Belgique, balaie ces discours conformistes. « Le Bendi, cha- riot de niche, est une machine relativement simple d’approche. Il est un peu moins sophis- tiqué que les chariots « dernier cri », mais il est champion dans son rôle. Très fia- ble, il fournit un très bon travail une fois le personnel formé. Avant, nous utili sions des chariots tri-directionnels et un convoyeur long de 150 m, bruyant et qui tombait parfois en panne, entraînant l’arrêt de toute la ligne. Nous sortions alors environs 850 palettes jour. Désor- mais, les machines vont chercher les palettes sur un convoyeur court pour une bien meilleure flexibilité. Nous trai- tons aujourd’hui 1.000 palettes/jour sans problème, avec des pics à 1.300, avec deux machines en entrée et deux en sortie, voire trois ou quatre en cas de besoin. Un cariste moyen produit 25 palettes par heure et je pense qu’on peut sans doute faire mieux, témoigne Yves François. Et de conclure. « Au début mes caristes appréhendaient. Maintenant, ils ne reviendraient pas en arrière. » ■ PM
54 N°83 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 2014
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